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Histoire fictive : une fille très spéciale 23

Episode 23 : Une fessée peut être libératrice...

"Puisque tu le demandes, tu es vraiment sûre ? Demanda Luc.
- Oui, et je veux vraiment me sentir punie. Ce n'est pas tant l'intensité que la honte qui va me faire ressentir ça.
- Je vois..." Luc réfléchit un moment. Lisa avait raison, ce n'est pas la douleur qui est le plus important mais la manière dont cette douleur est infligée. C'était une approche intéressante et inhabituelle pour lui. Il se trouvait avec un problème de méthode. Il avait toujours vu la sévérité de la punition en fonction de la gravité. Mais la définition même de sévérité pouvait être remise en cause, et Lisa venait précisément de le faire. Du point de vue de Luc, plus de sévérité signifiait plus de douleur. Mais pourrait-il en être autrement ? Il demanda à Lisa de préciser sa pensée.
"Je ne sais pas si je vais pouvoir correctement l'exprimer, répondit Lisa, mais je vais essayer. Premièrement, écartons l'approche qui consiste à dire qu'une punition plus sévère est forcément plus douloureuse physiquement. On pourrait simplement dire qu'elle est plus désagréable, donc plus dissuasive. Ainsi, on n'est plus assujetti au concept de masochisme ou de sadisme tel qu'on le définit habituellement. Effectivement comment punir quelqu'un qui aime la douleur par la douleur ? Impossible. Alors, prenons l'inverse, la suppression de la douleur. Oui, mais dans ce cas, il n'y a plus de punition. C'est le serpent qui se mord la queue. Donc, pour que ce soit efficace, il faut prendre en compte la dimension psychologique de la punition. Pour faire simple, quelle punition va être la plus humiliante, au sens humilité, pas au sens dégradation qui serait contre-productif. Pour ça, il faut aussi se poser la question du but de la punition.
- Ben c'est de payer ses mauvais actes, avança Nathalie.
- Seulement cela ? Dit Lisa.
- Non, dit Luc à son tour. La punition a un rôle double, la prise de conscience qu'on a fait un acte qui a des conséquences et la prévention de la récidive. Ça doit donc être suffisamment marquant pour s'en souvenir.
- Exact, dit Lisa. Mais la douleur s'oublie. Demandez à une femme qui vient d'accoucher. Je vous rappelle que selon une étude très sérieuse, la douleur de l'accouchement est la plus grande qu'un être humain peut supporter. Question : dans ce cas, pourquoi une femme accepte-t-elle d'accoucher plusieurs fois ? Parce que la douleur physique, aussi grande soit-elle, s'oublie. Alors, quelle alternative avons-nous ? Comment faire pour qu'on se souvienne d'une bonne fessée ?
- Tu as des pistes de réflexions ? Demanda Luc.
- Au moins une : l'association.
- Tu peux développer ?
- Nathalie, pourquoi te souviens-tu autant de tes fessées ? Parce que c'était douloureux ?
- Oui, répondit Nathalie, mais surtout parce que je me faisais gronder et je me sentais honteuse.
- Voilà une première association. La culpabilité. La honte de se retrouver dans cette situation désagréable par notre propre faute. Encore faut-il être sensible à cette culpabilité. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Quelle autre association pouvons nous faire ?
- La régression, le fait de se sentir comme un gamin puni ? Tenta Luc.
- Ouais. C'est une association qui fonctionne très bien sur moi, par exemple. Est-ce tout ?
- Je ne vois pas... Répondit Nathalie.
- Et pourtant, tu viens de l'expérimenter. Nous n'avons jusqu'ici parlé que de douleur. Mais certaines réactions de notre corps luttent contre la douleur, la production d'endorphine et d'ocytocine par exemple.
- Oui, c'est vrai, dit Nathalie. Mais dans ce cas, ce n'est plus une punition...
- Tout dépend du contexte. Imaginons que tu reçoives une fessée assez intense et que ton corps, sans que tu ne le veuilles ou le désires, se mette à te procurer un plaisir très profond, au point de t'abandonner complètement. Comment le ressentirais-tu ?
- C'est vrai que je ferais tout pour le cacher.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas. Je suis punie et je ressens quand même du plaisir, j'aurais honte de le montrer.
- Encore une fois, pourquoi ?
- Une punition n'est pas censée faire plaisir. Ça serait comme si je niais mes fautes. J'aurais honte.
- Voilà, tu as mis le doigt sur l'association douleur-plaisir. Mais parce que tu as eu du plaisir à un moment où tu n'aurais pas dû en avoir, tu vas créer un souvenir durable dans ton cerveau. Celui de la honte ressentie à ce moment là, né de la contradiction artificielle et sociale de la douleur et du plaisir.
- Pfiou ! Voilà un sujet sur lequel je me suis penché pendant des années, sans en avoir les mécanismes, dit Luc. Tu viens de m'ouvrir des portes.
- La plupart des spankees refusent qu'on touche leur sexe durant une fessée, continua Lisa, non par peur que ça aille trop loin, mais par honte que leur fesseur découvre qu'elles y prennent aussi du plaisir, et pour le coup, c'est bien un plaisir sexuel. Et pourtant, c'est un secret de polichinelle car tout le monde le sait. Quant à le laisser voir sur le moment...
- D'accord, dit Luc, belle démonstration, mais en ce qui te concerne, Lisa ?
- Souvent, une seule association ne suffit pas. Il faut donc avoir souvent recours à plusieurs, en même temps ou à des moments différents dans la même punition. Plus ces associations seront fortes, et plus le souvenir en sera durable et émotionnellement intense. Et ce ne sera pas vécu comme un traumatisme, ce qui est le plus important. Tout l'art du fesseur va être dans cette alchimie d'associations. C'est exactement ce que je te demande, Luc, et je t'en sais capable. Tu es sans doute le seul, d'ailleurs.
- Sacrée responsabilité que tu me donnes là, Lisa. 
- Le problème, le plus souvent, c'est qu'on essaie de tout rassembler dans une seule fessée. Ça fonctionne sur le moment, et encore, pas toujours, mais c'est un échec sur la durée. Il faut donc trouver autre chose. Une solution qui me vient à l'esprit, ce sont des fessées successives et émotionnellement fortes, donc avec un impact psychologique fort. De mon point de vue, elles doivent être suffisamment sévère pour permettre la libération des émotions mais pas trop non plus, et la punie, si elle sait quand doit tomber la première, ne doit pas savoir quand vont tomber les suivantes et elle ne doit pas pouvoir anticiper. 
- Je vois que tu as bien réfléchi au sujet, dit Luc. 
- Mais c'est horrible, ce que tu décris, s'exclama Nathalie. 
- Il faut savoir ce qu'on veut... Et trouver les moyens qui font que les solutions soient efficaces pour chacun. 
- Pas faux, dit Luc, mais assez parlé ! Viens par ici, Lisa!"
Tout d'un coup, la jeune femme se contracta. Elle venait de donner toutes les armes à Luc pour avoir une punition dont elle allait se souvenir longtemps. Mais après tout, n'était-ce pas exactement ce qu'elle cherchait. Bref, un frisson parcourut son corps jusque dans ses parties les plus intimes. Elle se plaça face à lui et releva sa petite robe d'été avant qu'il ne le demande.
"Je vois que tu sais ce qu'il t'attend." dit Luc. Il se leva, passa derrière la jeune femme et lui mit deux très fortes claques, une sur chaque fesse. Les yeux de Lisa s'embuèrent immédiatement tant ces deux claques lui avait brûlé son postérieur. Elle était toujours debout. Luc avait fait en sorte que sa robe tienne toute seule sans l'aide des mains que Luc avait doucement placé sur sa tête. Elle attendait la suite avec appréhension et envie. Elle voulait être dans sa position mais aurait voulu aussi être spectatrice d'elle même, observant sa honte, ses fesses, et son sexe rempli de ce désir que seule une femme peut ressentir.
"Tu vois, ma chérie, commença Luc, ton plus gros problème est que tu n'arrives pas à te contrôler. Tu as le cœur sur la main et tu es adorable mais tu restes une sacrée chipie et tu es capricieuse. En plus, tu me désobéis régulièrement.
- Mais noon ! CLAC! CLAC ! CLAC ! CLAC ! Aaaaaïe !
- Tu crois que je ne sais pas que tu t'es caressée sans permission l'autre soir ? CLAC ! CLAC ! CLAC ! CLAC !
- Aaaaaïe ! Aaaaaïe! " Lisa était rouge de honte et les larmes coulaient de ses yeux. Ce n'était même pas la douleur qui la faisait pleurer, les claques faisaient mal, certes, mais ça n'avait rien d'insupportable. Mais Luc appuyait sur ses défauts et c'était une chose de les reconnaître, c'en était une autre de se les entendre dire. D'un seul coup, elle eut une réflexion terrible. 
"De toute façon, je ne sais même pas pourquoi tu m'aimes, je n'en vaux pas la peine." articula-t-elle en pleurant. Luc la regarda pour être sûr que c'était bien ce qu'elle pensait. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas dit ça. Il pensait que c'était de l'histoire ancienne. Il l'avait déjà sévèrement corrigée pour ça. Mais Lisa avait cette faculté de l'attendrir. Il n'y pouvait rien. Dès qu'il la regardait dans les yeux, c'était comme si un rayon de soleil le traversait. Pourtant, il n'acceptait pas cette réflexion, elle valait tout l'or du monde, pour lui, il ne pouvait pas lui laisser dire ça. Là où normalement il aurait dû ressentir de la colère, il n'en éprouvait aucune, il ressentait juste le désarroi et les doutes de Lisa. Il la prit dans ses bras et la serra fort. 
"Tu crois que c'est ce que je pense de toi ? 
- Je ne sais pas, mais c'est ce que je ressens de moi, dit Lisa.
- Tu as tort. Tu es une magnifique personne, espiègle et chipie, c'est vrai, mais avec une grande intelligence. 
- J'ai tellement peur de te décevoir... Dit-elle en pleurant. 
- Tu ne me décevras jamais, car je t'ai toujours acceptée telle que tu es."
Elle approcha ses lèvres de celles de Luc et l'embrassa amoureusement. 
"Tu comprends que je ne peux pas te laisser dire que tu ne vaux rien, n'est ce pas ? 
- Oui, fit-elle penaude. 
- Tu comprends que tu vas être punie pour ça ? 
- Oui, je le mérite. Je n'aurais pas dû dire ça, je suis désolée. 
- Plutôt que de te donner une fessée très sévère pour ça, en plus de celle que tu vas recevoir tout de suite, tu seras fessée plusieurs fois par jour pour te rappeler que tu vaux bien plus que tu ne l'imagines et ce, jusqu'à ton examen. Ce ne sera pas très sévère, mais ca te rappelera que tu es trop importante pour moi pour que tu puisses penser que tu ne vaux rien."
Sur ces mots, il prit Lisa sous son bras, et lui assena une bonne cinquantaine de claques assez ferme pour faire gémir la jeune femme. Mais en plus de la brûlure de ses fesses, Lisa ressentait aussi le plaisir grandissant entre ses cuisses trempées de désir. Luc le savait et aurait pu poursuivre jusqu'à ce que l'orgasme emporte son aimée. Mais c'était une punition et le fait de ne pas l'emmener jusqu'à la faire jouir en faisait partie. Il la reposa à terre et elle eut le réflexe de se frotter les fesses qui la brûlaient. Luc prit les deux mains de la jeune femme et les lui bloqua dans le dos avant de lui remettre une bonne dizaine de claques très fortes sur ses fesses déjà très rouges. 
"Depuis quand je t'autorise à te frotter les fesses ?" 
Lisa gémit de plus belle en pleurant. Quand Luc libéra ses mains, elle s'abstint toutefois de réitérer son geste. 
"Et tu n'as pas fini de prendre des fessées comme ça, ma chérie !" Elle ne put s'empêcher de se jeter dans les bras de son homme pour pleurer. Luc la laissa faire. Elle avait besoin d'évacuer ses émotions... 
Nathalie, qui était restée à proximité mais sans agir avait les larmes aux yeux de voir sa copine dans cet état. Elle aurait, elle aussi, envie de la cajoler, de la consoler, de la câliner. Et en même temps, elle commençait à comprendre ce que voulait dire Lisa à propos de la fessée. C'était une vision, un ressenti nouveau pour Nathalie. Elle ne verrait plus jamais la fessée de la même façon. Il est fort probable qu'elle la recherche, elle aussi. Maintenant, elle savait pourquoi au plus profond d'elle même et un désir intense était en train de s'emparer d'elle...

A suivre... 

Commentaires

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  Préambule  : Ce récit est une pure fiction. Il ne saurait représenter ni mon vécu, ni mes fantasmes. C'est plutôt un exercice, un délire, parfois mené par mes côtés les plus sombres et les idées les plus noires. Il y aura de la fessée, bien sûr mais aussi du sexe et des pratiques plus déviantes et perverses. Toutefois mes personnages seront toujours majeurs et consentants dans leurs pratiques, c'est une ligne de conduite que j'ai adoptée depuis le début et je m'y tiens car c'est aussi ma ligne de conduite dans la vie réelle. Ce récit pourra choquer ou donner envie, je m'en moque, mais si vous le lisez, ne venez pas vous plaindre car vous êtes averti. Vos commentaires seront toutefois la bienvenue.  Évidemment, toute ressemblance avec des personnes ou des événements réels ne seraient que pure et triste coïncidence... Quoique triste... Ça reste à voir...  Ces précautions oratoires étant prises, me voilà donc parti à vous raconter l'histoire d'un jeune fi...

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