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Un drôle de destin 3

 Le bureau de David était à l'image de ce dernier : impeccable, rien qui ne soit pas rangé. Un bureau (le meuble) était massif et très grand. Pourtant, pas un dossier. Il n'y avait qu'un ordinateur, éteint qui plus est. Derrière ce bureau, un fauteuil confortable trônait fièrement alors que deux chaises, certes rembourrées était placées devant.

"Assieds-toi, veux-tu?"

Les mots étaient ceux d'une invitation mais le ton était bien celui d'un ordre. Mélanie n'avait surtout pas envie de contrarier son tuteur. Elle prit place sur la chaise sans mot dire, attendant la suite avec curiosité et crainte car elle se remémorait la fessée qu'elle avait vu dans le couloir. Elle ne voulait surtout pas vivre cette situation. 

"Bien, Mélanie, je ne vais pas te faire un long discours. Je suis dorénavant ton tuteur. Cela signifie que je serai là pour t'aider dans les études que tu choisiras. Si tu travailles correctement, tu n'auras rien à craindre de moi. Par contre si tu te laisses aller, je serai là pour te pousser à mieux faire. Plus que les résultats, je serai attentif aux moyens que tu te donneras pour y parvenir. La deuxième chose pour laquelle je serai derrière toi sera la discipline, donc le respect des règles en place ici. Si tu t'y conformes, ma foi, je n'aurai pas de raison d'intervenir. Je suis également en charge de ta sécurité. Si quelqu'un te cherche des problèmes, viens me voir, cette personne aura affaire à moi. Je te laisse deux jours pour savoir ce que tu veux faire. Si au bout de ces deux jours tu n'as pas choisi, il y aura des sanctions et je serai obligé de choisir pour toi. Est-ce que tout est clair ?

- Oui, monsieur.

- Tu peux m'appeler David. T'a-t-on expliqué quelles genre de sanctions on applique ici ?

- J'ai pu voir une fille se faire fesser...

- Tu n'en a jamais vu avant ?

- Non.

- Ni reçue ?

- Non, avec les parents que j'avais, ça ne risquait pas, vu qu'ils ne s'occupaient pas de moi. Il a toujours fallu que je me débrouille toute seule.

- Oui, je connais ton histoire. Ce n'est pas drôle et ça t'a conduit sur un mauvais chemin, raison pour laquelle tu te retrouves ici. Il faut que tu saches qu'ici, il n'y a ni bonnes, ni mauvaise personne. Il y a des personnes qui se sont perdues dans leur vie par manque de cadre. C'est le but de cet établissement de redonner un cadre à toutes ces personnes là, dont tu fais partie. Il est de mon devoir de te faire comprendre ce que tu risques si tu enfreint les règles. Tu vas donc recevoir ta première fessée. Elle ne sera pas sévère mais ainsi tu sauras à quoi t'attendre."

Cette annonce fit l'effet d'une bombe dans la tête de la jeune femme. Elle n'avait pas envie d'être fessée. Elle n'avait pas fait de bêtises et avait tout fait pour se tenir à carreau depuis son entrée dans l'établissement. 

"C'est... C'est injuste ! Je n'ai enfreint aucune règle ! Supplia-t-elle.

- C'est vrai, mais le fait de te retrouver dans cet établissement mériterait à lui seul une bonne fessée, n'est-ce pas ?

- Se retrouver ici est déjà en soi une punition, non ?

- Je vois que tu as de la répartie. Je ne déteste pas, tant que ça reste respectueux.

- Ai-je été irrespectueuse ?

- Pas pour le moment. Mais ça ne changera pas le fait que tu dois savoir à quoi t'attendre en cas de faute."

Il se leva, plaça la chaise au milieu de la pièce et s'y assit.

"Approche !"

Mélanie était nerveuse, mais si elle devait recevoir une fessée, contrarier David pourrait certainement amener quelque chose de plus sévère. Elle s'approcha donc. David lui prit le bras gentiment mais fermement et la força à s'allonger sur ses genoux. Il releva sa jupe et commença à caresser doucement les fesses de celle-ci pour l'habituer au contact de sa main. Cela fit frissonner la jeune fille et ce n'était pas que par crainte.

"Tu vas recevoir cette première fessée pour deux raisons. La première est que tu as fait des mauvais choix qui t'ont amené ici. La deuxième est préventive : je veux que tu saches ce qui t'attend si tu me désobéis."

Et les premières claques commencèrent à tomber, heureusement pour Mélanie, pas trop fortes. Mais son fessier, peu habitué à ce genre de traitement, chauffait et piquait rapidement. Elle aurait cru que ce serait tout de suite insupportable. Ce n'était pas le cas et même si c'était douloureux, certes, cette douleur était carrément acceptable. Hélas pour elle, ça n'allait pas durer. Après une première série plutôt très modérée, une deuxième série suivit, nettement plus forte. La piqûre des claques ressemblait à des petites aiguilles qu'on enfonçait dans dans son postérieur. Malgré ses tentatives de résister, elle sentit ses yeux s'humidifier. Ça commençait à devenir intenable. David le savait, il avait tellement l'habitude et la technique qu'il utilisait était parfaitement rodée. Il s'arrêta un moment.

"Ce qui va suivre va te faire très mal. Tu peux crier et pleurer, je te conseille de te laisser aller, c'est le meilleur moyen de le supporter. Je veux que tu te souviennes de, la fessée qui va suivre car je ne souhaite pas avoir à t'en donner d'autres, même si je sais que ça arrivera. J'espère juste que ce ne sera pas trop souvent."

Mélanie n'eut pas le temps de répondre qu'une pluie de claques intense et rapide s'abattit sur ses fesses déjà rouges. Elle cria et pleura quasi instantanément devant cette orage sur ses fesses. C'était vraiment insupportable. Elle avait l'impression qu'on lui versait de l'huile bouillante sur son derrière. Elle pédalait tant qu'elle pouvait en s'accrochant en même temps aux pieds de la chaise si fort que l'intérieur de ses mains en étaient marquées. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, la morve coulait de son nez, et elle se promit de ne jamais se retrouver sur les genoux de David à nouveau. Et puis, au bout d'un temps qui parut une éternité à Mélanie, tout s'arrêta. Elle continuait à pleurer. Avant de la libérer, David lui tendit un mouchoir et attendit qu'elle se calme un peu. Puis il l'aida à se relever, la fit asseoir sur ses genoux et la câlina. Elle se laissa aller à pleurer dans ses bras. Elle appréciait les bras de David. Ils étaient musclés et rassurants.

"Je vais te dire comme aux autres en espérant que tu sois un peu plus intelligente que les autres. J'espère que cette fessée t'aura suffisamment marquée pour que je n'aie pas à t'en remettre d'autres. Mais je te préviens aussi que si je dois le faire, non seulement je n'hésiterai pas, mais ce sera bien pire pour tes fesses, j'espère que je suis clair !

- Oui, monsieur.

- Tu peux m'appeler David.

- D'accord, David, dit-elle entre deux spasmes. Je veux plus de fessée, ça fait trop mal.

- Respecte les règles, fais ce qu'on te demande à la lettre et tu n'auras rien à craindre.

- C'est promis !" Et elle le pensait très fortement à cet instant.

David la libéra, et elle repartit le visage encore rouge et les fesses très douloureuses dans sa chambre...


A suivre... 

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