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Un coaching tant désiré... (1)

La candidature

J'ai découvert ce blog assez tardivement. Une jeune fille y racontait comment et pourquoi elle en était venue à se faire coacher et à mettre en place un véritable système disciplinaire. Celle-ci avait des problèmes d'auto discipline et n'arrivait pas à atteindre ses objectifs. Etudiante, et quoiqu'ayant d'énormes facilités, elle avait une aversion des devoirs. De plus, elle avait du mal à suivre un traitement médical absolument essentiel pour sa santé. D'autres choses venaient se greffer là-dessus. Elle recherchait un moyen de s'obliger à faire les choses. Son homme l'y aidait, mais était peu disponible à cause de son travail. Ils se voyaient peu, elle et lui, et donc le temps où ils étaient ensemble, il n'avait pas envie de se bagarrer avec elle. Elle décida de prendre un tuteur externe pour la cadrer. Dans cette histoire, j'appellerai cette jeune fille Lucie. Durant plusieurs années, elle a eu quatre tuteurs. Le dernier ne dura que le temps d'une séance ou deux. J'étais déjà en contact par mail avec elle lorsque les difficultés avec son dernier tuteur apparurent. Non que ce dernier soit trop dur, bien au contraire. Lucie cherchait quelqu'un de strict et sévère capable de l'obliger à faire les choses. Durant ses divers tutorats, les seules choses qui l'on faite plier sont de bonnes fessées. Elles devaient être suffisamment intenses pour que la jeune fille daigne obéir, au moins un certain temps. Les objectifs à atteindre étaient nombreux et Lucie particulièrement réfractaire à toute forme d'autorité ou de frustrations. Par conséquent, pour que cela fonctionne, elle doit absolument craindre les sanctions données par son tuteur du moment. Ce ne fut pas le cas avec le dernier de ceux-ci.


J'étais un fan de son blog, Lucie est bourrée de talent. Vous trouverez d'ailleurs son blog ici même Blog de Little Princess. Je vous engage vraiment à y faire un tour. Je dévorais toutes les histoires qu'elle écrivait et bien sûr, son tutorat. Je lui écrivais par mail régulièrement pour échanger mes diverses impressions. Je lui proposais également mes services en tant que tuteur, si elle en ressentait le besoin. Celle-ci déclina l'offre dans un premier temps. Un tuteur plus proche de chez elle était une option qui lui semblait préférable. C'était tout à fait logique. Mais l'expérience ne fut pas concluante. Nous en discutâmes par mail dans un premier temps et du coup me proposa de prendre le relais. J'étais ravi, évidemment. Mais ce n'était pas gagné. Elle me fit passer un véritable entretien d'embauche digne des plus grandes entreprises. La phase de recrutement dura une bonne semaine. Nous parlions de ses objectifs, de ce qu'elle recherchait en terme de coaching et de discipline. Ce qu'elle craignait ou pas. De ses diverses facéties et des fautes plus graves, qu'elle ne souhaitait pas voir se reproduire. Je parlais aussi de ce que j'attendrai d'elle et de ma façon de voir son tutorat. 

Elle fit lire certains de nos échanges à son homme et à son meilleur ami, qui avait d'ailleurs été son tuteur à une époque. Ils m'approuvèrent des deux mains. Son homme, (Hugo, dans son blog) aurait même souhaité que je commence tout de suite. Ce n'est pas possible, n'étant libre qu'à partir du quinze octobre. Gabriel assurerait donc l'intérim durant cette période.

Je découvrais Lucie au fil de nos échanges très fréquents. Je compris vite qu'au fond d'elle même, c'était une personne merveilleuse, comme je le supposais déjà, au regard de ses écrits. Mais c'est aussi une enfant gâtée qui a vraiment besoin d'être cadrée sur de nombreux points. La tâche n'allait pas être facile, j'en étais conscient. Pour autant, je voulais relever le défi. J'ai donc accepté la responsabilité de ce tutorat qui entrera vraiment dans sa phase active d'ici quelques semaines. Nous continuons à échanger. Je lui ai dit que je la considèrerai comme ma fille durant ce tutorat. De fait, elle aurait pu l'être. Elle est ravie de cette vision des choses de ma part. Comme elle a déjà un papa, elle a donc choisi un petit nom qu'elle ne donne qu'à moi : "Baay" (prononcer "Baï"). J'ai trouvé cela extrêmement touchant.

Ici, je dois dire une chose : plus je découvre Lucie, plus je suis fier et honoré qu'elle m'aies choisi et je l'en remercie, d'ores et déjà.

J'avoue ne pas être aussi serein devant ce tutorat que j'en ai l'air, mais je ferai en sorte de me donner les moyens pour que ça fonctionne, quelque soient les efforts à fournir. L'avenir nous dira si cela portera ses fruits.


A suivre donc...

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