Ma mère est une garce. Je ne lui pardonnerai jamais ce qu’elle vient de me faire ! Impossible qu'elle me traite ainsi, moi, sa fille unique ! Je fais tout ce qu'il faut pour lui être agréable : je travaille bien à l'école, j'ai de super notes et je suis sage (presque) tout le temps ; cependant, avec cet acte, elle vient de déclencher la guerre : je vais lui faire une misère sans nom ! Elle va regretter ce qu'elle m'impose ! Si elle change les règles du jeu, moi aussi ! Fini la petite fille modèle, fini celle qui caresse toujours tout dans le sens du poil ! Ça va être la guerre !
Je m'appelle Aby Lucille de Montencourt, j'ai vingt ans. Je suis la fille unique d’une riche héritière qui s'est mariée avec un fils d'ouvrier devenu cadre. Je suis née de leur union sans avoir rien demandé.
Nous vivons dans un château du XVIIème siècle revendu à mes parents pour une bouchée de pain, sous prétexte que c' était trop cher à entretenir. Puisque le château est beaucoup trop grand pour nous, mes parents en ont fait un gîte façon chambres d'hôtes louables à la nuit, à la semaine voire même au mois. Cela nous rapporte une sacrée fortune, confirmant notre statut de famille aisée.
Des célébrités viennent régulièrement chez nous car mes parents se sont arrangés pour que le coin soit calme et à l'abri des regards indiscrets.
Mon père et ma mère m'ont élevée dans cette société mondaine pour que j’en adopte les codes, le but étant que je reprenne les affaires familiales.
Je fus une vraie petite fille modèle jusqu'à mes dix-sept ans. C'est après que ça se gâte : je suis tombée amoureuse de Thibault, un gars de mauvaise réputation. Avec Thibault, j’ai découvert la vraie vie et la liberté. Je me suis alors mise à piquer du fric à ma mère, à fuguer la nuit, à boire de l’alcool sans modération et à tester la drogue (bien que le test se soit avéré non concluant).
Avec toutes ces bêtises, je me suis forcément faite pincer. Puisque les quelques remontrances habituelles n’ont pas suffi, mon père a littéralement craqué : il m’a collée une fessée ! Je vous jure que ce n’est pas une blague… Inutile de préciser que je n’ai vraiment pas apprécié de me retrouver en travers de ses genoux la culotte baissée en train de me faire claquer les fesses devant les différents employés présents ! Rien que pour cela, déjà, j’en veux à mort à mon père. Si cette fessée a ralenti mes frasques, elle ne les a pas fait disparaître
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Il y a quelques semaines, mes parents en ont eu marre : ils ont pris une décision féroce à mon encontre pour que ça s'arrête complètement et que j’entre de nouveau sur le droit chemin. Ils m’ont pris un précepteur ! Un type qui sera là pour me surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre ! De plus, il ne sera pas là que pour me surveiller. Il se chargera aussi de me faire faire mes devoirs, de me faire suivre mes cours (car dorénavant, tous mes cours auront lieu par correspondance et en visioconférence) et faire en sorte que j’ai une attitude digne de mon statut social
Je ne vais pas me laisser faire aussi facilement. Il n'est pas encore là que je lui prévois déjà une vie d'enfer. Je vais tellement le dégoûter qu'il démissionnera ! Hors de question que je cède ! C'est ma vie, pas celle de ma mère ou celle de mon père ! Je ferai ce que j’en veux !
Ce nouveau précepteur doit arriver à la maison aujourd'hui à seize heures. Autant vous dire que je l'attends de pied ferme.
Je suis dans ma chambre, ma mère toque à la porte de celle-ci (je dois lui reconnaître qu'elle a toujours été hyper respectueuse de mon intimité).
"Aby, Monsieur Marc vient d'arriver, il est temps de vous présenter à lui.
- J'arrive, dis-je à contrecœur, n'ayant vraiment pas envie de le rencontrer."
Je descends les escaliers et finis par apercevoir l'homme en question. Cependant, je m'arrête net à cinq marches du rez-de-chaussée. Ce mec est tout simplement canon ! Je ne lui donne pas plus d’une trentaine d'années, grand, brun, les yeux clairs (je n’arrive pas à distinguer clairement la couleur depuis l’endroit où je suis) et il semblait avoir un corps d’Apollon : tout ce qu’il faut, là où il faut. Ni plus, ni moins !
Je finis de descendre l'escalier, hésitante et toute timide. Par chance, c'est ma mère qui fait les présentations, j'aurais bien été incapable de dire quoique ce soit en cet instant, tant j'étais surprise et troublée.
Les présentations faites, il demande à ma mère une pièce où nous pourrions nous isoler pour faire plus ample connaissance en tête-à-tête. Pour le coup, moi qui avais prévu de lui faire la misère dès le début, je suis un peu décontenancée. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi beau. Il allait pourtant falloir que je me ressaisisse : hors de question de lui obéir malgré sa beauté excessive.
Nous nous installons dans le bureau de papa qui est absent pour son boulot.
Monsieur Marc m'invite à m'asseoir. Tout naturellement je choisis le fauteuil du bureau de mon père, j'y ai mes habitudes. Je suis surprise lorsque Monsieur Marc me désigne une toute autre chaise beaucoup moins confortable et sans accoudoirs, quoique luxueuse (comme tout meuble du château). Il en approche une autre pour la positionner juste en face de moi et s’assoit dedans. Il entame :
"Savez-vous pourquoi je suis là, Mademoiselle ?
- Très vaguement, mentis-je, sachant parfaitement la raison de sa présence.
- Bien, alors je vais préciser les choses : vous vous comportez comme une enfant gâtée. Vous avez reçu une très bonne éducation mais vous êtes en train de la gâcher avec le nombre inacceptable de bêtises que vous avez commises en très peu de temps. Il a donc été décidé par vos parents, qu'il fallait vous stopper dans la mauvaise direction que vous avez prise. Là est mon rôle. Je vous surveillerai en permanence jusqu'à ce que je sois sûr que vous prenez le bon chemin et ce, durablement.
- Ah ! m’exclamai-je. Et si je refuse de vous avoir constamment avec moi ?
- Mademoiselle, vous avez vingt ans et suffisamment de bagages intellectuels pour comprendre les enjeux de votre éducation. Vous êtes l’unique héritière d’une famille très importante et très implantée dans ce pays. Vous n’avez tout simplement pas droit à l’erreur, vous n’avez pas non plus le droit de refuser."
Je n’étais pas surprise pour un sou : depuis que je suis petite, ma mère me répète que ma vie appartient à ma famille et à l’héritage de celle-ci. Evidemment que je n’avais pas le droit de refuser : je suis née pour perpétuer l’héritage familial.
"Et c'est quoi le deal avec vous ? demandais-je sans être pourtant sûre de vouloir savoir.
- Vous m’obéissez au doigt et à l'œil ; et vous aurez toute mon approbation et mon soutien.
- Et dans le cas contraire ?
- Vous acceptez d'en subir les conséquences, quelles qu'elles soient !
- Quelles conséquences ? demandai-je fébrilement.
- Vous serez punie si vous me désobéissez. Je suis autorisé par vos parents à vous administrer tous châtiments corporels que je jugerai nécessaire dans la limite de ne jamais vous blesser physiquement de manière profonde ou durable.
- Ça veut dire quoi ce charabia ?
- Cela veut dire que je vous administrerai la fessée, Mademoiselle.
- Non mais c'est invraisemblable ! Je ne suis plus une gamine !
- A mes yeux et aux yeux de vos parents, vous en êtes une. D’ailleurs, vous ne montrez pas l’inverse avec votre attitude."
Je tombe des nues. Pour me faire cela, je n’adresserai plus JAMAIS la parole à mes parents. Plus jamais ! Je reconnais que j'ai un peu dérapé mais ce n’est pas une raison pour me coller un précepteur qui me corrigera à la moindre occasion !
"Dîtes à mes parents que je leur en voudrai toute ma vie !
- Vous les remercierez, Mademoiselle, à l’issue de mon passage.
- Qu’ils n’y comptent même pas ! Je ne suis peut-être pas parfaite mais je ne leur ai pas mené une vie d’enfer non plus !
- Vos parents ont de grands desseins pour vous, dit Monsieur Marc.
- Peu importe ! C’est ma vie !
- Toujours est-il que je vais effectuer le travail pour lequel vos parents m’ont engagé."
Mon nouveau précepteur sort soudainement du bureau de mon père, me laissant seule avec mes questions et ma colère contre mes parents. Monsieur Marc revient avec un dossier sous le bras : ça ne sent pas bon. Je sens que je vais avoir droit à un sermon en bonne et due forme car il doit avoir récupéré la liste de toutes mes frasques. Même si elles ne sont pas très graves, il y en a un certain nombre.
"Bon, commença-t-il, puisque nous allons désormais collaborer vous et moi, je vais vous énoncer quelques règles que vous aurez à respecter en ma présence à partir de maintenant. Premièrement, vous m’appellerez « Monsieur » ou « Monsieur Marc ». Deuxièmement, vous obéirez à tout ce que je vous demande. Évidemment, il n’y aura aucune demande excessive de ma part : rien qui ne sorte des clauses de mon contrat de travail. Enfin, vous ne me répondez que si je vous y autorise. Est-ce bien compris ?
- Qu’est-ce que c’est que ces règles ?! C’est n’importe quoi ! Je refuse totalement !
- Dans ce cas, je vais devoir vous punir, Aby !
- Hors de question !" protestais-je, décidée à lui tenir tête.
Personne ne m’a jamais parlé comme ça ! Ce n’est pas parce qu’il s’appelle « Môssieu Marc » qu’il m’impressionne !
Cependant, je n’ai pas le temps d’y penser très longtemps : je me retrouve déjà allongée de force en travers de ses genoux. Il me tient fermement, le bougre ! Je peux à peine bouger. Je ne sais même pas comment je me suis retrouvée là : tout est allé trop vite.
"Bien, reprend-il, il est temps que vous sachiez qui de nous deux commande. Lorsque je dis quelque chose, je ne plaisante pas, Aby !"
A ces mots, mon précepteur me balance six bonnes claques sur le pantalon, claques que je sentis passer ! A peine remise de ma surprise que six autres claques retombent sur mes pauvres fesses ! Diantre, ça fait mal ! Cependant, j’étais déterminée à ne pas lui faire le plaisir de céder.
"Êtes-vous prête à accepter mes règles ? me demande-t-il.
- Non ! grondai-je.
- Soit, puisque vous voulez jouer à ce jeu-là, nous allons jouer !"
Sans hésiter, il passe ses mains sous ma taille et déboutonne mon pantalon. Le voyant venir, je me débats ; mais il a une force bien plus grande que la mienne et m’immobilise. Je prends au passage quatre claques de plus. Monsieur Marc en profite pour baisser mon jean jusqu’à mes genoux entravant un peu plus mes mouvements. Là, mon précepteur entame une fessée très ferme. J’ai beau résister, arrive un moment où les larmes me montent aux yeux ; et ce moment fatidique où je rends les armes et je pleure, mes fesses me brûlent au-delà de ce que je peux supporter. Monsieur Marc arrête alors les claques. Je pleure comme une madeleine. Je n’ai jamais été punie comme ça. Même celle de mon père n’avait pas été aussi intense ! Je n’aurais pas dû m’opposer à Monsieur Marc. Il va falloir vraiment que je change de stratégie. Il a gagné. Cela fait une heure que je l’ai rencontré et je suis déjà matée.
"D’accord, j’accepte vos règles, lâche-je à contrecœur.
- Et vous n’avez rien d’autre à me dire ?
- …..
- Vous êtes sûre ?! appuya Monsieur Marc en me donnant une dizaine de claques très fortes sur mes pauvres fesses meurtries.
- Je suis désoléééééée ! pleurais-je de plus belle.
- Eh bien voilà ! conclut mon précepteur. Que d’efforts pour en arriver là ! Maintenant, allez dans votre chambre. Je viendrai vous y voir pour discuter sérieusement de la suite des évènements."
Je ne me fais pas prier, je me rhabille comme je peux et remonte dans ma chambre en espérant que personne ne me voie, ce qui par chance est le cas.
Le grand miroir dans ma chambre ne sert pas, d’habitude, à regarder l’état de mes fesses. Mais aujourd’hui, c’est sa fonction. Je me rends compte que mon derrière est rouge vif. Il ne m’a pas loupée, ce con ! Il m’a vraiment fait mal ! Il allait vraiment falloir que j’évite d’en prendre une autre ! Malheureusement, me connaissant, je sais pertinemment que ça va être très compliqué de respecter ce souhait. Je me jette sur le lit et je me lâche, je m’effondre en larmes, plus par vexation que par pure douleur.
A suivre...
J'adore ce prologue, j'espère que la suite va vite arriver
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