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Un tutorat inattendu (6)

Depuis quelques temps, maintenant, je vois Sarah très régulièrement et nous passons énormément de temps ensemble. Ce sont des moments privilégiés par lesquels notre relation sentimentale se renforce, notre complicité grandit et où nous apprenons à nous découvrir l'un l'autre. 

Mais pour autant, le tutorat continue et les items du tableau sont étroitement surveillés. Si certains sont parfaitement respectés et ne nécessitent plus qu'une surveillance légère, d'autres sont plus tendus et ont besoin de rappels réguliers. Nous nous retrouvons en général le jeudi soir. Je vais la chercher chez elle et la ramène chez moi pour le weekend, souvent prolongé jusqu'au lundi si elle n'a pas d'activité de prévue ce jour là. En réalité, nous essayons de passer le plus de temps possible ensemble, en tenant compte de nos obligations respectives. Pour moi, étant à la retraite (ou tout comme), c'est plus facile de m'adapter à son emploi du temps. Le fait que nous nous côtoyions autant et que nous vivions une relation sentimentale forte a quelque peu transformé la forme du tutorat. On peut dire qu'on est assez proche de la discipline domestique. Il n'en reste pas moins que cette discipline existe bel et bien et aucune indulgence de ma part n'est apparue en rapport avec les items établis. Je dirais même que je suis encore plus attentif à ceux-ci compte tenu des sentiments que je lui porte. 

Mais faisons un petit bilan. Premier groupe, les médicaments. C'est nickel, aucun oubli, donc, en ce qui me concerne, l'objectif est atteint. D'un commun accord et après discussion, nous conservons toutefois les items médicaments dans le tableau. Mais Sarah sait que tout oubli serait très sévèrement puni, donc elle fait très attention à ces points là.

Deuxième point : la glycémie. Ici, ce qui m'intéresse, c'est la tendance. Le contrôle est encore trop aléatoire et doit être fiabilisé. Mais pour qu'un test glycémique soit valable, il faut le faire à des moments précis de la journée, ce qui n'est pas toujours possible. Ceux-ci sont tout de même faits, mais les résultats sont parfois difficile à interpréter. C'est donc les points haut et bas sur lesquels je suis vigilant. Les écarts ont tendance à se réduire, mais ce n'est pas encore suffisant. Il faut donc travailler sur ce point, nous y reviendrons. 

Troisième point : le temps numérique. Il s'agit du temps qu'elle passe sur son ordinateur (hors activité pro), sur son téléphone portable, ou à regarder la télé. Pour mémoire, j'ai limité ce temps à huit heures par jour pour éviter les excès. Ce temps est très bien respecté à part une ou deux exceptions depuis le début du tutorat. Donc, là aussi, l'objectif est atteint.

Quatrième point : le couvre feu fixé à minuit en semaine (dimanche, lundi, mardi, mercredi, et jeudi) et à deux heures du matin les vendredis et samedis. Disons-le franchement : peut mieux faire et des rappels ont été nécessaires parfois.

Cinquième point : le grignotage. C'est un point extrêmement surveillé car il a des incidences direct sur sa glycémie donc, aucune indulgence sur ce point. D'ailleurs, Sarah me titille régulièrement sur ce sujet, du style :"Je vais acheter des pepitos et je vais tous les manger." me dit-elle parfois avec son air malicieux. Mais mon regard lui fait comprendre très vite que je ne plaisante pas avec ça, et les corrections sévères auxquels elle a eu droit pour grignotage refont très vite surface dans sa mémoire. Cela coupe court à toute discussion sur le sujet, la plupart du temps. Et quand elle insiste, elle se retrouve sur mes genoux pour un petit rappel cuisant. Mais je dois dire que les progrès sont considérables. Je suis donc content d'elle sur le sujet. Ma présence quasi au quotidien facilite aussi les choses, il faut le dire.

Sixième point : les exercices oculaires que je regroupe avec le port de lunettes. Un bon rappel à l'ordre a suffi pour remettre les choses dans le droit chemin. Donc les progrès sont là, même si je dois lui rappeler de temps en temps.

Septième point : le vélo. Là, clairement, c'est compliqué. Je lui demande de faire un minimum de huit kilomètres par jour, sachant que l'objectif, c'est douze. Le truc, c'est que je n'ai pas de vélo d'appartement chez moi. Donc impossible de réaliser son objectif. Je ne peux pas la punir pour absence de moyen. Donc on a trouvé une alternative : des exercices physiques ciblés en rapport avec son diabète. Nous avons trouvé une application qui fait parfaitement l'affaire. Du coup, si elle ne fait pas de vélo, elle doit faire ses exercices physiques. Les premières séances furent douloureuses car les abdos, quand ils ne sont pas entrainés, c'est très douloureux. Donc cet entrainement est progressif et je reste attentif à ses réactions. Elle a une vraie volonté de les faire.

Huitième point, et c'est carrément un point noir, même si des efforts sont constatés. Le rangement de son appartement. Pour être efficace, il va falloir que je mette la main à la pâte car la tâche est monumentale, elle n'y arrivera pas seule. Je vais laisser passer les fêtes de fin d'années et après, il va y avoir des changements avec une meilleure organisation. Sur ce point, je vais devenir intransigeant.

Neuvième point, c'était un point noir en nette amélioration. C'est la vaisselle. Quand j'ai rencontré Sarah, c'était une catastrophe. C'est nettement mieux aujourd'hui après quelques rappels très cuisants pour elle. Du coup, maintenant, elle fait attention. Nous ne sommes pas encore à l'objectif, mais les progrès sont réels. Je ne relâche pas ma surveillance pour autant.

Enfin, dernier point, mais non des moindres : son comportement, notamment vis à vis de moi. Si il n'y a pas de problème avec les autres, car d'un naturel réservée, Sarah prend un malin plaisir à me provoquer, autant par jeu que par défi, notamment sur une remontrance ou un reproche. Il n'est pas rare qu'elle me tire la langue ou, quand je lui fais une remarque, qu'elle réponde par un "gnagnagna !". J'ai du mal à accepter cette attitude. Après ce bilan, je raconterai une anecdote à ce sujet. Bref, j'ai du intervenir pour que cela cesse. Il y a le jeu, et il y a les choses sérieuses. 

Oui, nous jouons aussi, privilège de la vie de couple. Lors de ces jeux, il arrive que je lui donne une fessée relativement légère (mais suffisamment intense pour qu'elle la sente, tout de même). Cela fait partie de notre vie, mais l'un comme l'autre savons quand il s'agit d'une phase de jeu, ou d'une vraie phase disciplinaire.

Alors que je lui faisais un reproche sur ses exercices oculaires, elle me rétorqua que de toute façon, ces exercices n'étaient nécessaires que trois fois par semaine. Je le savais déjà. Jusque là, pas de souci. Sauf qu'elle rajouta que son orthoptiste avait dit que l'idéal était de les faire quand même quotidiennement. Et ça, je l'ignorais. Elle me l'avait soigneusement caché. 

"Pardon ? lui dis-je. Et tu ne me le dis que maintenant ?

- Mais trois fois par semaine, ça suffit, me répond-elle. Donc je ne t'ai pas menti.

- C'est quoi, pour toi, quelque chose que tu me caches ?

- Euuuh... mais c'est rien !

- Cela s'appelle un mensonge par omission, Sarah ! Que t'ai-je dit ? C'est quoi la base de notre relation ?

- Oui, je sais : pas de non-dits. Mais c'est pas grave, je les fais quand même, mes exercices.

- Tu m'as menti. Par omission, et sur les objectifs réels. En plus, tu prends ça à la légère. Tu comprends que je ne peux l'accepter.

- Mais non euh ! 

- Pourquoi tu ne me l'as pas dit dès le début ? On en a discuté en plus !

- Mais euh, parce que l'orthoptiste m'a dit que trois fois par semaine, c'était bon.

- Mais il t'a dit aussi que l'idéal était l'exercice quotidien. Tes yeux, c'est important. Mais plus que tout, je suis en colère à cause de ton attitude, de ton mensonge, même si il était par omission.

- Mais nooon, s'il te plaît, me dit-elle sentant venir la suite.

- Tu as très bien compris. Va te mettre au coin."

Sachant que refuser d'obéir ne ferait qu'aggraver sa situation, elle s'exécuta sans rechigner. Elle espérait ainsi que ce qui allait suivre inéluctablement serait moins douloureux. Je m'approche d'elle et lui baisse son collant et sa culotte. La voilà au coin, fesses nues à portée de ma main.

"Je ne veux plus que tu me caches des choses, la grondais-je en lui collant quatre bonne claques sur son postérieur.

- Ailleuuh !

- Tu récoltes les fruits de ton attitude, Sarah.

- Gnagnagna !"

Je lui en remets quatre de plus, coupant court à toute insolence.

Je retourne sur le canapé la laissant là à réfléchir à son comportement. Elle sait très bien que ces huit claques ne sont que la bande annonce d'un film qui va devenir cuisant pour elle.

Nous avons convenu que les cuisses étaient une limite, car elle est trop sensible à ces endroits. Je suis quelqu'un qui respecte les limites de chacun. La punition ne portera donc pas sur ces endroits là. En plus, je sais très bien que des claques sur les cuisses, cela peut faire très mal. Mais j'étais en colère par rapport à son attitude. Il fallait que la punition soit démonstrative, donc assez sévère. Je me levais et allais la chercher au coin pour la pencher sur mes genoux. Sarah est assez résistante, disons-le. Mais cela faisait un petit moment qu'elle n'avait pas pris une bonne correction. Sans parler de claques atomiques, la fessée que je commençais à lui donner pouvait être qualifiée d'intense, voire, de très intense. Elle dura trois minutes, ce ne fut pas très long, mais ce fut douloureux pour les fesses de Sarah qui avaient changé de couleur. Si elle ne pleure pas, cela ne signifie pas qu'elle n'accuse pas le coup de cette punition. Elle me promit que cela n'arriverait plus. Elle était vraiment désolée. Je lui pardonnais en lui faisant plein de câlins et elle ne m'en voulut pas, car elle était consciente qu'elle avait mérité cette fessée. Nos liens venait encore de se renforcer, certes dans la douleur, mais dans la complicité et le consentement total et intime.

Que ce soit dans nos jeux, dans nos partages, ou dans ces moments de discipline, mais aussi dans nos moments de tendresse, notre relation s'épanouit de plus en plus avec le temps, malgré nos fragilités, nos imperfections, nos doutes et nos questionnements. Nous construisons, petit à petit, et cela nous enrichit l'un l'autre.


A SUIVRE....

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