Samedi 18 décembre 2021....
Je vais chercher Sarah à la gare de mon petit village. Je suis très impatient de passer encore du temps avec elle. Nous avons beaucoup de mal à supporter nos séparations régulières et imposées. Mais nous ne voulons pas non plus mettre la charrue avant les bœufs et attendons d'être sûr de savoir comment cela se passe au quotidien avant de prendre la décision de vivre ensemble. D'autre part, des contingences d'évolution professionnelles pour elle sont à prendre en compte. Elle tient à son indépendance financière, même si c'est difficile dans sa situation actuelle. C'est quelqu'un qui fait attention à ses finances, même si elle n'hésite pas à se faire plaisir parfois. Au moins, c'est une chose que je n'ai pas à gérer, car je ne serai pas très bon dans ce domaine. Mais il y a d'autres points à gérer.
Sarah arrive donc à vingt heures trente ce soir là. Il y a quelque chose pour lequel je ne suis pas vraiment content : mardi soir, elle m'a désobéi. Je lui avais rappelé que son couvre feu était à vingt trois heures pendant sa formation. Il était vingt deux heures quinze quand je lui fait ce premier rappel. Elle n'avait pas encore mangé, et n'était pas douchée non plus. Je me mets un peu en colère et lui dit qu'il va falloir qu'elle se bouge pour rattraper le temps perdu. Mais la vaisselle n'est pas encore faite, quant aux exercices physique...n'en parlons pas. Revenons un instant sur ce fameux mardi...
Je la laisse gérer son temps en lui précisant bien que vingt trois heures est la limite à ne pas dépasser. Elle m'assure que cela sera respecté avec une pointe de mécontentement. Je ne la harcèle pas, mais j'ai des doutes. A vingt trois heures quarante et une, je lui laisse un SMS :
[ Tu es au lit ? ]
[ Euh...Non et je ne suis pas encore douchée non plus :-( ]
[ Te fâche pas s'il te plaît ]
[ Tu te dépêches de te mettre au lit, douchée ou non ! ]
[ Grrrr ! ]
[ Et tu ne discutes pas en plus, si tu ne veux pas que je me mette plus en colère que je ne le suis déjà !]
[J'y vais...]
Vingt minutes plus tard ....
[ Tu es toujours fâché ? ]
[ On réglera ça jeudi. Cela dépendra de ta conduite demain et après demain. Mais je t'aime, ne t'inquiète pas pour ça !]
[ J'arrive pas à dormir en sachant que tu es fâché !]
[ Je ne suis pas fâché contre toi, je suis fâché de ne pas être avec toi, ce n'est pas la même chose.]
Et c'était vrai. Si j'avais été près d'elle, elle se serait couché à l'heure, et en étant douchée, en ayant fait la vaisselle. On en discutera le jeudi suivant.
Le lendemain matin....
[ Bonjour, ma chérie, hier tu ne m'as pas donné ta glycémie.]
[Euh...j'ai oublié de la faire :-( :-(]
[ Grrrrr ! ]
Clairement, jeudi, ce ne serait pas possible de corriger cela chez elle. Cela attendra samedi soir. Mais c'était trop. Donc revenons à samedi soir.
Nous passons eu peu de temps dans les bras l'un de l'autre, trop contents de nous retrouver. Puis, à un moment donné, c'est l'heure d'aller se coucher. Je lui dit clairement que c'était le moment de discuter de ce qu'il s'était passé mardi soir. Elle prit sa mine désolée (elle sait très bien faire ça, si ça peut lui éviter une punition) :
"Mais nooon ! me fait-elle.
- Tu sais bien ce qui va arriver, on en a déjà parlé, n'est-ce pas ?
- Oui, continue-t-elle d'une petite voix.
- Bien. La chaise ou le lit ?
- Je préfère le lit, répondit-elle résignée.
- Bon, penche-toi sur mes genoux."
Elle s'exécute. Elle s'attend à une punition sévère. En vrai, ce ne fut pas très long, mais les claques que je lui mit étaient vraiment fortes, sans être pour autant monstrueuses. Certes, elle m'avait désobéi, mais elle s'était montrée plus raisonnable les jours suivant. Je devais en tenir compte. Elle la sentit passer tout de même et me promit de ne pas recommencer. Même si je doutais fort que cette résolution tienne dans la durée, la punition avait porté. Le lendemain, même les provocations habituelles avaient fortement diminué. Il faut dire que ce dimanche matin, suite à une réflexion insolente, elle eut droit à quatre coups de cravache, sans force excessive mais qu'elle avait bien senties aussi. Cela la calma jusqu'à ce que je la ramène au train ce lundi matin, afin qu'elle puisse suivre sa formation. Avant de partir, je lui fis, bien entendu, les recommandations d'usage, qu'elle me promit de suivre...ou pas, avec un petit air de défi, mais surtout cette envie de jouer une fois de plus avec moi. Mon regard lui en dit long sur le fait de me provoquer de cette façon... Et qu'elle le paierait à un moment ou un autre...
Nous nous séparons une fois de plus sur le quai de la gare avec une seule envie : repasser du temps ensemble, se retrouver encore et encore dans les bras l'un de l'autre. Arriver à une telle complicité est rare, nous nous en rendons-compte tous les jours. Le fait d'avoir intégré la discipline domestique à notre vie de couple naissante nous apporte un équilibre que nous n'aurions pas trouvé autrement, compte tenu de nos caractères respectifs. Sarah est timide, de nature, mais dès qu'elle se sent à l'aise avec quelqu'un, elle peut se montrer particulièrement joueuse. Il faut parfois la freiner fermement. Et pour ma part, j'ai besoin de m'occuper d'elle, d'être aux petits soins pour elle, lui faire plaisir. En même temps, prendre soin de quelqu'un veut aussi dire imposer des limites. Elle adore la manière dont je le fais, en étant à son écoute, en respectant ce qu'elle est et ses désirs. Cela crée une alchimie qui fait que cela fonctionne. Maintenant, nous devons confirmer et solidifier les choses. Nous nous y employons, l'un et l'autre...
A SUIVRE...
bonjour j'ai lu votre histoire que je trouve tres belle et aussi tres intense. ferez vous une suite. bonne soirée
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