Histoire fictive : une fille très spéciale 6

 Episode 6 : Ça se complique :

Une fois rentrés à la maison, ils s'installèrent sur le canapé pour un repos mérité après toutes ces émotions. Lisa avait envie des bras de Luc. Non qu'elle en soit amoureuse, elle ne savait même pas ce que c'était que d'être amoureuse, c'est un état qu'elle avait du mal à ressentir ou à comprendre, mais elle avait juste besoin de se sentir en sécurité. Elle se rapprocha de lui et posa sa tête sur son épaule. Luc la laissa faire.

Cette fille était différente des autres élèves qu'il avait pu avoir. Certaines étaient attachantes, d'autres moins mais Lisa avait quelque chose de particulier et ça lui plaisait. Elle n'avait pas ce côté chipie des autres. Elle ne le provoquait pas. Elle faisait des bêtises mais pas par esprit de contradiction ou de rébellion, comme beaucoup d'autres qui refusait l'autorité. C'était tout le contraire, elle avait besoin de cette autorité.

En fait, cela allait plus loin que ça. Lisa, la tête posée sur l'épaule de Luc, réfléchissait. En dehors de la résolution de ses problèmes, que cherchait-elle réellement, qu'est-ce qui la faisait vibrer, chez Luc Renan ? En tournant et retournant la question dans sa tête, une évidence se fit jour : elle aimait le sentiment d'être vraiment punie. Avant Luc, la fessée la faisait jouir à elle toute seule. Mais les fessées de Luc ne l'excitait pas, elles la rendaient contrite et désolée de ses bêtises. Elle se sentait punie et en définitive, c'est ce sentiment là qui l'excitait bien plus. Il y avait le fait qu'elle ne décidait de rien, elle était prise en charge. Elle n'avait juste qu'à obéir. Elle aimait ça. Elle mit cela en rapport avec ce qu'elle avait vu chez Michel et Isa. Et elle comprenait. Mieux, elle avait envie de la même chose.

Luc, pour une raison qu'il ne s'expliquait pas, prit Lisa dans ses bras et la serra tendrement. La jeune femme ne demandait que ça. Une fois que Luc l'ait libéré de son étreinte, Lisa lui fit part de ses réflexions du moment pour avoir son avis. 

"La discipline domestique, c'est une autre dynamique, lui répondit-il. Et ce dont tu parles va encore plus loin, il s'agit de soumission. Tu ne décides plus rien, c'est ton dominant, comme on dit, qui décide de tout. Le vivre au quotidien implique une relation forte que nous n'avons pas, du moins pas encore.

- C'est pourtant quelque chose qui me correspond, dont j'ai envie, mais je ne l'envisagerais pas si ce n'est avec vous, monsieur.

- Rhooo, j'en ai marre que tu m'appelles monsieur et que tu me vouvoies. Tu n'es pas comme les autres. Tu mérites mieux qu'un tutorat. Tu voudrais être mon amie avant d'être mon élève ?

- Oh oui, mais du coup... Le tutorat ?

- Continue, mais ce n'est plus le tuteur qui corrigera tes bêtises, mais un ami qui tient à toi.

- Ooooh ! D'accord Luc, dit-elle toute émue de la tournure que prenait la relation.

- J'aimerais que tu prennes ta douche et que tu te changes, tu seras mieux en short léger.

- D'accord, mais j'en ai pas.

- Je vais t'en fournir un.

- J'ai besoin de faire une machine aussi, je n'aurai jamais assez de culotte.

- Combien il t'en reste ?

- euuh trois ou quatre...

- En une journée tu as consommé quatre culottes ?

- euuuh oui...

- Alors tu devras les laver à la main, Lisa. Les machines, c'est le samedi uniquement pour nous. Question de répartition de la charge énergétique. Je te rappelle que nous ne dépendons de personnes, nous ne sommes pas raccordés au réseau électrique classique.

- Bon, d'accord, je les laverai à la main." dit Lisa un peu boudeuse car déçue. Luc la retourna et lui donna quatre claques sur ses fesses nues avant de l'envoyer à la douche. C'est donc les fesses un peu brûlantes qu'elle se déshabilla dans la salle de bain. Elle ne put s'empêcher de regarder ses fesses légèrement colorées. Avant, elle aurait été excitée par la fessée, maintenant, son excitation arrivait après. C'était sans doute dû à l'intensité des fessées que donnait Luc. Mais ce n'était que retarder les choses. Mine de rien, elle aimait sentir la brûlure de chacune des claques qui tombaient sur ses fesses. Devenait-elle maso ?

L'eau ruisselait sur son corps. Cela lui fit du bien, elle caressait ses hanches puis ses fesses, une main ne put se retenir d'aller explorer son intimité. Durant un long moment, elle était perdue dans la douceur de ses propres caresses. Elle obtint sans difficulté l'orgasme libérateur. Cela faisait deux jours qu'elle ne s'était pas caressé et cela lui fit un bien fou. 

Elle sortit de la douche et fila dans sa chambre encore nue. Elle vit sur son lit la tenue choisie par Luc. Une culotte, un tee shirt pastel et un short très très court. On lui voyait le bas de ses fesses, cela la rendait très sexy. Heureusement qu'elle portait une culotte. Sans, elle avait l'impression qu'on aurait pu voir son sexe, pour peu qu'elle écarte les jambes. En vrai, le short était bien coupé, et on ne voyait rien.

Elle sortit de la chambre et retrouva Luc au salon. 

"Tu sais faire la cuisine, Lisa ? Demanda Luc. 

- Un peu, tant que ça reste simple.

- OK, tu veux bien nous préparer quelque chose pour ce soir ?

- Euh, il faut que je regarde ce qu'il y a.

- Je t'en prie..."

Lisa se leva et commença à fouiller dans le frigo et les armoires. Elle commença par faire une salade de tomate et concombre, le tout, juste avec une pointe de sel et un filet d'huile d'olive. Puis elle entreprit de préparer des entrecôtes avec des pommes de terre rissolées. Comme ces dernières étaient surgelées, elles les prépara en premier. 

"Luc, l'entrecôte, la cuisson ?

- Saignante, s'il te plaît, Lisa.

- Ça roule."

Une fois ses plats prêts, elle dressa les assiettes et les porta à table. Pour Luc, le fait que Lisa fasse la cuisine était un test. Après le repas, il contrôlera que la cuisine soit propre et bien rangée comme elle l'a trouvée.

Lisa s'était bien débrouillée. Le repas fut délicieux. En dessert, elle avait préparé des îles flottante. Une pure merveille ! Cette fille avait des atouts pour un homme, c'était certain. Il se demandait comment n'avait-elle pas trouvé chaussure à son pied. Il lui posa la question.

"Ben comment tu fais pour construire une vie avec un homme qui va tôt ou tard vouloir un enfant de toi et que tu ne peux pas lui donner ?

- Ooh. Je suis désolé, Lisa. Tu veux m'en parler ?

- Oh, c'est simple : déficit hormonal, la machine à fabriquer des bébés ne s'est jamais mise en marche. Il y a toutes les pièces et le carburant aussi. Mais il manque un élément essentiel pour que ça puisse démarrer.

- Et il n'y a aucune solution pour combler ce déficit ?

- Il y a eu des tentatives mais ça m'a déclenché des réactions de défense de la part de mon corps, j'ai failli en mourir. J'ai développé une toxicité cardiaque à une des hormones nécessaires au déclenchement du cycle de la vie. Donc c'est impossible. Et en plus, ça a échoué.

- C'est pour ça que tu parais toujours être une adolescente ?

- Ouais, ça a bloqué ma croissance et ça a amplifié certains phénomènes, comme ma libido. C'est comme ça que je suis devenue hyper sexuelle. Et pourtant, je suis vierge. Va comprendre !

- Oh? Tu n'as jamais couché avec un homme ?

- Non, et pour le moment, je n'ai pas trouvé celui avec qui je veux le faire. Choqué ?

- Non, simplement surpris. Mais tu as raison. Tu dois choisir le bon, celui avec qui tu auras vraiment envie de le faire."

Lisa ne pouvait pas lui avouer encore que sa liste de candidats était tellement courte qu'elle ne comportait à ce stade, qu'un seul nom, le sien. Luc était le premier homme dont elle avait envie, indépendamment de ce qu'elle pouvait ressentir pour lui. D'ailleurs, que ressentait-elle ? C'était une figure d'autorité, mais aussi rassurant, protecteur, et pourtant pas comme un père, c'était autre chose... Un... mentor, un ami, ça oui. Mais après... Elle ne saurait définir ce qu'elle éprouvait pour Luc. Pourquoi les relations humaines étaient si compliquées ?

Luc se leva pour se faire un café. Son visage changea d'expression lorsqu'il vit l'état de la cuisine. Ce n'était qu'à peine nettoyé, et les ustensiles étaient restés là où ils avaient servi. 

"Lisa ! Enlève tout de suite ton short et ta culotte !

- Mais.... Pourquoi ?"

Luc revint vers Lisa d'un pas rapide, l'attrapa par le bras la forçant à se lever, lui baissa le short et la culotte lui-même et lui assena une bonne dizaine de claques sur ses fesses. 

La jeune fille n'eut pas le temps de réagir. Ses fesses lui brûlaient déjà horriblement, les pleurs vinrent tout de suite. 

"Quand je te demande quelque chose, tu le fais sans discuter !"

Lisa pleurait déjà à chaudes larmes. Elle savait au ton de Luc que ce n'était que le début. Elle finit par complètement enlever son short et sa culotte. Luc l'emmena dans la partie cuisine.

"C'est quoi, ce bazar. Quand tu fais la cuisine, tu nettoies et tu ranges au fur et à mesure. C'est clair ?

- Oui, Luc.

- Donc maintenant, tu vas nettoyer et ranger tout ça !" Il appuya sa consigne par une dizaine de claques supplémentaires sur les fesses de son élève. Celle-ci pleurait de plus belle, mais elle commença à nettoyer et à ranger. Décidément, la main de Luc était redoutable. Il allait vraiment qu'elle se batte contre elle-même pour que cette situation ne se reproduise pas. En plus, ça ne lui prit pas longtemps, quelle idiote de ne pas l'avoir fait de suite. Une fois terminé, Luc la repris par le bras :

"Alors? C'était si compliqué ?

- Non, Luc, répondit Lisa entre deux sanglots.

- Bien. Tu vas rester cul nu pour le reste de la soirée, comme ça, j'aurai tes fesses à disposition si nécessaire."

Puis il prit Lisa dans ses bras pour la réconforter. Elle appréciait ce moment. Il n'y avait plus de sermon, il n'était plus fâché, tout était pardonné. Elle se laissa aller et le serra même assez fort dans ses propres bras. Luc comprit assez vite qu'il se passait quelque chose, même si cela restait très flou. Même lui en était perturbé. Jusqu'ici, avec les autres filles, il faisait son boulot mais ne s'attachait pas à elles. C'était des "clientes", c'était les affaires. Avec Lisa... Il s'attachait à elle. En plus, c'était loin d'être un boudin ! C'était une très jolie fille, petite, certes mais très bien proportionnée. Quand elle était cul nu comme elle était à ce moment précis et les fesses rouges, il y avait quelque chose de troublant qui se produisait en lui.

Lisa s'apaisait. Elle ne pleurait plus. Elle aurait pu quitter les bras de Luc mais elle essayait de profiter au maximum de ce moment rassurant. Elle ne voulait plus rien décider, elle voulait juste être prise en charge, ne plus avoir à décider de sa vie. Elle imaginait bien que Luc ne voudrait pas s'encombrer d'une fille comme elle.

"Tu te verrais vivre dans un endroit comme celui-ci ? Lui demanda Luc.

- C'est un endroit qui me conviendrait assez, mais pour le travail, ce serait compliqué. Cela voudrait dire abandonner mon rêve de devenir avocate.

- Pas forcément, il n'y encore aucun avocat, ici et il y en aurait bien besoin, ne serait-ce que pour régler des litiges internes à la communauté.

- Pourquoi tu me poses cette question ?

- Hum... Pour rien, pour rien..."

Luc caressait doucement les jambes de Lisa. Elle avait une peau très douce. Lisa ne voyait aucun inconvénient à ce que Luc la caresse ainsi. Elle aurait même voulu qu'il soit plus audacieux mais n'osait le lui dire.

"Il est l'heure de te mettre au lit, jeune fille."

Lisa quitta les bras de son tuteur à regret et alla dans sa chambre.

Suite au prochain épisode...