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Essai sur la fessée - 1

Préambule :

Ceci est un essai sur cette pratique de la fessée entre adulte consentant. Ce n'est, évidemment, que mon point de vue et je ne prétends pas détenir une vérité quelconque. Ce ne sera pas non plus un mode d'emploi, même si parfois, je pourrai donner des conseils issu de mon expérience. Les histoires de ce blog font déjà état de cette expérience, donc je ne reviendrai dessus qu'à titre d'exemple ou de citations. Je ne vais pas non plus me présenter ici. Les autres textes de ce blog sont disponibles pour apprendre à me connaître un peu mieux si le lecteur le souhaite. Je vais toutefois faire l'état de ma façon de pratiquer, car je crois que cela peut aider des personnes qui voudraient se lancer dans cette activité.

Je n'ai pas fait de plan, à proprement parler, pour cet essai. Je le fais au fur et à mesure que mes idées se mettent en place. J'espère que ce ne sera pas trop brouillon ou décousu. Mais je privilégie le naturel et la sincérité plutôt qu'un style dogmatique car la fessée est tout sauf dogmatique à mon sens. Ainsi donc, abordons ce sujet honteux de la fessée.


Pourquoi pratiquer la fessée en tant que donneur :

La réponse pourrait être simple, le désir, l'aspect sexuel, la domination, par exemple. En réalité, en ce qui me concerne, c'est un peu plus compliqué. La pratique de la fessée n'a jamais été pour moi une évidence. Je l'ai subie en étant enfant et cette association a été difficile à briser. La fessée entre adulte consentant n'a rien à voir avec la fessée donnée à un enfant. Je tiens particulièrement à ce que cette différence soit faite une fois pour toutes. La fessée donnée à un enfant, c'est de la violence éducative. Celle-ci ne rentre pas dans les valeurs que j'essaie de partager. C'est dit et je n'y reviendrai plus dans cet essai. Il n'empêche que briser cette association a pris des années en ce qui me concerne. J'ai toujours vécu des relations sentimentales "vanille", c'est à dire normales, on va dire, même si quelques petites tapes sur les fesses pouvaient intervenir et c'était toujours lié à l'acte sexuel. Alors comment tout a basculé ?

Suite à des soucis de travail, j'ai fait une grosse dépression. Au cours de celle-ci, je me suis profondément remis en question et notamment sur mes propres désirs. Cette introspection a ravivé un désir que j'avais depuis mon adolescence, celui de la fessée sans être fixé sur l'envie de la recevoir ou de la donner à ce moment là. Ce désir est devenu si important que je me renseigne sur des sites internet dédiés. Sachant qu'en France, ils ne sont pas pléthore, je me rabats sur des sites anglophones car la fessée y est une pratique culturellement bien implantée. Évidement, je vois des personnes se faire fesser assez sévèrement. La question que je me pose est comment est ce qu' on arrive à accepter cela, cette douleur, mais encore plus l'humiliation d'être fessé. La question est assez complexe car chacun est différent. En lisant les différents témoignages des uns et des autres et en discutant beaucoup en direct aussi, il y a une idée qui se détachait de plus en plus : la fessée pouvait être dissociée de tout acte sexuel, aussi bien sur le plan physique qu'émotionnel. C'était même la majorité des cas. Ceci me surprit de prime abord, toutefois, cela me convenait très bien. Une autre chose qui m'a frappé et que je trouve très sain, c'est la reconnaissance de la faute avec l'acceptation de la fessée et/ou l'expression claire du désir d'être fessé. C'est tout le concept du consentement. Il n'est jamais acquis au départ mais pour chaque action. Cela me rassurait. On était plus sur de la violence ou de l'agression mais bien sur un acte voulu par les deux partenaires.

Après quelques incursions dans le bdsm avec des relations dominants/soumises en testant les deux facettes, je me suis rendu compte que ce qui me correspondait était d'être donneur (ou fesseur) dans un cadre disciplinaire. Les raisons étaient simple. Je faisais déjà du coaching dans le milieu du spectacle après avoir été formateur aéronautique (avec tous les impératifs de sécurité qu'on imagine). Faire du tutorat (donc du coaching) en y associant la fessée était donc une option naturelle pour moi. C'est ainsi que je m'inscrivais sur un site dédié. Quelques temps plus tard, j'avais ma première expérience en tant que fesseur. Ce fut le début d'une merveilleuse aventure.


La fessée, un mode de vie ?

Au fil de mes rencontres, j'ai commencé à discuter avec une fille qui était dans la détresse. Sa vie devenait chaotique et le fesseur qui l'a suivait trop peu disponible. Après six mois d'échanges, nous nous rencontrons et je commence son tutorat. Notre relation était très forte et il s'en est suivi que nous sommes tombés amoureux l'un de l'autre. Le tutorat était devenu de la discipline domestique et un mode de vie. C'était notre choix que de vivre ainsi. Est-elle ma soumise pour autant ? Certes non. Mais le cadre rassurant que je lui offre la comble. Quant à moi, le fait de pouvoir la voir progresser me comble tout autant. Mais la fessée reste quelque chose que nous séparons de toute activité sexuelle et c'est très bien ainsi. Cela évite des interprétations ou des situations qui pourraient être malsaines pouvant conduire à une forme de non consentement, autrement dit d'agression.

Et le plaisir, dans tout ça ?

C'est la grande question. Le plaisir est avant tout, pour moi, de pouvoir apporter quelque chose à quelqu'un, satisfaire les besoins et les désirs de cette personne. C'est donc intellectuel, cérébral. Et puis, il y a le contact de la peau de ma main avec celle des fesses de ma partenaire. Il y a l'observation et le ressenti de ma partenaire. Et il y a tout ce qu'il peut y avoir après la fessée, les câlins, la tendresse... Voire plus... (même si je ne me focalise pas dessus).

Alors chacun y trouve son propre plaisir du moment que cela reste dans le respect de l'autre, maître mot de cette activité si particulière...


Fin de cette première partie. 

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