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Essai sur la fessée - 2

 Deuxième partie :

Pour cette deuxième partie, je vais utiliser le style question-réponse ou des affirmations entendues ou lues que je confirmerai ou infirmerai.


La fessée, c'est une pratique archaïque. 

En tant que punition non consentie, non désirée, oui, c'est vrai, c'est une agression, et c'est même considéré comme une agression sexuelle puisque touchant à des parties de l'anatomie considérées comme étant sexuelle. Maintenant qu'on a dit ça, lorsque celle-ci est consentie, ce n'est plus la même chose. Elle devient alors un instrument de plaisir et de bien-être. Même une très sévère fessée peut procurer du plaisir à celui/celle qui l'a reçoit.


C'est quoi, le consentement en matière de fessée ?

C'est exactement le même que pour un rapport sexuel. Il doit être clair. Toutefois il peut prendre diverses formes.

"Tu comprends que tu as fait cette bêtise et que tu dois être punie pour ça ?

- Oui, je comprends et j'accepte d'être punie."

Si le consentement n'est pas formalisé, il reste clair et sans ambiguïté. Par contre, un non ferme devra être respecté, sans quoi, il s'agit d'une agression. 

Bien entendu, et ça fait partie du jeu, il peut y avoir tentative de négociation. 

Dans le concept du consentement, il doit être établi clairement en amont la manière que peut prendre ce consentement (la forme) et ses limites (ce qu'on peut faire ou pas). Il est donc essentiel de discuter longuement avec son/sa partenaire pour savoir jusqu'où on peut aller.

La fessée, c'est juste sur les fesses ?

Bonne question. C'est à définir avec son/sa partenaire. Mais il y a des zones qu'il faut éviter à tout prix au risque de causer de graves blessures, surtout avec des instruments.

A éviter absolument le haut des fesses à cause de la proximité du coccyx qui peut descendre assez bas chez certaines personnes ce qui peut provoquer des douleurs intenses au niveau du dos. Le dos évidemment et tout ce qui se trouve dans cette zone. Un coup ma placé et on peut se retrouver avec une paralysie. 

Le milieu des fesses, le bas des fesses sur toute leur largeur est donc à privilégier. Dans cette zone, il y a peu de risques de blessures durables ou profondes. Suivant la force des impacts, de petits vaisseaux capillaires peuvent éclater toutefois même avec des coups peu appuyés suivant les peaux. À ce propos, il ne faut pas hésiter à préparer la peau des fesses avec une crème hydratante et un peu grasse. La fessée n'en sera pas moins douloureuse ni marquante, mais peut éviter que la peau ne se fende, et donc éviter des saignements de surface. 

Plus bas, la jonction entre les fesses et les cuisses est un endroit assez sensible, donc à réserver à des fessées sévères. Idem pour l'arrière des cuisses et l'intérieur de celle-ci. Cela reste toutefois des zones sûres. C'est juste très douloureux, pensez-y. De plus, que ce soit en robe ou jupe courte, les rougeurs et autres marques risquent de se voir. Je ne parle même pas du short.

Enfin, éviter tout impact au-dessus de la ceinture. On peut occasionner de très graves blessures, y compris invisibles (hémorragies internes), et bien sûr le visage et la tête, d'une manière générale.

Les fessées sont toutes les mêmes et ça fait toujours mal. 

Ben non. Chaque fessée est différente et elles ne font pas toutes mal. On a l'habitude de les classer quand même par type, mais cela reste très souple. 

L'érotique, la plus utilisée car souvent en préliminaire de l'acte sexuel, soft en général, c'est une fessée destiné à exciter son/sa partenaire.

La fessée dite de maintenance : c'est une fessée progressive qui permettra à son/sa partenaire d'apprendre à gérer sa propre douleur. Le fesseur devra être attentif aux réactions de son/ sa partenaire et être à l'écoute de ce qu'il/elle ressent. Cela permet de tester les limites.

La fessée dite disciplinaire ou punitive : la plus commune avec l'érotique. Celle-ci est là pour corriger une faute ou une bêtise. Elle doit donc être dissuasive. C'est la fessée douloureuse par définition.

La fessée de relâchement émotionnelle : prudence avec cette fessée qui peut être particulièrement douloureuse pour la personne qui la subit. Le but est de faire craquer la personne receveuse afin qu'elle puisse relâcher ses émotions. Cette fessée doit être demandée explicitement par la personne qui va la recevoir. Le donneur doit être expérimenté et rester très attentif aux réactions de la personne qui la reçoit. Cela ne fonctionne pas toujours, il faut donc savoir s'arrêter avant que cela ne soit mal vécu car trop intense et surtout ne pas insister. Le donneur doit rester dans un esprit particulièrement empathique. La discussion s'impose très en amont. Après cette fessée, il est important de s'occuper émotionnellement de la personne receveuse (soins, câlins, réconfort... Etc...). 

Comme je l'ai dit, chaque fessée est différente et dépend autant du donneur que du receveur. Le maître mot est discussion et échanges de ressentis. 

La fessée est un jeu :

Encore une vaste question et cela dépend comment on prend cette question. Dans la mesure où c'est une pratique consentie entre adultes avertis et informés, on peut dire que oui. Mais ce n'est pas aussi simple. Certains vont jouer un rôle en adoptant une attitude qui va provoquer la fessée car il y a une envie à ce moment là. La personne sait très bien qu'elle va recevoir cette fessée et la désire. C'est d'ailleurs une forme de consentement implicite dès lors que cette pratique a été décidée et discutée en amont. Je vais dire que c'est la pratique la plus courante. Mais ce n'est pas la seule. J'ai régulièrement des demandes de personnes qui souhaitent atteindre des objectifs dans leur vie mais qui n'ont pas toujours suffisamment de discipline personnelle pour y arriver. Pour ces personnes là, la fessée est un moyen de les obliger à faire les efforts nécessaires pour y arriver. On parle alors de tutorat, et ce n'est plus à proprement parler un jeu, car on influe sur la vie de la personne. Et puis il y a les personnes qui ont un réel besoin (ce n'est plus simplement une envie ou un désir) de la fessée pour se sentir cadrée et rassurée. Elles expriment se besoin assez clairement. Le consentement (discuté très très en amont) et général et durable. Ici, seul la confiance entre partenaire joue, et cela devient un mode de vie à part entière. Cette situation est assez rare, mais elle existe. Cela est souvent possible avec des personnes dont les liens affectifs sont très puissants, voire fusionnels.


Dans cette partie, j'ai essayé de répondre à certaines questions. Si vous en avez d'autres, n'hésitez pas à les poser en commentaire, je les ajouterai à ce texte et essaierai d'y répondre. 

Commentaires

  1. Bonjour
    Je me retrouve tout à fait dans votre vision de la fessée. Moi je la reçois et je la donne, mais pas à des hommes, je ne fesse que des femmes. Quand mon compagnon me fait venir devant lui et me demande si je sais pourquoi, je sais que das les minutes qui vont suivre mes fesses vont changer de couleur et gagner quelques degrés. Sauf si j'ai mal lu, vous ne faites pas référence à la honte. Pour moi, c'est indissociable de la fessée. Que ce soit par des paroles, l'obligation d'une position, que la fessée soit donnée en présence de tiers connus ou inconnus. J'ai presque 70 ans et j'aime toujours présenter mes fesses. J'aime bien être consolée ensuite même si un petit séjour au coin me fait toujours autant mouiller

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  2. Merci pour ce commentaire. Cela fait plaisir que de nouveaux lecteurs s'intéressent à mon blog.
    Je parlerai de la honte dans une partie dédiée car c'est un sujet à part entière, vous en conviendrez.
    Je vous suggère aussi à lire mes autres histoires et à les commenter... C'est toujours agréable à lire et c'est motivant. Merci à vous.

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