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Essai sur la fessée - 3

Troisième partie de cet essai...


J'avais écrit que je ne ferai pas de mode d'emploi de la fessée. Mais devant la demande, j'ai changé d'avis. Ce mode d'emploi n'est pas à suivre à la lettre. C'est surtout l'esprit de celui-ci qui compte car chaque personne est différente et ressent les choses à sa manière.

Dans cette troisième partie, je vais m'attacher à une forme de fessée, celle qui est attachée à une dynamique de provocation et de jeu où la fessée est quand même bien réelle et possiblement douloureuse, l'un n'empêche pas l'autre.

Voyons un cas simple où je rencontre ma partenaire pour la première fois et nous nous rencontrons car elle a quelques bêtises à se reprocher, disons une qui n'est pas bien grave et l'autre un peu plus sérieuse. 

Cela paraît évident mais, je ne vais pas la coucher sur mes genoux dès qu'elle va arriver. Nous commençons par faire un peu plus ample connaissance en discutant de sujets divers et variés qui n'ont rien à voir avec la raison de sa venue. Au bout d'un moment, je finis par lui poser la question : "Bien, raconte moi pourquoi tu fais appel à moi ?

- J'ai fait quelques bêtises...et je crois que je mérite une punition."

Cela peut paraître anodin comme réponse mais en fait elle est très importante. C'est la première étape de son consentement pour ce qui va suivre. Toutefois, je considère à ce stade que c'est insuffisant pour agir.

"Quelles bêtise ? Je demande.

- Euuuh...ben je me suis couchée trop tard et je me suis réveillée en retard pour le travail le lendemain. Ça ne m'arrive que très rarement.

- D'accord, et l'autre bêtise ?

- Ah hum... Euuuh tu ne vas pas aimer...

- Je te conseille de me le dire si tu ne veux pas aggraver les choses...

- Oui, oui, j'ai utilisé mon téléphone en conduisant. Juste une fois, hein ?

- Bien, nous allons reparler de tout ça. Je vais commencer par ton retard. Ton travail, c'est important, c'est ce qui assure ta survie financière. Tu ne peux donc pas te permettre de te faire mal voir en étant en retard, on est d'accord ?

- Oui.

- Comme il ne faut pas que ça se reproduise, je pense qu'une punition adaptée serait nécessaire, qu'en penses-tu ?

- Ça m'embête de le dire mais tu as raison.

- Une fessée te semble-t-elle une punition juste pour cette bêtise ?

- oui"

Ce "Oui" est important , là encore. C'est l'acceptation de sa punition, c'est la deuxième confirmation de son consentement. A partir de ce moment là, je commence à agir. Je la fais se lever et je la mets au coin. Je la déculotte et lui dis de ne pas bouger. 

Cette action a pour but de la préparer mentalement à la fessée qui va suivre. Ne la connaissant que très peu, cela va me permettre aussi d'observer ses réactions (notamment, une gêne trop importante, auquel cas, j'arrête la punition et on en discute).

Si tout se passe bien, au bout de quelques minutes (pas plus de cinq minutes, ça ne sert à rien) je lui dit de venir se pencher sur mes genoux. En général, c'est un moment critique pour la punie. Elle sait ce qu'il va se passer. C'est à ce moment là que son appréhension est à son comble, en général. Il est important de préciser le déroulé à ce moment là et d'obtenir son consentement final :

"Tu sais pourquoi tu es dans cette situation ? Tu peux me le répéter ?

- Parce que j'ai été en retard au travail.

- D'accord. Et qu'est-ce qui va se passer ?

- Je vais recevoir une fessée pour ne pas que ça se reproduise. (1)

- Bien. Oui, tu vas recevoir une fessée. Si c'est trop intense, tu pourras utiliser ton mot de sauvegarde et tout s'arrêtera, on est d'accord ? 

- Oui.

- Reconnais-tu mériter cette punition et es-tu d'accord pour la recevoir ? (2)

- Oui (3)."

Voilà. A ce stade, la fessée peut commencer. Nous avons informé la punie de ce qui allait se passer (1), elle est d'accord pour cette punition précise (une fessée (2)) son consentement est donc libre et éclairé. Enfin, nous avons son consentement final (3).

Dans cet exemple, j'ai volontairement détaillé les étapes du consentement. Lorsqu'on pratique régulièrement avec la même personne, la forme du consentement peut être abrégée, mais là, c'est une question de confiance entre les deux personnes et de la manière dont elles communiquent entre elles. Il faut absolument que le fesseur ait une discipline très strict vis à vis de lui-même afin de ne jamais mal interpréter un consentement qui n'en serait pas un. Il y a donc une vraie déontologie à avoir et s'y tenir. Rappelons qu'une fessée est douloureuse pour la personne qui la reçoit, pas pour celui qui la donne.

Mais reprenons. La punie est allongée sur mes genoux en position de recevoir sa fessée mais pour le moment, je lui caresse les fesses afin de l'habituer au contact de ma main. Je développerai dans la partie suivante la fessée elle-même.


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