Quatrième partie : la fessée ! La fessée !
La demoiselle est donc penchée sur mes genoux, les fesses à l'air, et comme je le disais dans la partie précédente, je commence toujours par lui caresser les fesses pour l'habituer au contact de ma main. C'est le moment crucial pour la jeune fille qui appréhende fortement ce qu'il va se passer et notamment avec quelle intensité va se dérouler cette fessée.
Là est le noeud du problème. La faute n'étant pas bien sérieuse, un petit retard au travail, la punition ne sera pas bien sévère. Juste un petit recadrage. Ce serait la même fessée que pour une provocation. Quelque chose de ludique mais dont elle puisse sentir tout de même que c'est bien une fessée, pas un massage, hein ?
Bon, je choisis des claques modérées à un rythme de deux claques par secondes (à peu prés). Ça chauffe au bout d'une vingtaine de claques. C'est pas mal.
Je dois ici aborder le sujet des endroits où sévir. Un dessin vaut mieux qu'un long discours.
L'image parle d'elle même. Pour les cuisses, il faut faire attention, ça fait très mal !
J'ai une préférence pour le bas des fesses. Ça pique suffisamment pour que la demoiselle ait toute votre attention.
Si vous envisagez l'utilisation d'instruments, seule la zone en rose est safe à condition d'être prudent.
Revenons donc à nos moutons, ou plutôt, aux fesses qui nous préoccupent. Je préfère agir par séries de claques. Une centaine puis arrêt. Cela représente environ une minute de fessée par série. Cela permet à ma partenaire de souffler et à moi de savoir comment elle supporte la fessée. Ces pauses de trente secondes environ permettent de sermonner la demoiselle si nécessaire. Cela lui permet aussi de manifester ses regrets, et de me supplier d'arrêter, sauf que ça, je n'en tiens pas compte sauf, évidemment si elle prononce son mot de sauvegarde.
Quand j'estime que c'est suffisant, je stoppe la fessée, aide la punie à se relever. Il est temps de la consoler, de la rassurer... C'est l'aftercare. Ce moment est au moins aussi important que la fessée. Le faire sérieusement est la garantie que la spankee refera appel à vous. Elle sait que vous n'êtes pas qu'une main qui tape sur ses fesses.
Dans le cadre d'un jeu (convenu) les pauses entre les séries permettent d'échanger sur les ressentis de chacun au fur et à mesure.
Quelque soit la fessée qu'on pratique (jeu, erotique, disciplinaire ou autre), si la receveuse prononce sont mot de sauvegarde, tout doit s'arrêter. J'estime que ne pas instaurer de mot de sauvegarde est un non respect du consentement, même et surtout dans un mode de discipline domestique où c'est encore plus sensible car la limite avec la violence conjugale est très ténue. Le consentement en doit être d'autant plus clair et sans ambiguïté.
Si c'est la première fois que vous pratiquez avec une personne, il est important que la fessée soit d'une intensité progressive (on ne tape pas fort tout de suite) et d'être attentif aux réactions de la personne, que ce soit une expression verbale ou corporelle. Prenez le temps de bien connaître la personne avant de l'allonger sur vos genoux.
Pour les receveurs : vous n'êtes pas des bouts de viande ! Vous avez toujours la possibilité de dire stop, ou de refuser une pratique qui vous met mal à l'aise. Il ne faut pas hésiter à user de ce droit. Ne vous enfoncez pas dans une soumission subie. Si vous vous soumettez, cela doit être choisi de manière éclairé. Et ce n'est pas parce que vous vous soumettez pour quelque chose de précis à un moment précis que vous devez accepter tout et tout le temps.
Si vous sentez qu'un fesseur commence à vous forcer à faire quelque chose qui vous met mal à l'aise, dites stop et virez le. Cette personne ira trop loin un jour et cela sera une agression. Soyez ferme sur vos limites et vos désirs. Rien de ce qui doit se passer ne doit être imposé mais au contraire choisi et désiré.
C'est par ces mots que je clôture cette partie.
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