Episode 11.
Ce matin là, Lisa et Luc faisaient leurs courses au village. Ils y virent Julie et Guillaume avec qui ils discutèrent un moment, puis ils continuèrent leurs emplettes. C'était lundi, chacun avait ses occupations, certains dans le village lui-même, d'autres en télétravail chez eux. Luc n'avait pas vraiment de nécessité financière à travailler, voilà pourquoi il s'était tourné vers le coaching. Toutefois, il envisageait enfin de vivre à l'année au village. Il revendrait sont appartement parisien à prix d'or ce qui le mettrait définitivement à l'abri du besoin pour le temps qui lui restait à vivre. Il ne savait pas encore s'il continuerait à faire du coaching, Lisa, en entrant dans sa vie, avait bouleversé pas mal de choses. À côté d'elle, il se sentait revivre rien que par sa présence. Faut dire que la demoiselle l'accaparait à plein temps. Mais il fallait qu'il se rende à l'évidence, il aimait vraiment beaucoup cette fille. Non, il l'aimait, tout court. Lisa était employée administrative, elle pourrait donc travailler au sein de l'administration du village, si besoin était et si elle en avait envie. D'ailleurs c'était une question à aborder avec elle.
Une voiture fit son entrée en trombe au village, on aurait dit une Mercedes classe E mais Luc n'en était pas sûr. Elle s'arrêta devant une maison qui semblait inoccupée. Luc se souvint qu'il y avait eu des candidats pour cette maison, cela devait être ceux qui avaient été choisis. À peine le moteur stoppé, le conducteur, un homme dans la trentaine sortit d'un pas très décidé et passa du côté passager avant. Il ouvrit la portière et une jeune fille du même âge en sortit. Il l'attrapa par le bras, la retourna face à la voiture, lui baissa son short et sa culotte sans attendre et lui donna une sévère fessée. On voyait la jeune femme pleurer.
"Eh ben ! Sacré manière de lui souhaiter la bienvenue dans ce nouveau lieu ! Elle a dû sacrément merder pour mériter une telle fessée."
Lisa n'osa pas répondre mais elle était un peu gênée par ce qu'il venait se passer.
Une fois la fessée terminée, l'homme la prit dans ses bras pour la consoler. Lisa préférait ça. Les deux jeunes gens entreprirent ensuite de sortir leur bagages de la voiture et entrèrent dans la maison. Lisa se concentra à nouveau sur les courses qui restaient à faire. Luc la suivit sans autre commentaire.
Une fois la liste de courses complétée, Luc et Lisa rentrèrent chez eux.
"Je suis un peu chamboulée par ces nouveaux arrivants... Ce qu'il s'est passé... C'est un peu trop pour moi, tu vois ?
- Je suis d'accord, Bébé (c'est la première fois qu'il l'appelait ainsi), je vais me renseigner sur ce couple. Après tout, je reste propriétaire de ce village. Je vais passer quelques coups de fil."
Pendant que Lisa rangeait les courses, Luc se retira pour appeler les gens du comité de sélection. Il était hors de question d'avoir des brebis galeuses dans le village. Quand il revint, il eut plutôt une mine rassurée.
"Apparemment, ce sont des gens tout à fait corrects, très gentils et vivant la discipline domestique au quotidien de façon assez stricte. D'après des observateurs, la demoiselle aurait été particulièrement désagréable durant le trajet, d'où la correction reçue. Nous n'avons pas été les seuls à voir la scène.
- Ah ? Si c'était mérité, alors je crois que tu aurais agi de la même manière.
- J'avoue que je me suis posé la question sans être sûr d'avoir la réponse, tu vois...
- Tu vieillis, chéri !
- Fais attention à tes fesses, quand tu me traites de vieux, appuyant sa remarque par cinq bonnes claques sur le postérieur de Lisa.
- Aaaaïe ! Maiiis! Ça, c'est pas juste, je ne faisais que dire une réalité inéluctable.
- Oh ben c'est sûr, rétorqua Luc, toi, tu ne vieilliras jamais. On dirait que tu as toujours 16 ans !
- C'est pas ma faute si j'ai un dérèglement hormonal qui me fait paraître une gamine ! Mais je vieillis quand même, que je le veuille ou non.
- Ne t'inquiète pas, j'adore la gamine que tu es !
- Nananèreuh !" Répondit Lisa en lui tirant la langue avec un air très provocateur. Il n'en fallut pas plus à Luc pour relever la robe de Lisa, lui baisser sa culotte et lui donner une bonne trentaine de claques. C'était des claques d'un autre calibre que celle de Guillaume, quand même.
"Aïe, aïe, aïe ! Stop ! C'est bon ! Je te demande pardooon ! Je ne recommencerai pas !"
Luc se mit à rire et prit son amoureuse adolescente dans ses bras et l'embrassa fougueusement.
"Je t'aime, Lisa, lui dit-il pour la première fois.
- Tu viens de me dire les mots les plus doux que j'ai entendu de ma vie et même si je ne sais pas trop ce que c'est, moi aussi, je t'aime."
Ils s'enlacèrent un long moment, le temps s'était arrêté. C'est Lisa qui brisa le silence. Elle prit son courage à deux mains :
"J'ai envie de toi...j'ai envie que tu me fasses l'amour, pleinement, entièrement."
Luc fut touché par cette demande si clairement exprimée. Il la porta jusqu'à la chambre et la déposa délicatement sur le lit. Il le fit sans difficulté tant la jeune femme était légère. Ne sachant quoi faire dans cette situation, Lisa restait passive, juste concentrée sur son excitation. Il lui en faudrait bien peu pour atteindre l'orgasme. Sa culotte était déjà trempée de désir. Luc entreprit de lui enlever sa robe. Quoique maladroite, celle-ci lui facilita la tâche. Elle se retrouvait maintenant juste en culotte. Luc décida de la lui laisser pour le moment. Il la prit tendrement dans ses bras et l'embrassa. Elle lui rendit son baiser avec fougue et passion. Cela l'excitait encore davantage, jamais un simple baiser ne lui avait provoqué autant de sensations, avec aucun des garçons qu'elle avait connu auparavant. Luc fit les choses avec extrêmement de précautions et de tendresse. Il s'étonnait lui-même, jamais il n'avait été ainsi avec une femme. Il était d'ordinaire nettement plus direct. Mais Lisa lui procurait un tel sentiment de douceur et de fragilité que ça le rendait...différent. Lisa se laissa complètement aller sous les caresses de ce qu'elle considérait dorénavant comme son homme. Il caressait ses bras, le haut du corps en évitant pour le moment de toucher sa poitrine, assez petite mais pourtant très joliment formée. On aurait dit qu'un peintre l'avait parfaitement proportionnée avec le reste du corps. Ce corps que Luc avait pris maintes fois le temps d'admirer et d'apprécier. Il caressait son ventre et son bas ventre descendant parfois jusqu'à son pubis sans aller plus bas pour le moment. Lisa se laissait aller sous ses caresses, il faisait cela tellement bien. Mais l'excitation qu'elle ressentait était tellement grande qu'elle n'y tenait plus. Elle se redressa, Luc fut un peu surpris par ce mouvement soudain. Elle déboutonna la chemise de son homme et la lui enleva et se colla contre son torse. Elle défit le bouton de son pantalon et le lui baissa. Elle fit de même avec son slip, libérant le sexe dur et dressé de son homme. Elle fut un peu impressionné par la taille que pouvait prendre ce sexe en érection. Elle en avait déjà vu sur des vidéos mais elle s'était toujours imaginée que celles-ci étaient plus ou moins truquées. Le voir en vrai, là, devant elle lui donnait encore plus envie.
"Tu as peur ? Lui demanda Luc.
- Je ne sais pas, dit-elle, c'est...impressionnant.
- Je vais m'allonger sur le dos et quand tu en auras envie, c'est toi-même qui te pénétreras de mon sexe. D'accord ?
- Oh oui, c'est bien ça, merci."
Luc s'allongea donc comme il l'avait dit. Lisa n'attendit pas longtemps pour s'allonger sur lui. Elle sentait son torse contre sa poitrine et ça l'excitait au plus haut point. Elle écarta ses jambes, prit le sexe dur avec sa main et le guida vers son propre sexe qui dégoulinait de désir. Luc entra en elle sans effort. Lisa sentit le sexe de Luc entrer en elle avec une douceur infinie. C'était bon, agréable, pas violent ni douloureux. Cela l'excitait tellement qu'elle était au bord de l'orgasme. Luc commença un doux mouvement de va et vient. Lisa ne pouvait plus contrôler son désir, c'était trop, elle allait exploser... Elle explosa de jouissance. Son premier orgasme, suite à une pénétration avec le sexe d'un homme en elle. Luc ne bougea plus, lui laissant le temps de savourer, puis doucement, il reprit ses mouvements. À la grande surprise de Lisa, son excitation revenait, elle voulait qu'il continue plus fort, plus vite. Luc comprit le message non verbal et accéléra un peu le mouvement. Lisa sentait une excitation encore plus grande l'envahir. Une chose qu'elle n'avait encore jamais ressenti. Elle accompagnait Luc dans ses mouvements, elle se transformait en véritable fontaine. Luc avait, lui aussi du mal à reculer le moment de son propre orgasme. Lisa n'arrêtait plus ses mouvements, elle fit comprendre à Luc qu'elle allait encore jouir. Alors Luc lâcha les chevaux et se fit plus ferme dans ses mouvements. Et ce fut l'apothéose pour tous les deux presque en même temps. L'orgasme de Lisa fut extrêmement intense la faisant trembler de tout son corps. Pour Luc, ce fut aussi un moment hors du temps. Il n'avait pas pris autant de plaisir depuis bien des années.
Une fois les sensations retombées, ils restèrent l'un contre l'autre, et même l'un dans l'autre un long moment. Lisa dit à Luc :
"Je ne veux plus jamais rester loin de toi.
- Moi non plus, répondit-il.
- Je veux t'appartenir, au sens littéral du terme. Je veux être ta propriété. Je te donne, si tu l'acceptes, ma vie, physique et mentale. Uses-en, abuses-en. Mais ne me laisse jamais.
- Je veux prendre soin de toi, Lisa. Et tu seras toujours libre avec moi.
- Tu ne comprends pas, je ne veux pas de cette liberté. La liberté me fait peur, j'ai besoin d'être tenue, d'être disciplinée en permanence, cela me rassure. C'est comme une protection, pour moi. J'ai besoin d'être punie car je me sens cadrée et aimée ainsi. Et je te rappelle que j'aime quand tu me donnes une bonne fessée et je te garantis que tu n'as pas fini de le faire, et j'espère sévèrement car c'est ce dont j'ai besoin et envie. Mais j'ai aussi besoin de ta tendresse et de ton amour que je découvre.
- Tu as aimé faire l'amour ?
- Oh oui ! Je n'avais jamais ressenti ça et fais moi l'amour chaque fois que tu en as envie. Ne me demande pas, fais-le, c'est tout, n'importe où, n'importe quand et de la manière que tu souhaites, j'ai une confiance absolue en toi.
- Eh ben !
- Et je ne serai pas toujours obéissante mais je ferai tout pour ne pas te décevoir. Et aussi, si tu dois coacher d'autres filles, fais le, je ne suis pas jalouse ni possessive, mais ne m'abandonne pas, d'accord ?
- C'est promis, j'ai trop envie de te rendre heureuse.
- Je le suis déjà, car je suis près de toi, et c'est tout ce qui compte pour moi. Et de savoir que tu m'aimes aussi...
- Oui, je t'aime, Lisa. Il y a tellement longtemps que ça ne m'est pas arrivé.
- D'aimer quelqu'un ?
- Oui, d'avoir ce sentiment que si tu n'étais plus là, il y aurait un grand vide dans ma vie, et que ce vide me serait insupportable.
- C'est le plus beau compliment que tu pouvais me faire et la plus belle déclaration d'amour que je n'ai jamais entendue de ma vie."
Luc l'embrassa longuement et tendrement. Il l'aimait, il en était maintenant persuadé.
Suite au prochain épisode...
Etant une lectrice assidue de ge bog jai trouvé que cetb épidoside est très beau, il m'a beaucoup touchée et j'ai aussi apprécié que l'on parle des émotions et du ressenti de Luc
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce commentaire qui me pousse à poursuivre cette histoire...
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