Episode 13 : l'avocate...
Lisa et Luc sortirent de la maison et se rendirent chez Monsieur le Juge. Il s'appelait Latour, sa maison était un peu plus bas dans le village et était attenante au bâtiment du tribunal. Cela faisait dire aux gens que le tribunal appartenait au juge, ce qui était faux, bien sûr. Ce jour là, précisément, Latour travaillait dans un des bureaux du tribunal. C'est donc là que Lisa et Luc demandèrent audience. Celui-ci, par l'intermédiaire de sa greffière les fit entrer dans son bureau.
"Bonjour, que puis-je faire pour vous ? Demanda-t-il.
- Bonjour, monsieur le juge, commença Luc, je voudrais vous présenter une future avocate qui souhaiterait plaider dans votre tribunal.
- Et vous êtes ? Regardant la jeune femme.
- Elizabeth Renoir, monsieur le juge. Mes amis m'appellent Lisa.
- Êtes vous déjà inscrite au barreau ?
- Euh, non monsieur, pas encore, je passe le Master bientôt et après je tente le concours du barreau.
- Je vois... Vous ne pouvez donc pas encore plaider. Ce serait un vice de procédure. Toutefois, vous pouvez déjà agir en tant que conseil sur des procédures dans lesquelles un avocat n'est pas requis. Mais j'ai peut-être mieux pour vous... Accepteriez-vous de travailler pour moi ?
- Ce serait un honneur, monsieur le juge, mais comment ?
- Vous voyez cette pile de dossiers ? J'ai parfois besoin d'un avis externe pour me faire une opinion. Vous êtes douée en synthèse ?
- Cela fait partie de mes quelques points fort, oui.
- Chacun de ces dossiers renferme des centaines d'auditions, de procès verbaux. Pour chacun d'eux, vous me feriez un résumé des faits et vous donneriez votre opinion en toute liberté. Nous pourrons alors discuter ensemble des différentes options à apporter à ces dossiers.
- C'est une grande responsabilité que vous me confiez là. Je ne sais pas si j'en serai digne.
- Je vois en vous une grande avocate, j'ai du flair pour ça...
- Quand devrais-je commencer ? S'inquiéta Lisa.
- Idéalement tout de suite ? Répondit le juge.
- Comme vous y allez, sauf votre respect, monsieur le juge.
- J'aime que mes affaires ne traînent pas.
- D'accord, mais où est ce que je m'installe ?
- Nathalie... Pardon... Ma greffière va vous montrer votre bureau et commencez par ce dossier, ordonna le juge en lui tendant un dossier bien fourni.
- Bien, monsieur le juge. "
Luc fut aussi surpris que Lisa de cette embauche à brûle pourpoint.
" Ah ben dis donc, tu as tapé dans l'œil du juge, s'exclama Luc en accompagnant Lisa jusqu'à son nouveau bureau.
- Je m'attendais pas à ça non plus, figure-toi. Et je ne sais pas si je serai à la hauteur !
- Ne vous inquiétez pas, si vous avez des questions, je serai là et si monsieur le juge vous confie ce boulot, c'est qu'il croit en vous ! Intervint la greffière. Voilà votre bureau."
Ah ben ça ! Quel bureau ! Un vrai bureau de ministre. Même Luc n'en revenait pas !
" Oh, au fait, Mademoiselle Renoir, si pour les besoins de votre travail, vous avez besoin d'entendre vous même certains protagonistes, n'hésitez pas. Dites-le moi, je me chargerai de les convoquer.
- D'accord, et aussi, appelez moi Lisa, s'il vous plaît.
- D'accord, moi, c'est Nathalie.
- Merci Nathalie, ce sera un plaisir de travailler avec vous.
- Je n'en doute pas."
Nathalie se baissa pour ramasser une feuille qui s'était échappée du dossier. Lisa cru remarquer qu'elle ne portait pas de culotte, elle non plus. Elle se sentait tout d'un coup beaucoup moins seule.
"Bon, je rentre, mon bébé. Si tu as besoin, tu m'appelles !
- Oui, ne t'inquiète pas.
- Rentre pour 19h30, c'est compris ?
- Euh... Oui... D'accord."
Luc s'éclipsa en saluant Nathalie. Lisa ne perdit pas de temps et ouvrit son premier dossier, sa première affaire...
Cette affaire qui ne semblait pas compliquée au premier abord car c'était un litige de voisinage, présentait tout de même quelques contradictions. Il manquait certains points d'éclaircissement.
"Nathalie ? Vous pourriez venir, s'il vous plaît ?
- Oui, Lisa, vous avez besoin d'aide ?
- Hum, pas exactement. Qui a fait les auditions des témoins ?
- La gendarmerie, je crois...
- Je vois ici que le maire du village voisin a été entendu et je ne vois pas le rapport avec cette affaire. Pourtant il est décrit comme témoin. Quel rapport avec l'un ou l'autre des protagonistes ?
- Ma foi, je ne sais pas... Vous voulez que je le convoque ?
- Je veux bien mais ici, pas à la gendarmerie. Je veux voir ses réactions en face à face.
- D'accord, demain ?
- C'est parfait. Oh, et j'ai une question : je suis habilitée à l'entendre ? Je ne suis pas officier de police judiciaire.
- C'est une bonne question. Je vais en parler à monsieur le juge."
Quelques minutes plus tard, Nathalie revint avec un document.
" Signez ça et vous pourrez auditionner toute personne que vous jugerez bon d'entendre."
Lisa signa. Elle était donc habilité à recueillir des témoignages et à les ajouter au dossier.
Lisa termina son travail à 19:50, donc avec une demi heure de retard, elle n'avait pas vu le temps passer. Elle rentra donc à la maison à vingt heures. Luc l'attendait de pied ferme !
"Une demi heure de retard ! Rien que ça !
- Pardon, s'empresse de dire Lisa, j'ai pas vu passer l'heure, j'étais absorbée par mon dossier...
- Je comprends que tu veuilles bien faire mais tu dois aussi savoir t'arrêter. Viens ici !
- Non, s'il te plaît, pas la fessée ! S'il te plaît !
- Tu dois respecter tes engagements. Tous tes engagements !"
Luc attrapa Lisa par le bras et la força à se pencher sur ses genoux sans ménagement. Il releva la robe et commença à la fesser sévèrement. Lisa fut surprise par l'intensité des claques qui tombaient sur ses fesses. Elle n'avait jamais pris de telles fessées depuis qu'elle connaissait Luc. Ça ne faisait pas dix secondes que la fessée avait commencé que c'était déjà à la limite du supportable. Elle pleurait déjà. Luc mettait ses projets à exécution et elle avait sous estimé sa sévérité. Elle n'aurait jamais dû lui faire part de son fantasme. Elle s'en mordait les doigts, maintenant !
Luc arrêta de la fesser rapidement. Lisa n'en pouvait déjà plus. Ce n'était pas une fessée mais une véritable correction. Luc l'envoya au coin la jupe relevée pendant dix minutes. Puis il vint la chercher et la serra dans ses bras.
"Tu feras attention, maintenant ? Demanda-t-il.
- Ouiiiiiii! Promiiiis!
- Bien. Le repas est prêt, à table !
- Oui, chéri."
Bien qu'assise sur sa jupe, il n'en demeurait pas moins que ses fesses lui faisaient un mal de chien. Sûr qu'à l'avenir, elle ne quitterait plus le travail en retard. Cette fessée avait vraiment été très très dissuasive.
Alors qu'ils regardaient une émission à la télé, Lisa se leva pour aller aux toilettes.
"Hep, où tu vas comme ça ?
- Ben... Aux toilettes!
- Qu'est ce qu'on a dit ?
- Euh... Je ne sais plus...
- Je t'ai dit que désormais, je t'accompagnerai aux toilettes, comme une petite fille !"
Sur ces mots, il se leva, attrapa encore une fois Lisa par le bras, lui mit deux claques sur les fesses et l'amena aux toilettes. Il attendit qu'elle ait fini et au moment où elle allait s'essuyer, Luc agita l'index en signe de négation.
" C'est moi qui prends soin de toi, c'est moi qui t'essuie !"
Il le fit avec bien plus de douceur qu'elle même ne l'aurait fait.
"Voilà, ainsi, pas de risque d'irritation." Il lui remit quatre bonnes claques sur les fesses. Elle en avait les larmes aux yeux tant cela lui brûlait.
"Ceci pour te rappeler que dorénavant, tu ne fais rien sans ma permission. C'est clair ?
- Oui, mon chéri !"
Elle se rassit sur le canapé tant bien que mal, la mine boudeuse.
"Tu veux une autre fessée, Lisa ?
- Non, non, non, s'il te plaît...
- Alors arrête de bouder tout de suite, tu sais que je ne supporte pas ça !
- Pardon, chéri."
Elle essaya de faire bonne mine. Elle n'avait pas pensé que Luc pouvait être si dur... Mais au fond d'elle-même, elle savait que c'est exactement ce dont elle avait besoin pour se sentir mieux. Elle savait que c'est comme ça qu'elle pourrait vivre avec son passé. Après tout, elle méritait depuis très longtemps toutes ses fessées et celles à venir. Elle méritait d'être sévèrement punie. Elle détestait ces fessées mais en même temps, ça l'a rassurait et bizarrement, elle aimait ce sentiment d'être punie, ça l'excitait, même... Elle se blottit contre lui.
"Tu m'en veux ? Questionna-t-il.
- De m'avoir punie alors que je le mérite cent fois ? Oh non ! Mais j'avoue que ça fait très mal.
- C'est trop pour toi ?
- Ce n'est pas à moi de décider. Je t'ai confié ma vie. C'est à toi de décider de ce que tu veux en faire. Mais j'ai besoin d'être punie, ça oui. Mais je n'ai pas à décider comment. Sache juste que j'accepterai toujours tes punitions quelqu'elles soient et même si ça me fait très mal. Alors pour répondre à ta question, ça n'a aucune importance. L'important c'est que tu saches si j'ai appris la leçon ou non. Et ce que je peux te dire, c'est que je vais retenir celle-là.
- Bien, tu es donc d'accord de continuer ainsi ?
- Oui. Sans hésiter, même si je vais le regretter chaque fois que je vais me retrouver sur tes genoux."
Il la serra fort dans ses bras et l'embrassa.
A suivre...
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