Episode 14 : L'affaire Dutrieux
Après avoir dit bonjour à monsieur le juge et à Nathalie, sa greffière, Lisa repris le dossier de la veille. Elle avait demandé à Nathalie de convoquer le maire du village voisin afin de comprendre le rapport entre lui et les belligérants. Celui-ci fit son entrée dans le bureau de Lisa à neuf heures précises.
"Bonjour monsieur le maire, je m'appelle Elizabeth Renoir et je collabore avec monsieur Latour, juge au sein de ce tribunal. Je vous en prie, asseyez-vous.
- Bonjour mademoiselle Renoir. Puis-je savoir pourquoi vous m'avez convoqué ?
- Vous pouvez me confirmer que vous êtes bien monsieur Delors Jean-Pierre, né le 23 décembre 1961 à Tours ?
- C'est exact, répondit-il.
- Vous êtes entendu aujourd'hui dans le cadre de l'affaire opposant Mme Dutrieux et Mme Gautier résidant respectivement au 13 et 14 rue de la rédemption sur la propriété lieu dit "Le Petit Rieu". J'aurais quelques questions à vous poser pour éclaircir le dossier. Un instant, s'il vous plaît. Nathalie ?
- Oui, mademoiselle Renoir, vous m'avez appelé ?
- Oui, pourriez vous m'assister dans cette audition ?
- Avec plaisir, dit Nathalie.
- Si je peux vous éclairer, ce sera avec grande joie, précisa le maire.
- Vous connaissiez Mme Dutrieux ou Mme Gautier avant les faits qui les opposent ?
- Euh oui. En fait, Mme Dutrieux, d'ailleurs, c'est mademoiselle Dutrieux est en fait ma fille. Elle a repris le nom de sa mère.
- Je comprends mieux. Avez-vous tenté une médiation ou êtes vous intervenu d'une manière ou d'une autre dans le litige qui les oppose ?
- Je ne suis venu qu'une fois, à la demande de Sylvie, pardon, mademoiselle Dutrieux, pour essayer de calmer les esprits, hélas, sans succès. Il faut dire que ce sont deux têtes de mules, l'une comme l'autre !
- Je vois, dit Lisa. Pourquoi cela n'apparaît pas lors de votre audition auprès de la gendarmerie ?
- C'est un peu délicat, répondit Delors, gêné. À l'époque des faits, j'étais en pleine campagne électorale, je ne souhaitais pas que cette affaire vienne s'immiscer dans un combat politique déjà difficile.
- Bien. Je comprends. Monsieur le juge se fera sa propre opinion mais vous risquez d'être appelé à témoigner s'il y a une audience.
- J'aimerais autant éviter. Cela me mettrait dans une position très inconfortable.
- Il fallait y réfléchir avant de cacher des choses, monsieur Delors. Ce sera tout. Passez une bonne journée."
C'est ainsi qu'après avoir signé sa déposition, le maire s'en alla dans la discrétion.
"Qu'est-ce que vous en pensez ? Demanda Lisa à Nathalie.
- Il nous cache des choses. Je vais dire au juge qu'il serait opportun d'ordonner un complément d'enquête. Ou plutôt non. C'est vous qui avez le dossier, c'est à vous de le lui suggérer.
- Je ne sais pas si je vais oser...
- Vous êtes là pour ça, Lisa. Soyez directe. S'il vous pose des questions, répondez librement et franchement. Vous êtes douée."
Lisa prit son courage à deux mains et frappa à la porte du bureau du juge.
"Entrez, Lisa, je vous en prie. Alors, vous vous en sortez ?
- Oh, eh bien oui, mais dans le dossier que vous m'avez remis, il y a encore des zones d'ombre, voire louches, enfin, je n'ai pas de preuves de ce que j'avance mais il y a des trous que je ne peux pas expliquer. Vous pensez que ce serait possible d'avoir un peu plus d'infos ?
- Je savais que j'avais vu juste en vous recrutant ! Bravo ! Je demande au procureur un complément d'enquête. Notez les points sur lesquels vous voulez des éclaircissements.
- J'aimerais bien qu'on fouille du côté du maire, monsieur Delors... Il ne me revient pas. C'est juste une intuition mais ce type me gêne...
- Vous avez raison de vous fier à vos intuitions. De grandes affaires se sont résolues comme ça. Vous avez une idée un peu plus précise ?
- Peut-être une sombre histoire de fric, comme souvent, et comme c'est un élu... D'autant plus que le litige porte sur un vol d'argent liquide... La somme est conséquente.
- Combien ? Demanda le juge.
- On parle de cinquante mille euros... Peut-être plus, je pense car je suis à peu près sûre que la plaignante, mademoiselle Dutrieux qui se trouve être aussi la fille du maire n'a pas déclaré la totalité du préjudice.
- Ces cachotteries ont le don de m'énerver !
- Je pense que Delors est intervenu pour calmer le jeu et dire à sa fille de ne pas déclarer la totalité du vol.
- Je vois... Bon travail, jeune fille ! Je vais aviser le procureur. Sûr qu'il ne va pas apprécier. Madame Gautier est clean ?
- Non, c'est une jeune femme, célibataire aussi, une trentaine d'années fouteuse de merde, si je puis me permettre l'expression. J'avoue que, d'après ce que j'ai pu lire de ses auditions, elle mériterait bien une bonne fessée. Mais la loi nous l'interdit.
- Décidément, vous me plaisez beaucoup, Lisa ! Vous allez faire une grande carrière ! Quant à la fessée... "
Le juge laissa planer un doute lourd de sens. Le village privé du "Petit Rieu" bénéficiait de règles un peu à part. Ces règles iraient-elles jusqu'à autoriser la fessée comme condamnation d'un tribunal ? Lisa n'y croyait pas trop. On était en France et la Loi est uniforme dans toute la République. Elle fit part de sa réflexion au juge.
"Eh bien, répondit le juge, c'est vrai. Mais, un grand principe du droit français est que ce qui n'est pas interdit est autorisé. Or, rien n'interdit la fessée entre adultes consentants, n'est ce pas ? Si la fessée est proposée comme peine alternative à une peine de prison ou une forte amende, on ne peut pas considérer que cela enfreint la loi. Qu'en pensez-vous ?
- Certes, rétorqua la jeune femme, mais faire apparaître un châtiment corporel dans une décision de justice pourrait être considéré comme illégal car dégradant pour la personne.
- C'est exact, c'est pour cela que cela n'apparaîtra pas dans la décision mais sera tout de même proposé oralement après l'audience lors d'un entretien entre la condamnée, son conseil et moi-même.
- Vu comme ça... Cela s'est déjà produit ?
- Oui, et ça convient à la plupart des accusés.
- La fessée plutôt que l'amende ou la prison... Oui, moi, je choisis la fessée, sans aucun doute.
- Vous voyez ? Bon. Vous avez fait du bon boulot, prenez le reste de votre journée, vous l'avez mérité. Ah, et demain, passez me voir à mon bureau. J'aurai quelque chose à vous proposer.
- Bien, monsieur le Juge.
- Appelez moi Franck. Vous êtes une collaboratrice précieuse, je ne voudrais pas vous perdre.
- Bien, Franck, à demain.
- A demain, Lisa. "
Lisa rentra à la maison toute joyeuse de cette matinée. Elle avait averti Luc de son retour, si bien que celui-ci avait préparé le repas de midi.
"Il veut te proposer quelque chose ? Et ce serait quoi, d'après toi ? Demanda Luc.
- Je n'en sais strictement rien, mon amour. Ton repas est délicieux, merci.
- Bon, tu vas profiter de cet après midi pour avancer dans tes cours.
- Oui, il faudrait, j'ai un tout petit peu de retard. C'est rattrapable, mais j'ai rien foutu depuis trois jours.
- Tu t'y mets tout de suite après manger.
- Oui."
La jeune femme avait beaucoup plus de retard qu'elle ne l'avait dit à Luc. Il fallait qu'elle envoie deux devoirs importants avant la fin de la semaine, c'est à dire avant demain soir vu qu'on était jeudi. Ça allait faire court. Très court. Trop court !
Comme promis elle s'y mit tout de suite après le repas et travailla dur pendant deux heures. Elle avait réussi à finir le premier devoir mais le deuxième s'avérait plus compliqué, demandant plus de recherche dans les textes de loi. Le Daloz, la référence, l'aidait bien mais il manquait la jurisprudence et les décisions de la cour de cassation. L'ordinateur était le bienvenu mais ça prenait un temps fou et la fatigue commençait à se faire sentir.
"Tu en es où, demanda Luc.
- J'ai fini le premier devoir, il est prêt à l'envoi, mais j'en ai encore un à finir.
- C'est pour quand ?
- Euuuh...
- Lisa !
- Demain, dit-elle d'une toute petite voix.
- Quoi ? Qu'est ce que tu as foutu ? Tu as intérêt à le terminer pour ce soir et on aura une discussion à ce sujet après ! "
Lisa savait très bien ce que ça voulait dire. Elle allait encore se retrouver sur ses genoux les fesses douloureuses et ça ne l'enchantait guère. Elle réussit à finir le devoir après trois heures de travail supplémentaire. Elle prépara l'enveloppe pour l'envoi des deux devoirs et la posa sur la table bien en vue pour ne pas oublier de le poster. Elle était contente d'avoir pu rattraper tout son retard. Elle allait pouvoir souffler un peu. Luc la prévint :"Tu t'en es bien sorti, mais la prochaine fois que ça se produit, tu auras tellement mal aux fesses que tu ne pourras plus t'asseoir ! C'est clair ?
- Oui, mon chéri." Elle échappait à la fessée cette fois ci. Une soudaine envie se fit pressante.
"Chéri, j'ai besoin d'aller aux toilettes...
- Je vois que tu as retenu la leçon. Je t'accompagne."
Il la prit doucement par le bras et l'accompagna jusqu'au petit coin. Comme prévu, il prit soin d'elle avec beaucoup de douceur. Finalement, elle ne trouvait pas ça désagréable. Il utilisait des lingettes humides plutôt que du papier toilette plus irritant. Lisa se laissait faire, il y avait quelque chose de très sensuel dans les gestes de Luc. Le problème c'est que ça l'excitait et ça ne pouvait pas passer inaperçu.
"Bon, comme tu as réussi à rattraper ton retard, tu as droit à une petite récompense, lui dit Luc.
- Ah bon ? C'est quoi ? Répondit Lisa toute guillerette.
- Tu es autorisée à porter une culotte pour la nuit et jusqu'à nouvel ordre. Mais attention, si tu fais une bêtise ou si tu la salis, tu te retrouveras de nouveau cul nu. Tu as compris ?
- Oui oui, j'ai compris....
- File! " Termina-t-il la conversation en lui donnant une claque sur les fesses. Elle ne se le fit pas dire deux fois. Elle choisit sa culotte avec soin, une blanche car Luc préférait. Elle revint alors que Luc préparait le repas. Elle releva sa jupe et lui montra ses fesses recouvertes de sa petite culotte, toute fière.
"Méfie toi, jeune fille, riait Luc, ça pourrait me donner l'idée de te l'enlever et de te donner une bonne fessée, juste pour le plaisir !
- Maiiis ! J'ai rien fait ! Je croyais qu'elle te plairait ! Répondit Lisa la mine boudeuse.
- Ah, mais je l'aime bien, ta culotte, c'est bien pour ça !"
Luc était hilare. Lisa garda sa mine boudeuse, même sachant les possibles conséquences. Luc n'en tint pas compte, il l'avait un peu provoquée. Il continua de préparer le repas tandis que Lisa alluma la télé pour regarder une émission populaire. Mais la jeune femme avait envie que Luc s'occupe d'elle, alors elle continua de le provoquer en zappant les chaînes sans arrêt, elle savait que Luc détestait ça.
"Arrêtes, s'il te plaît, j'ai horreur de ça.
- Mais ! Je trouve rien de bien...
- Tu arrêtes tout de suite ! Dernier avertissement !" dont elle ne tint pas compte. Luc s'assura que rien ne risquait de brûler pour le repas et sauta sur Lisa. Il l'attrapa, la coucha sur ses genoux, la déculotta et commença à la fesser sévèrement.
" Aiiiie ! C'est boon! J'arrête, promiiis ! Gémissait-elle déjà en larmes car les claques sur son derrière pleuvait très rapidement et très fort.
- Tu te comportes comme une gamine, tu es punie comme une gamine !"
La fessée était vraiment sévère et les fesses de Lisa étaient déjà écarlates, mais ça n'arrêtait pas Luc qui continua pendant cinq bonnes minutes. La jeune femme avait le visage trempée de ses larmes. Elle ne s'attendait pas à une fessée aussi sévère. Elle s'en voulait maintenant d'avoir provoqué son homme. Elle se rendait compte qu'il ne lui passerait rien. Quelle idiote ! C'était bien fait pour elle, se dit-elle. Et elle avait bien besoin d'être tenue et punie chaque fois que besoin. Une fois calmée, elle se blottit contre Luc en lui demandant pardon. Il la serra dans ses bras amoureusement. Elle y était bien et cette fessée, quoique très douloureuse lui avait permis de relâcher la pression de la journée. Ça allait beaucoup mieux.
A suivre...
vite!vite la suite ou c'est la fessée
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