Episode 17 : Nouvelles règles (2)(chapitre assez long)
Lisa et Nathalie se retrouvèrent pour la pause déjeuner. Elles n'avaient rien à préparer, le juge commandait systématiquement pour tout le monde selon les goûts de chacun. La livraison était toujours ponctuelle, le juge y tenait. Cette fois là, elles n'étaient que toutes les deux ce qui leur permettait d'échanger en toute intimité.
"Luc m'a raconté très succinctement ton histoire, mais il est resté très discret, dit Lisa. Puis-je te demander de me raconter, si tu le souhaites...
- Je ne sais pas, je ne suis pas fière de mon histoire. S'il n'y avait pas eu Luc et le juge Latour... Je serais morte ou en prison, dans le meilleur des cas.
- C'est ce que j'ai pu comprendre en lisant entre les lignes... Tu veux m'en parler, je voudrais vraiment essayer de mieux te connaître et te comprendre.
- D'accord. Je n'ai pas toujours été la fille que tu vois aujourd'hui. Il y a cinq ans, j'étais une...pute junkie. Pardon d'être brutale, mais c'est encore en dessous de la réalité. Je ne sais pas pourquoi Luc m'a récupérée, mais je n'étais pas fréquentable, sous l'emprise d'un mec toxique et heureuse de l'être.
- A ce point là ? Demanda Lisa.
- Oui. Imagine une gamine de vingt et un an, tee-shirt tellement court que la poitrine est à peine cachée, short tellement court que tu vois tout ou à peu près, en train d'attendre le client, à moitié consciente car complètement shootée. C'est un de ces soirs là, où je faisais le trottoir que Luc m'a demandé de monter dans sa voiture. Je croyais que c'était pour une prestation, mais non. Il m'a fait monter chez lui, pas dans un hôtel. Il m'a posé des habits corrects et il m'a dit de me changer. Croyant à un fantasme de sa part, j'ai obéi. Il m'a dit de m'asseoir et m'a posé une simple question. Il m'a demandé si j'étais heureuse. Je n'ai pas pu lui répondre, j'ai éclaté en sanglots. Alors il m'a fait une proposition, je pouvais refuser, bien sûr. Il avait posé l'argent d'une prestation sur la table, cinq cents euros en espèces. Il m'a dit que je pouvais partir tout de suite avec ou alors accepter son aide pour m'en sortir.
- Et tu as fait quoi ?
- Tu vas rire ! Je suis repartie avec le fric. Il n'a rien fait pour m'en empêcher, c'était mon choix et il le respectait. C'est la première fois qu'un homme respectait mes choix. Et puis quelques jours ont passé. Cette histoire m'a fait réfléchir. Un gars me paie cinq cents balles pour rien. Strictement pour rien. C'était pas normal, je voulais en savoir plus. Alors, j'ai refait le trottoir en espérant le revoir sans beaucoup y croire, qui voudrait se refaire arnaquer de cinq cents balles ? Et un soir, je le vis passer toujours en voiture. Il ne roulais pas vite, alors j'ai couru et j'ai frappé à sa vitre. Il s'est arrêté et m'a ouvert. Je m'attendais à me faire gronder mais pas du tout. Il m'a juste demandé ce qu'il pouvait faire pour moi."
---- Cinq ans plus tôt----
"C'est quoi, votre aide ? Demanda Nathalie.
- Je t'emmène chez moi, on en parlera là bas, voilà tes cinq cents euros pour ta prestation, répondit Luc.
- Non, pas cette fois, gardez-les."
Luc et Nathalie montèrent dans l'appartement et s'assirent sur le canapé. Luc offrit un verre de Banyuls à la jeune femme. Pour elle, qui ne connaissait que le whisky bas de gamme, le breuvage foncé au goût sucré et fruité était un luxe. Elle s'imaginait que cela coûtait très cher, alors que c'était complètement faux. Tout est une affaire de goût. Et Nathalie en aimait le goût.
"Alors ? Comment comptez-vous m'aider ? Demanda-t-elle.
- Tu vas me raconter ta vie actuelle et on va agir ensemble pour que les choses aillent mieux point par point. Cela veut dire que je vais t'isoler quelques temps, il faut casser la mauvaise dynamique dans laquelle tu es. Ce sera dur, mais tu ne manqueras de rien et fini le trottoir. Cela veut dire aussi que tu devras obéir à des règles strictes.
- Et si je désobéis ?
- Eh bien tu seras punie par une bonne fessée.
- Vous êtes sérieux ? Dit-elle scandalisée.
- Tu préfères ta vie actuelle ? Je vois bien que ton compagnon te bat violemment, tu as des marques au visage. Si tu veux continuer à vivre ça, c'est ton choix."
Des larmes coulaient sur les joues de Nathalie. La vérité, c'est qu'elle avait peur de la réaction de son compagnon.
"Si tu me fais confiance et que tu choisis d'accepter mon aide, ton compagnon ne sera plus un problème, lui dit Luc. Figure-toi que ça fait déjà trois mois que j'enquête sur toi et sur ton environnement et tu n'es pas la première que j'aide. Tu n'as qu'un mot à dire et le problème sera réglé.
- Comment ça ? Vous allez le tuer ?
- Je ne suis pas un meurtrier. Non, mais j'ai suffisamment d'éléments pour le faire interpeller et le retirer de la circulation pendant un moment. De plus, il a ton argent, celui-ci te sera restitué et si mes chiffres sont bons, ça fait pas loin de cinquante mille euros.
- Et ma dope? Vous me la fournirez, aussi ?
- Non, mais je vais t'aider à t'en passer avec l'aide d'un médecin et ce sera fait sous surveillance médicale.
- Vous n'y arriverez jamais ! Vous misez sur la mauvaise jument ! Je deviens folle quand je suis en manque.
- Ça, si tu acceptes mon aide, je m'en charge. Ce ne sera pas agréable, mais je suis certain d'y arriver.
- Et voilà Superman ! Ah ah ah !
- Superman non, mais j'ai une petite expérience.
- Et moi ? Qu'est ce que j'y gagne ? Hein ? À part être votre soumise ?
- Non, tu ne seras jamais ma soumise. Plutôt quelque chose comme ma fille pour laquelle je veux son bonheur.
- Sauf que vous n'êtes pas mon père. De toute façon, même si vous l'étiez, vu le peu qu'il a fait pour moi...
- Justement. Alors considère moi comme ton mentor... Et ce que tu as à y gagner, c'est une vie normale, riche et heureuse.
- Ah ah ah, ce sont des promesses, ça ! Comme les politiques !
- Tu es libre de refuser et de t'en aller. Tu n'es pas prisonnière.
- Ouais, c'est peut-être ce que je vais faire. Merci pour le café."
Nathalie se leva et sortit de l'appartement. Elle allait appeler un taxi. Elle prit un moment pour réfléchir à ce que Luc lui avait dit. Elle en avait marre de cette vie, mais qu'allait-elle dire à Jared, son homme ? C'était un mec qui pouvait être brutal lorsqu'il était en colère, surtout s'il était shooté ou s'il avait bu. La dernière fois, il avait failli lui casser un bras. Ça ne pouvait plus durer. Elle n'avait pas envie d'y laisser sa peau comme ces milliers de femmes mortes sous les coups de leur homme. Elle revint devant la porte de l' appartement de Luc. Elle hésita un moment et toqua à la porte. Luc ouvrit. Nathalie baissa la tête.
"Vous.... Vous êtes sûr de pouvoir m'aider ? De ne pas m'abandonner au bout de huit jours ? De me soutenir ?
- Je vais faire mieux que ça. Je vais essayer de te comprendre et même t'aimer. Tu seras surprise du pouvoir de l'amour. On peut soulever des montagnes grâce à l'amour.
- Pardon, pour tout à l'heure. J'accepte votre aide. Mais mon mec va me rechercher et j'ai besoin de mes affaires si je reste avec vous.
- Je dois passer un coup de téléphone et le problème sera réglé, on ira chercher tes affaires après."
----- De nos jours...----
"Voilà l'histoire, dit Nathalie. Et il m'a sauvé. Un an plus tard, il me fit rencontrer le juge qui m'a fait travailler pour être greffière.
- J'imagine que tu as dû en chier, dit Lisa.
- Surtout mes fesses, je dois dire. Je me souviens encore de certaines corrections de Luc que je n'aimerais pas revivre.
- Je te comprends, confirma Lisa en souriant. Il peut être extrêmement convaincant. Justement, je voulais connaître ton rapport à la fessée aujourd'hui...
- Euuuh... Non, j'ai trop honte d'en parler.
- Je vais te détendre. Moi, j'en ai besoin tout le temps et j'aime ça.
- Tu es sérieuse ou tu dis ça pour te moquer de moi ?
- Je suis on ne peut plus sincère. Je la désire, je la mérite et je l'attends. Je ne suis pas maso, sauf pour ça. Il faut qu'elle soit longue et sévère. Les sensations que ça me procure sont indescriptibles.
- Toi ! Tu es une grande malade !
- Et toi une petite cachottière. Je suis sûre que tu es comme moi, mais tu as trop honte pour l'avouer. Allez, ne sois pas timide avec moi...
- Pffff, oui, bon, disons que je ne déteste pas en recevoir de temps en temps... Mais pas trop sévères. Ce matin, le patron m'a bien fait pleurer ! Mais j'avoue que ça m'a calmée. Après, il me connaît bien.
- C'est vrai qu'il a la main ferme, avoua Lisa. Et Luc ?
- Ah non ! Ah non ! Je ne veux plus repasser sur les genoux de Luc. C'est trop horrible ! Qu'est-ce que j'ai pris avec lui ! Une fois, je suis quasiment restée un mois sans pouvoir m'asseoir sans gêne ! Bon, faut dire que c'était mérité, mais je crois que je n'ai jamais autant pleuré, ni aussi longtemps. J'ai eu les fesses rouges pendant trois jours entiers ! Chaque fois qu'il me promettait une fessée, je me faisais pipi dessus tellement j'en avais peur ! Je peux te dire que je ne me suis jamais autant tenue à carreau qu'avec lui.
- Tu as l'air d'en garder un mauvais souvenir...
- Non, il m'a sauvé la vie. Mais j'en ai bavé. Il a été très dur, surtout au début. Il m'a cadré comme jamais je ne l'ai été. Je dois dire que j'en avais besoin à l'époque. J'étais une vraie peste doublée d'une sacrée connasse, pardon, le naturel revient au galop. Je ne voulais faire que ce que je veux et je n'admettais pas qu'on me contredise ou qu'on me dise non. Tu imagines bien que Luc ne m'a pas laissé faire. Le premier mois avec lui a été... Un enfer !
- Ooooh, j'en suis désolée pour toi.
- Au contraire, Lisa, aujourd'hui, je suis heureuse grâce à lui.
- D'accord. Mais...t'arrive-t-il d'avoir vraiment envie d'une fessée ?
- En fait, en ce moment, je n'en reçois pas beaucoup et parfois, j'ai peur de déraper. Mais à part le juge, il n'y a personne pour me cadrer, et j'avoue que ça me manque. Luc est occupé avec toi, et le juge ne me punit qu'en cas de bêtise au boulot et je n'en fais que rarement.
- Je comprends. Je peux te poser une question indiscrète ?
- Ben écoute, au point où on en est, ria Nathalie.
- La fessée, moi, ça me procure des sensations...sexuelles, ça m'excite et ça me fait même jouir...même si je pleure par honte et douleur. Ça te fait la même chose ?
- La fessée a quelque chose d'excitant, oui. Mais pour moi, c'est surtout avant de la recevoir... L'anticipation, tu vois. Il n'est pas rare que je mouille ma culotte, comme ce matin. En plus, le juge n'a pas vraiment été sévère. Ça a fait mal, j'ai pleuré, bien sûr, mais oui, ça m'a excité.
- Ouf ! Je me sens un peu moins seule, tout d'un coup, dis Lisa tout sourire.
- Je vais t'avouer un secret : j'aimerais bien être comme toi, que la fessée me fasse le même effet qu'à toi.
- Tu sais, cela dépend beaucoup de ton fesseur et du contexte dans lequel tu reçois la fessée ! Luc a été le premier à me donner une fessée qui était vraiment punitive et qui ne m'a pas excitée. Je me suis sentie vraiment punie. Mais depuis, j'ai appris à aimer ça, en fait. Et ça m'excite à nouveau. Le fait de me sentir vraiment punie y fait beaucoup. J'ai besoin de ça.
- Comment tu en es arrivée là ?
- Par l'assurance de la bienveillance de Luc. Il est vraiment à l'écoute, c'est rare. Je pense que tu pourrais en profiter, toi aussi...
- Comment?
- On verra ce soir si on peut jouer avec lui, toi et moi...
- Tu...tu crois ? Je n'ai toujours eu que des fessées punitives avec lui...
- T'inquiète pas, je lui en toucherai deux mots avant... Je pense que tu peux y prendre un vrai plaisir...
- Oooh, d'accord."
La pause était terminée. Nathalie retourna à son bureau et Lisa à son devoir. Vers dix sept heures, elle l'avait terminé et le présenta à Latour. Il le lit attentivement.
"Je suis impressionné, Lisa. Je ne m'attendais pas à ce niveau là. C'est un excellent travail du niveau de l'examen. Je suis fier de vous !"
Cette remarque alla droit au cœur de Lisa. Elle était radieuse.
"Et... Et du coup, la note ?
- Oh oui, pardon, je vous mets 16/20, ce qui s'est rarement vu sur ce genre de devoir. Et encore, si vous l'aviez fait dans les quatre heures normalement requises, vous auriez pu avoir 17 ou 18 ! C'est vraiment du très très bon niveau. Continuez comme ça et vous serez prête pour l'examen.
- Promis, monsieur le Juge."
Elle repartit du travail toute joyeuse avec Nathalie, puisqu'elle avait accepté l'invitation. Luc avait été prévenu, bien sûr, pour le repas...et le reste.
Lorsqu'elles arrivèrent à la maison, Luc les attendait, content de les accueillir et aussi de revoir Nathalie qu'il n'avait plus côtoyé depuis un moment. Ils discutèrent un moment en prenant un apéro léger. Nathalie et Lisa firent part à Luc de la fessée prise le matin même pour retard et aussi l'excellente note de Lisa à son devoir.
"Si tu étais encore avec moi, Nathalie, tu sais ce qu'il se serait passé, dit Luc. Quant à toi Lisa, ta note compense un peu ton devoir."
Les deux filles se mirent à rougir de honte. Nathalie se sentait un peu plus à l'abri d'une fessée que Lisa qui savait qu'elle allait y avoir droit. Cela gênait Nathalie que seule Lisa soit punie mais elle craignait vraiment les fessées de Luc. Elle y avait trop goûté.
"Je vous propose un truc, les filles, si vous voulez bien : vous faites à peu près la même taille donc vous allez toutes les deux vous habiller en short court et sexy. Et Nathalie, Lisa m'a dit que tu voulais expérimenter des choses différentes... Tu veux m'en parler ?
- Euuuh, c'est un peu délicat... Lisa m'a raconté ce qu'elle ressentait lors d'une fessée. J'ai un peu de mal à croire que je pourrais ressentir la même chose, vu que ça ne m'est jamais arrivé.
- C'est normal, Nathalie. Quand tu étais avec moi, tu recevais uniquement des fessées sévères car c'était, à l'époque, le seul moyen de te tenir un peu. Tu as beaucoup évolué et tu n'as plus besoin de cela. Aujourd'hui, si je te donne une fessée, ce sera parce que tu estimes la mériter et surtout que tu la désires. Le contexte est totalement différent. Tu souhaites essayer cela ?
- Je ne sais pas encore... Répondit Nathalie, troublée.
- Bon, allez vous changer pour le repas, je dresse la table."
Lisa emmena sa nouvelle copine dans sa chambre. Elle sortit les shorts demandés par Luc. Nathalie n'avait plus trop l'habitude de porter ce style de short. Ça lui procurait des sensations étranges, celles d'être sexy tout en étant vulnérable à cause de la disponibilité de ses fesses. Lisa lui souriait.
"Tu es vraiment très attirante, comme ça !
- Hé ! Pas touche , hein ?
- Je suis heureuse que tu sois ici. Merci.
- T'inquiète, je suis heureuse aussi de t'avoir rencontrée et de te connaître un peu mieux." répondit Nathalie.
Lisa s'approcha de Nathalie et la prit par la taille et la serra dans ses bras affectueusement. Nathalie, à sa grande surprise ressentit un grand bien-être dans les bras de Lisa. Elle sentait quelque chose qu'elle n'avait pas éprouvé depuis qu'elle avait dix huit ans et son mec louche. Cela lui faisait bizarre. Si quelqu'un les observait, il serait certainement attendri par ce tableau.
Elles rejoignirent enfin Luc dans le salon. Celui-ci les admira et vit une nouvelle petite lueur dans leurs yeux. Que s'était-il donc passé dans la chambre de Lisa ? Mystère, mais il le saurait à un moment ou un autre. Il suffisait d'attendre. Ils passèrent à table. Luc avait mis les petits plats dans les grands et tout le monde se régalait de ce dîner. À la fin de celui-ci, les filles s'installèrent sur le canapé du salon alors que Luc avait préféré son fauteuil. Il y avait aussi une chaise de salon à l'assise bien rembourrée mais personne ne l'avait choisie. Les discussions allaient bon train sur des sujets aussi divers que variés et bien évidemment, le sujet de la fessée fut abordée de manière légère et pleine d'anecdotes. Tout le monde riait de bon cœur à celles-ci. Mais cela restait des souvenirs cuisants pour les filles qui se massaient les fesses par réflexes de temps en temps.
"Mais, dites-moi, les filles, dit Luc en riant, vous n'auriez pas fait des bêtises ce matin ?"
D'un coup, le silence se fit et les deux jeunes femmes devinrent rouge comme des pivoines. Comment il savait ça ? Elles se regardèrent et comprirent que le juge avait dû passer un coup de fil à Luc.
"J'avais besoin de parler au juge ce matin pour un avis juridique, et il m'a dit pour vous deux." Luc était hilare. Mais ça ne faisait pas rire les filles qui se voyaient déjà sur les genoux de ce dernier les fesses à l'air et douloureuses.
"Ne vous inquiétez pas, je pense que le juge s'est fait comprendre, pas besoin de plus..."
Ceci rassura un peu les filles, même si Lisa ne pensait pas échapper à une bonne fessée. Mais Luc avait l'esprit joueur et s'appuya sur les envies de l'une et de l'autre pour poursuivre...
"Mais, vous m'avez fait part, l'une comme l'autre, de votre envie de jouer un peu... Bien que la fessée soit en général un acte de punition, elle peut s'avérer aussi être un petit jeu sympa. Évidemment, la sévérité n'est pas du tout la même. Si l'envie vous venait d'explorer ce côté des choses, cela peut être très amusant et...excitant... "
Les filles se regardèrent un moment. Lisa savait que la fessée la ferait jouir, mais devant ce qui était devenu une copine en plus d'être une collègue de travail, ça, c'était nouveau. Quant à Nathalie, elle n'avait jamais ressenti de plaisir durant une fessée, surtout avec Luc. Pourtant elle était prête à tenter l'expérience. Et si Lisa avait raison, si à son tour elle pouvait ressentir du plaisir, ce serait idiot de passer à côté. Alors, elle décida de se lancer et de provoquer Luc.
"Excitant ? Parle pour toi ! Ce n'est pas toi qui est allongée sur tes genoux en train de pleurer de douleur. Tu manques pas d'air ! Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai fini en pleurs sur mon lit. Alors excitant n'est vraiment pas le mot que j'aurais choisi !"
Luc, loin d'être idiot, avait compris le petit manège de Nathalie. Il se leva de son fauteuil et se dirigea vers la jeune femme . Il l'attrapa doucement mais avec autorité. Il la positionna face à lui, il la regarda avec toujours la même tendresse qu'il avait eu pour elle il y a quelques années, quand il avait pris la décision de la sauver. Il ne savait pas pourquoi ce fut elle et pas une autre, mais c'était devenu une obsession. Et il avait réussi.
"Je ne veux pas te punir, ce soir, car tu ne le mérites pas, commença-t-il. Mais tu mérites de goûter à des choses nouvelles. La fessée que je vais te donner va être très différente de celles que tu as déjà reçu de ma part."
Nathalie fut très surprise de cet entrée en matière plutôt flatteuse même si elle redoutait toujours d'être penchée sur les genoux de Luc les fesses à portée de sa main. Luc déboutonna le short de son ancienne élève et il l'aida à l'enlever. Elle portait une petite culotte blanche taille basse du plus bel effet. Il la pencha doucement sur ses genoux. Nathalie fut étonnée de tant de douceur. Elle n'avait jamais connu Luc comme ça. Il prit le temps de la laisser s'installer confortablement. Sans vraiment savoir ce qui l'attendait vraiment, Nathalie savait que ce serait différent et son corps commençait à réagir à l'excitation que cela lui procurait. Les premières claques franches, mais douces, commencèrent à tomber sur ses fesses. Rien à voir avec une fessée punitive qui faisait mal tout de suite. Une douce chaleur envahit petit à petit son corps, descendant jusqu'à ses parties intimes. C'était plus qu'agréable, c'était la première fois qu'elle ressentait ça sur une fessée et elle aimait les sensations que cela lui procurait. La fessée s'intensifia progressivement. Cela devenait un peu douloureux mais le plaisir augmentait en même temps. Du coup, la brûlure des claques était tout à fait supportable, ça en devenait même excitant au point que son sexe était trempé. La fessée atteint un maximum qui continuait à être tout à fait tolérable. Le plaisir, lui, n'arrêtait pas de s'intensifier ce qui conduisit Nathalie à un orgasme intense. Plus intense que ce qu'elle avait vécu jusqu'à présent. Cette orgasme se prolongeait car Luc, qui avait compris, continuait à la fesser avec une certaine force. Et puis les sensations de Nathalie se calmèrent en même temps que la fessée devenue plus douce et tout s'arrêta. Ce fut un moment de calme... Personne ne dit mot. Nathalie se sentait bien là où elle était, sur les genoux de Luc qui lui caressait doucement les fesses. Et pourtant, il y avait un sentiment étrange en elle, celui d'un plaisir volé. Elle se sentait coupable d'avoir joui de cette fessée. Elle ne verrait plus la fessée de la même façon. Luc la fit se relever, elle se blottit dans les bras de Luc sous les yeux attendris de Lisa.
"Je me sens à la fois apaisée et terriblement honteuse, dit Nathalie.
- Pourquoi ? Parce que tu as éprouvé du plaisir durant cette fessée ? C'était le but. Je voulais te montrer qu'une fessée n'est pas toujours une punition, et même si parfois c'en est une, alors tu peux quand même y trouver un certain plaisir.
- Mais, dans ce cas, la fessée ne sert à rien puisque on y trouve un plaisir.
- Oh si, c'est efficace, intervint Lisa. J'ai beau aimer être punie, fessée sévèrement, donc y trouver du plaisir, la douleur sur le moment, mes larmes, me rappellent à l'ordre et me calment un moment et je regrette mes bêtises. Et puis le contexte dans lequel est donné une fessée joue beaucoup. Quand tu te fais gronder, sermonner, que tu te sens coupable et que tu sais que tu mérites cette punition, les choses ne sont plus aussi agréables."
Nathalie réfléchit un moment à la remarque de Lisa. Elle disait juste. Le contexte dans lequel était donné la fessée était essentiel au ressenti de chacun. Lisa se rapprocha de Nathalie et la serra dans ses bras avec beaucoup de tendresse. Nathalie appréciait ce geste et resta un moment dans ses bras.
A suivre...
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