Histoire fictive : une fille très spéciale 19

Episode 19 : Ambiguïté...

Luc se leva de bonne heure, c'était samedi et il voulait que le week-end soit inoubliable pour les filles. Il prépara un succulent petit déjeuner avec œufs brouillés en abondance (Lisa adorait ça) , bacon grillé, jus d'orange, café et viennoiseries. Il prépara ainsi deux plateaux copieux pour les filles et un plus léger pour lui, non qu'il ait du poids à perdre, mais parce qu'avec l'âge (un peu plus de quarante ans), il n'avait pas autant d'appétit que dans sa jeunesse. Il laissa les filles dormir à leur aise, il voulait un week-end détente et ludique. Il allait être servi.

Les filles, justement, commençaient l'une et l'autre à émerger. Nathalie retrouva Lisa complètement accrochée à elle. Elle n'osa pas trop bouger pour ne pas la réveiller. Décidément, elle ne détestait pas cette sensation. Elle se mit précautionneusement sur le dos. Du coup une des mains de Lisa se retrouva sur son ventre. Sensation agréable, elle qui avait été toute seule depuis qu'elle avait quitté son dealer il y avait cinq ans appréciait le contact du corps de Lisa contre le sien. 

Lisa émergeait lentement de son sommeil. Elle était bien contre le corps de Nathalie qui lui procurait chaleur et sérénité. Elle s'aperçu que sa main était posé sur le ventre de Nathalie. Elle avait la peau tellement douce qu'elle se mit à faire des petits mouvements lents de sa main à plat.

Nathalie sentit les caresses de Lisa sur son ventre. C'était très agréable, rien à voir avec la brutalité d'un homme (ce qu'elle ne détestait pas de temps en temps, mais elle avait eu sa dose). Ces caresses commençaient à créer des sensations dans le bas ventre de la jeune femme. Instinctivement, celle-ci ouvra très légèrement ses cuisses, offrant éventuellement un chemin pour la main de Lisa.

Cette dernière se rendit compte du mouvement discret des jambes de Nathalie. Certes, elle avait envie d'explorer mais elle avait peur de froisser Nathalie en allant trop avant dans son propre désir. Elle descendit sa main avec beaucoup de précautions, comme un chat qui explore un territoire inconnu. Elle arriva au niveau du pubis recouvert d'un duvet très doux. Elle n'osa pas aller plus bas. Alors elle fit quelque chose d'inattendu. Elle passa sa tête sous les couvertures et embrassa tendrement le ventre puis le pubis de Nathalie.

La jeune femme fut surprise par le geste de Lisa, mais ne fit rien pour l'arrêter, c'était trop agréable et excitant. Cette fille était la douceur incarnée, alors Nathalie lui saisit doucement la tête et la guida vers son sexe déjà tout moite de désir. Il n'en fallut pas plus à Lisa comme invitation. Quand sa langue commença à caresser les lèvres intimes de Nathalie, celle-ci s'abandonna complètement. Après avoir joué ce petit jeu un petit moment, Lisa remonta sa langue vers le petit bouton de chair si sensible. Nathalie n'en pouvait plus et explosa dans un orgasme profond et intense. Cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas joui comme ça. Il fallait que ça sorte. Lisa, qui avait compris, sortit sa tête de sous les couvertures et la posa entre les seins de Nathalie. Celle-ci lui caressa alors la tête doucement et tendrement. Ni l'une, ni l'autre n'avait eu à prononcer un seul mot. Les gestes avaient été naturels, sans besoin de quoique ce soit d'autre.

Totalement réveillées et reposées, Nathalie serra Lisa fort dans ses bras. 

"Merci." Fut le seul mot que Nathalie prononça. Lisa répondit juste par un sourire plein de tendresse. Nathalie avait les larmes aux yeux de cet amour (pouvait-on appeler ça comme ça) que lui donnait Lisa.

Lisa se sortit du lit la première et enfila une robe de chambre en satin. Alors que Nathalie se levait, Lisa s'approcha d'elle, prit doucement la main droite de Nathalie pour la porter sur son propre sexe. Elle lui souffla : "Il est à toi quand tu en auras envie..."

Nathalie retira doucement sa main et sentit l'humidité de ses doigts. Elle les porta à ses lèvres et répondit :

"J'en suis ravie. Dès que l'occasion se présentera..." Lisa rougit un peu à ces mots. Elle lui tendit la même robe de chambre qu'elle portait elle-même et l'aida à la passer avec beaucoup d'attention.

Elle finirent par sortir de l'écrin qu'était devenue la chambre. Luc les vit arriver. Elles avaient toutes les deux le regard brillant et plein de tendresse. 

"Vous avez passé une bonne nuit, les filles ?

- Oh oui, merci, répondit Nathalie.

- Bien, installez-vous, votre petit déjeuner est prêt, régalez-vous."

Les deux filles choisirent de s'installer à table, face à face. Elles mangeaient de bon appétit mais leur regard ne pouvait se détacher l'une de l'autre. Sans savoir ce qu'elles ressentaient l'une pour l'autre, c'était trop confus et étrange, elles se désiraient, seule certitude. 

"Bon, je dois aller faire quelques courses pour cet aprem, on part en balade sur des chemins de montagne si ça vous tente.

- Oh ouuiii ! S'exclama Lisa.

- Tu auras des chaussures à me prêter, je crois qu'on fait la même pointure ? Demanda Nathalie.

- Oui, che doit avoir cha ! Répondit Lisa la bouche pleine.

- Bon, à toute à l'heure, les filles, j'en ai pour une bonne heure et demie. Soyez sages !

- Oui, oui !" Assura Lisa.

Le temps que Luc se prépare, les filles avaient fini de déjeuner. Elles firent la vaisselle en vitesse et rangèrent. Une fois Luc sorti, Nathalie attrapa Lisa par la main et l'emmena dans la chambre. Elle ferma la porte. Puis elle déshabilla la jeune femme rapidement et la poussa à s'allonger sur le lit. Elle se mit à côté d'elle et entreprit de la caresser. Lisa ne demandait pas mieux. Très vite, n'y tenant plus, la main de Nathalie descendit sur le sexe de son amie, qui était déjà trempé de désir. Nathalie caressait Lisa avec tellement de dextérité et de tendresse que celle-ci explosa dans un orgasme violent qui l'inonda copieusement ainsi que les draps. Nathalie fut surprise par ce phénomène et sentit sa main. Elle s'attendait à une odeur d'urine, mais ce ne fut pas le cas. C'était bien l'odeur de l'excitation de Lisa.

"Co...comment tu fais ça ? Demanda Nathalie.

- Dérèglement hormonal et hyperproduction des glandes de Bartholin. Dysfonctionnement rare, sans grave conséquences, à part que je suis une véritable fontaine. Et plus l'orgasme est intense, et plus c'est le cas.

- Rhooo ! J'adore, fit Nathalie, au grand étonnement de Lisa.

- Oh ben d'habitude, ça fait fuir. Sauf toi et Luc, apparemment.

- Et ce phénomène te permet de jouir plus fort ?

- Non, je ne crois pas, c'est juste une conséquence. Quand je suis excitée, je m'inonde déjà. Moins, mais ça coule quand même. Ça peut-être embarrassant dans certaines situations."

Nathalie se blottit contre le corps de Lisa.

"Qu'est-ce qui se passe entre nous, demanda-t-elle, un peu inquiète de ce que pourrait être la réponse de Lisa.

- Je n'en sais rien encore, Nathalie. Mais il y a un fait que je ne peux ignorer : je te désire, et j'ai besoin de ta présence et de ta tendresse. Je ne sais pas où on ira toutes les deux, mais je suis prête à vivre l'expérience où qu'elle nous mène, si tu le souhaites aussi.

- Je ressens la même chose, mais ça me fait un peu peur...

- Moi aussi, j'ai peur. Mais la vie est courte, alors ce serait trop con de passer à côté du moindre moment de bonheur qui s'offre à nous.

- Tu m'aideras à vivre ça, Lisa ?

- Je suis aussi perdue que toi, je te rappelle, dit-elle en riant. Mais quelqu'un de bienveillant va nous aider, à condition qu'on sois franche avec lui.

- Luc ?

- Tu as bien deviné. "

Lisa serra Nathalie fort dans ses bras. Celle-ci en avait les larmes aux yeux, tant cela lui avait manqué.

Les filles décidèrent enfin de s'habiller. Alors qu'elle savait qu'il s'agissait d'une ballade en montagne, Lisa choisit de porter un tee-shirt et une jupe courte. Elle prit quand même la précaution de mettre des chaussettes montantes pour se protéger un peu des herbes ou des ronces au sol. Elle porta également de bonnes chaussures de marche. Elle choisit en dernier une culotte blanche.

"Tu crois que c'est une tenue adaptée à la montagne, ça ? Lui demanda Nathalie.

- En ballade, Luc tient à ce que je garde mes fesses à sa disposition en permanence. Il me connaît trop bien. Et si tu veux un conseil, fais la même chose. En plus il va faire chaud.

- Tu n'aurais pas un short, plutôt ?

- Je te le déconseille, à moins que tu veuilles finir la ballade potentiellement cul nu... Mais bon... C'est ton choix. "

Lisa tendit un short mi-long à Nathalie qui l'enfila après avoir mis une culotte blanche, elle aussi.

Luc venait de rentrer. Les filles étaient prêtes à partir. Enfin, presque... 

"Tu tiens à porter un short, Nathalie ?

- Oui, je suis plus à l'aise pour marcher.

- D'accord mais pas celui-ci. Lisa, donne lui un short court, tu veux bien ? Ordonna Luc.

- Je t'avais prévenue !" Chuchota Lisa à Nathalie.

Lisa alla chercher l'habit demandé et Nathalie se changea un peu à contre cœur. Cette ballade risquait de ne pas être celle attendue. Luc fut enfin satisfait de sa tenue. Ils partirent en voiture pour une grosse demie heure de route. Lisa avait juste oublié d'aller aux toilettes avant de partir. Elle eut bien du mal à se retenir jusqu'à destination. Une fois arrivés en pleine nature, Lisa se précipita dans un coin discret à l'abri d'éventuels regards pour se soulager. Il était temps mais il n'y eu pas de traces dans sa culotte, ce qu'elle craignait car ça lui aurait valu une correction mémorable et l'interdiction de porter une culotte pour une longue période. Elle rejoignit les deux autres, soulagée et légère.

"C'est bon ? On peut y aller ? Demanda Luc.

- Oui, oui, répondit Lisa.

- Bien, alors quelques conseils de bon sens pour éviter les malaises et les accidents. Vous ne courrez pas, buvez à petites gorgées régulièrement. Si un besoin pressant se fait sentir, avertissez et ne vous éloignez pas trop. Les dangers de chutes sont bien réels. Nous ferons des pauses tous les kilomètres environ, vu que ça grimpe un peu. Si vous vous sentez mal, dites le assez tôt. N'attendez pas que ça s'aggrave. Vous n'avez rien d'autre à porter que vous même, je me charge du sac. Par sécurité, je fermerai la marche. Lisa sera première et Nathalie suivra. Écoutez mes consignes, je ne tolérerai aucune désobéissance. Est-ce que tout est clair pour vous ?

- Oui, firent les filles en chœurs.

- Des questions ? "

Elles firent non de la tête. Alors Luc ordonna le début de la marche. La première demi-heure de randonnée se passa sans anicroche, le paysage était magnifique, et la chaleur tout à fait supportable. Ils firent une première pause, ils avaient gagné deux cents mètres d'altitude et une barre énergétique à chacun fit du bien. Au bout de dix minutes, ils reprirent leur marche.

"Ça grimpe comme ça jusqu'au bout ? Demanda Nathalie.

- Il y a des moments où c'est plat et même où ça descend mais on a en encore six cents mètres d'altitude à gagner et vous ne regretterez pas là où je vous emmène.

- Pfiou, je vais jamais tenir jusque là !

- Mais si, tu vas y arriver."

Une deuxième pause avec un point de vue à couper le souffle permit aux deux filles, peu habituées aux randonnées de se reposer un peu. 

"On arrive dans combien de temps ? Demanda encore Nathalie.

- Environ d'ici une heure et demie et si tu redemandes encore une fois, tu prendras une fessée, compris ?

- Maiiis !"

Pour toute réponse, Luc se leva, attrapa Nathalie par le bras la forçant à se lever et lui mit deux bonnes claques sur le short en guise d'avertissement, arrachant un petit cri à la jeune femme.

"La prochaine fois, c'est la fessée déculottée, compris ?

- Ouiiii. J'ai compris.

- Alors en route."

L'ascension se poursuivit encore une demi-heure sans qu'une seule plainte n'ait lieu. Plus ils montaient et plus le paysage de montagne devenait majestueux. Nathalie était quand même boudeuse. A la pause, Luc commençait à en avoir un peu marre de l'attitude de la jeune femme. Pour éviter qu'elle ait des ennuis, Lisa s'approcha d'elle et lui fit un câlin. Nathalie lui rendit et cessa de faire la tête.

"C'est vrai que c'est beau, le coin, quand même, finit-elle par dire.

- N'est-ce pas ? répondit Luc passablement agacé.

- Chéri, intervint Lisa, soit un peu indulgent, je ne suis pas sûre que Nathalie ait eu beaucoup l'occasion de faire de longues randonnées.

- Hum, répondit Luc. Ce n'est pas faux. Bon, on prolonge la pause de dix minutes. Vous pouvez explorer le coin si vous voulez mais ne vous éloignez pas et restez prudentes.

- Ouiiii" firent-elles ensemble.

Elles se levèrent toutes les deux et s'éloignèrent du point de pause. Elles se retrouvaient toutes les deux un peu à l'écart.

"Lisa, dit Nathalie, j'ai envie de faire quelque chose mais je ne voudrais pas que cela te contrarie...

- Tu voudrais faire quoi ?

- Je voudrais t'embrasser, si tu es d'accord... Je veux dire, sur la bouche... Un vrai baiser, quoi..." Elle devenait toute rouge en prononçant ces mots. Lisa, sans répondre, s'approcha de son amie et posa ses lèvres sur les siennes. Puis elle ouvrit légèrement la bouche et embrassa fougueusement Nathalie qui ne demandait que ça et qui le lui rendit. Celui-ci semblait durer une éternité et lorsque leurs lèvres se séparèrent, les deux filles en avaient le vertige. Moment suspendu au milieu de la montagne aux sommets encore recouverts de neiges qui se voulaient éternelles.

"Merci, Lisa.

- Recommences quand tu veux...." Il n'en fallait pas plus pour que Nathalie embrasse à nouveau son amie de plus en plus proche.

Elles rejoignirent Luc qui les attendait.

"Tout va bien, les filles ? Demanda-t-il.

- Oui, très bien. Au fait Nathalie, je peux te poser une question ? Qu'as tu connu de l'amour, je parle pas de sexe, mais tu as connu beaucoup d'hommes ?

- Non, pas vraiment. Seulement deux. Mais ils m'ont marqué à vie. L'un m'a détruite, l'autre m'a reconstruite.

- Pourquoi ne pas être restée avec le deuxième ?

- Ce n'était pas une relation de couple à proprement parler. Mais pour faire ce qu'il a fait, il devait certainement m'aimer...

- Oui, je t'aimais, intervint Luc, mais je ne pouvais pas vivre pleinement cette relation.

- Je ne t'en veux pas, Luc. Tu m'as expliqué et j'ai accepté. Tu ne pouvais pas être mon coach et mon amant et pourtant, tu m'as donné bien plus que ce qu'un amant aurait pu me donner. Tu m'as sauvée du pire qui aurait pu m'arriver.

- Qu'est-ce qui a changé, Luc, demanda Lisa, pour que tu puisses vivre une relation amoureuse avec moi ?

- Je ne sais pas. Peut-être l'âge, peut-être ta personnalité, et puis l'envie de me poser. Je me suis aperçu aussi du manque que j'avais de vivre une vraie relation amoureuse, j'ai toujours été célibataire. C'est aussi pour ça que j'ai parfois du mal à montrer mes sentiments. Mais je dois reconnaître que retrouver Nathalie me trouble aussi."

Nathalie rougit malgré elle. Elle avait toujours gardé Luc dans son cœur et savoir qu'il ne l'avait pas oublié lui procura un sentiment d'apaisement.

"Allez, assez parlé, dit Luc un peu gêné, il faut bouger"

Le trio reprit son ascension. De temps en temps, Lisa cherchait la main de Nathalie qui le lui rendit avec un regard plein de tendresse et d'envie. L'arrivée n'était plus très loin. Niché dans une petite forêt de sapins, un chalet de montagne se dessinait sous les yeux ébahis des deux filles. C'était carrément joli et semblait assez grand pour accueillir une famille nombreuse sans que les membres soient entassés les uns sur les autres.

"C'est à toi ? demanda Lisa à Luc.

- C'est une ancienne possession de mes parents. Aujourd'hui, c'est à ma sœur et à moi. Ma sœur n'y vient que rarement alors j'y viens de temps en temps pour me ressourcer. J'y emmène parfois aussi mes élèves pour les reconnecter à la nature vraie et entière.

- Tu ne m'as jamais emmené là, moi, se plaignit Nathalie. 

- L'occasion ne s'est pas présentée. Voilà la chose réparée. Et quand j'y emmène mes élèves, en général, c'est parce qu'elles se sont très mal comportées. Donc ce n'était pas aussi plaisant que pour vous aujourd'hui. 

- Sorte de quartier disciplinaire ? Demanda Lisa. 

- On peut dire ça comme ça. Je parlerai plus de centre éducatif fermé, mais c'est aussi un endroit de jeu pour moi. Allons-y."

Le chalet était effectivement assez conséquent en taille. Les pièces étaient immenses avec une unique pièce de vie et des chambres très spacieuses à l'étage. Il y en avait six au total. En plus il y avait comme une dépendance accolée au bâtiment principal. On pouvait y accéder soit par l'extérieur, soit par une porte intérieure. Mais elle était fermée à clef des deux côtés. Le trio entra dans le chalet et les filles furent impressionné par le luxe intérieur. Tout y était décoré avec goût, parfaitement rangé et parfaitement propre. 

"Eh ben dis donc, je veux bien aller dans ce type de quartier disciplinaire ! S'exclama Nathalie. 

- C'est effectivement un joli cadre pour y passer du temps les fesses nues et bien rougies par une succession de très bonnes fessées, répondit Luc du tac au tac. 

- Ouais, ben si c'est pour y vivre ça, je m'en passe." Rajouta Lisa.

Luc posa son gros sac négligemment sur le canapé. Il alla au coin cuisine, vérifia la présence de l'eau au robinet et la présence d'électricité. Il sortit trois verres et les remplit d'eau. Il en donna deux aux jeunes filles. 

"Buvez, ça vous fera du bien. Je vais vous énoncer quelques règles simple. Ce sont, en gros, les mêmes qu'à la maison. Vous pouvez sortir prendre l'air à proximité ou sur la terrasse quand vous voulez, mais ne vous éloignez pas hors de vue du chalet. Il y a un certain nombre d'animaux sauvages que vous n'aimeriez pas rencontrer, certains peuvent s'avérer vraiment dangereux. Ne sortez jamais seule, soyez toujours au moins deux si vous sortez du périmètre du chalet. Pas de couvre feu en ce qui vous concerne mais tâchez d'être raisonnables. Il y a des portes fermées à clef, ce n'est pas pour rien ! Ne cherchez pas à y entrer. J'espère que c'est bien compris. 

- Oui, chef, répondirent-elles en cœur avec un sourire malicieux. 

- Je suis sérieux, les filles ! Il y aura des fessées douloureuses si vous enfreignez les règles, c'est bien clair ? 

- Oui, on a compris, dit Lisa qui avait perdu son sourire. 

- Bien. Vous voulez dormir dans la même chambre toutes les deux ?"

Elles se regardèrent fugitivement et hochèrent la tête vigoureusement d'avant en arrière. Luc leur attribua la première chambre à l'étage, il prendrait la dernière assurant une bonne séparation. Il avait besoin pour la suite de ses projets que les deux filles se rapprochent vraiment. Et il allait tout faire pour que ce soit le cas.

A Suivre....