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Histoire fictive : une fille très spéciale 24

Episode 24 : De nouvelles règles (encore)...

Le trio marchaient sur le chemin du retour vers le chalet. Tout d'un coup, Lisa s'arrêta et se planta devant Nathalie. Elle n'en pouvait plus, il fallait qu'elle lui demande, il fallait qu'elle exprime son désir, que Nathalie et Luc l'entende. 

"Nathalie, je voudrais que tu vives avec nous ! Dit Lisa sans aucun préambule.

- Quoi ? S'exclama Nathalie.

- Viens habiter avec nous ! Je ne veux plus que tu sois loin de moi ! Ni loin de Luc !

- Eh ! J'ai peut-être mon mot à dire, non ?

- Oui, tu as raison, j'ai été trop loin. Oublie, je suis désolée. Quelle idiote je fais !

- Lisa !!! Je n'ai pas dit non, que je sache, même si je n'ai pas encore dit oui ! Mais tu me sors ça comme ça ! Tu croyais quoi ? Tu ne me laisses pas le temps de me retourner !

- Je suis désolée, je suis trop impulsive."

Nathalie prit les deux mains de Lisa. 

"Écoute, ma chérie, laisse moi juste un peu de temps, d'accord ?

- D'accord, dit Lisa en baissant la tête, ne pouvant cacher sa déception.

- Allez, ne fais pas cette tête... " Elle l'embrassa tendrement sur la joue.

La marche reprit sans un mot ni des uns, ni des autres. Au bout de quinze minutes, à mi trajet environ, ils firent une petite pause. Nathalie s'approcha de Lisa. 

"Une semaine ! Donne moi une semaine pour m'organiser, on a un boulot, je te rappelle.

- Ouiiiiiii, répondit Lisa en lui sautant au cou.

- Euuuh, les filles, vous ne me demandez pas mon avis ?

- Toi, tu ne rêves que de ça, répondit Nathalie sans se démonter. Tu crois que je n'ai pas compris ton manège ? Depuis le début, tu fais tout pour que je me rapproche de Lisa, y compris en la punissant plus sévèrement qu'elle ne le mérite pour que je la défende !

- Mais... Tenta Luc, prit de court. 

- Ose dire le contraire ! Tu n'es pas le seul à observer ce que font les autres ! Je sais faire ça aussi, et si je n'ai rien dit, c'est que c'est vrai, Lisa me plaît, elle me touche et j'ai énormément d'affection pour elle, et aussi, je la désire. Putain, moi qui suis une hétéro convaincue, je me suis éprise d'une gonzesse ! Et tu sais le pire ? C'est que ça me comble de bonheur !"

Luc ne savait plus quoi dire et préféra se taire. Il s'était fait prendre à son propre piège. Il allait falloir s'en sortir sinon elles allaient devenir intenables. 

Lisa se blottit dans les bras de Nathalie en la serrant très fort. Nathalie regardait Luc d'un air réprobateur et l'avoir obligée à dire ça avait fait monter les larmes aux yeux de la jeune femme. Pour la première fois de sa vie, Luc se sentait honteux. 

"Je suis désolé, réussit-il à dire. 

- Ah non, répondit Nathalie toujours aussi remontée, maintenant, il va falloir que tu assumes, tu me fais pas le coup deux fois. Tu ne me lâches plus comme tu l'as fait en me remettant au juge ! Cette fois, il faudra que tu me gardes, et Lisa aussi, il faudra que tu la gardes. Et arrête de jouer avec nos sentiments, putain !"

Luc ne put que prendre cette gifle sans répondre. C'est vrai qu'il avait un peu joué avec les sentiments des filles, même si c'était pour la bonne cause. L'enfer est pavé de bonnes intentions et il avait mis un pied dans cet enfer. Comment en sortir sans blesser ni l'une, ni l'autre. Il n'y avait qu'un moyen : être sincère et rester lui-même. Dans cette sincérité, il y avait deux choses : il était amoureux de Lisa, ce n'était pas à remettre en cause, c'était un fait établi, et il y avait Nathalie. Même s'il n'avait pas été en couple de façon classique, ils avaient eu une relation forte et intense. Mais aucun des deux n'avait jamais osé avouer à l'autre ses sentiments. Cela a créé une situation étrange et ambiguë. Quand Luc a confié Nathalie à Latour, il lui avait donné plein pouvoir sur elle, et puis après quelques temps, il avait ressenti un grand vide. Il s'était juré de ne plus s'attacher à personne. Il était resté attaché à Nathalie jusqu'à qu'apparaisse cette petite chipie craquante de Lisa. Il devait bien avouer qu'il retrouvait quelque chose de Nathalie en Lisa. Était-ce pour ça qu'il en était tombé amoureux ? Non... Enfin peut-être, mais pas que... Autant Nathalie était une adulte, perdue, certes, mais adulte quand même, autant Lisa avait cette fraîcheur de l'enfance ou plutôt, de l'adolescence, avec cette forme de naïveté, d'espièglerie, de provocation et de défis. Mais il y avait aussi cette lumière, ce cœur d'or, cette générosité et cette haine de l'injustice.

"On peut en parler ? Demanda-t-il avec d'infinies précautions.

- Bien sûr, je ne demande que ça, répondit Nathalie tandis que Lisa hochait la tête timidement.

- D'accord, on va se retrouver avec une relation à trois. Donc il va falloir se dire les choses et si tu permets, j'aimerais bien commencer.

- Je t'en prie...

- D'abord, j'aime Lisa, et je ne veux pas que ce soit remis en cause et je sais qu'elle m'aime aussi. Quant à toi, Nathalie, je reconnais que j'ai fait des erreurs. Quand je t'ai confié au juge, je n'aurais jamais dû te laisser entièrement à lui. Il t'a appris beaucoup, mais il t'a sous-estimé. Et surtout, je n'aurais pas dû me couper de toi. Je l'ai fait par déontologie. C'est de la connerie ! Je ne veux plus faire cette erreur. Je voulais que tu apprécies Lisa pour que tu puisses être un peu plus près de moi à nouveau. Tu me manques, je dois bien te l'avouer. Alors oui, j'ai provoqué la situation actuelle et je l'assume. Je ne voudrais pas qu'il en soit autrement. Et si tu as de réels sentiments pour Lisa, je ne peux qu'approuver, sachant que c'est réciproque. Il faudra juste trouver le bon équilibre, je crois. En tout cas, j'ai envie de le trouver avec vous."

Nathalie le regarda bouche bée, les larmes aux yeux. Il ne lui avait jamais dit ça. Il venait tout simplement de lui avouer son amour. Ça faisait juste quatre ans qu'elle attendait ça ! La tête lui tournait. Elle avait beau être assise, elle était un peu prise de vertiges. Luc venait de dire qu'il l'aimait et en plus qu'il approuvait la relation nouvelle qu'elle avait avec Lisa. Les émotions se bousculaient dans le cœur et la tête de Nathalie. Elle ne contrôlait plus rien. Et soudain, elle éclata en sanglots. Lisa la prit dans ses bras. Luc s'approcha et prit le relais en la prenant à son tour dans ses bras et en la serrant fort. Nathalie s'y laissa aller, abandonnée. Lisa, émotive comme elle était, laissa elle aussi couler ses larmes. Elle entoura Luc et Nathalie dans ses propres bras comme elle pouvait et les serra aussi fort qu'elle le put. Ce moment était suspendu dans l'espace et dans le temps.

Ce fut Nathalie qui brisa le silence : "J'ai...j'ai besoin de temps avec vous deux. J'ai besoin de retrouver des repères... Vous avez bousculé ma vie. Je vous en prie, ne m'abandonnez plus jamais." Luc, dont le téléphone n'était jamais loin, tapa rapidement quelque chose dessus. Il attendit la réponse qui arriva quasiment instantanément.

"Bon, Nathalie a raison. On a tous besoin de nouveaux repères pour que nous puissions vivre tous les trois en harmonie. Nathalie, tu es en vacances pour un mois. Lisa aussi. Pour préparer ton examen, Latour va t'envoyer des devoirs par mail. Tu les feras et tu lui renverras pour correction. Il veut te voir avant l'épreuve. Ainsi, nous pourrons trouver notre façon de vivre bien à nous. Qu'en pensez-vous ?

- Oui, d'accord mais le juge avait l'habitude de me corriger si la note était insuffisante, dit Lisa. 

- Je m'en chargerai selon les indications de Latour. 

- Eh merde ! Lâcha-t-elle, espérant y échapper. 

- Non, Lisa, je resterai derrière tes fesses, pour ça aussi. 

- Comment on va faire ? Demanda Nathalie. 

- Eh bien, on avisera selon les situations, dit Luc, mais avant, j'ai une question : est-ce que vous acceptez toujours que je vous guide, mon autorité, quoi ? 

- Je ne vois pas pourquoi cela changerait. Tu as été mon guide quand j'en avais le plus besoin, répondit Nathalie. Je n'ai pas l'intention de la remettre en question. 

- Je serais perdue si je perds le cadre que tu m'imposes, répondit à son tour Lisa. Donc je fais plus que d'accepter, je te le demande. 

- Bien dans ce cas, on aura l'occasion d'en discuter de retour au chalet. Et il y aura des choses nouvelles que je voudrais mettre en place avec vous deux."

Le trio leva le camp et répartit en direction du chalet. Il y arriva vers dix huit heures mais en cette saison, les journées commençaient à rallonger, le mois de juin et son solstice se rapprochait à grand pas, les examens de Lisa aussi et elle commençait à angoisser. Le chalet, bien qu'isolé, disposait de toutes les technologies modernes, dont internet. Arrivé dans la vaste demeure, Luc se mit sur son ordinateur et consulta ses mails. Il y trouva, comme convenu, trois devoirs pour Lisa, le premier à rendre pour le lendemain.

"Lisa ? Appela Luc. J'ai reçu tes devoirs, le premier est pour demain, tu t'y mets tout de suite pendant que je prépare le repas avec Nathalie.

- Oh mais non, je le ferai après manger. Je suis crevé, là !

- Tu cherches une fessée, ma chérie?

- Mais pffff ! Je peux le rendre demain dans l'après midi ! En plus, j'ai pas ma documentation.

- Tu trouveras ta doc sur internet, tu le sais très bien, tout est en ligne !

- Pffff ! S'teu plaît, pas ce soir !"

Luc se leva d'un bond, attrapa Lisa sous son bras, et avant qu'elle ne réalise ce qui allait lui arriver, il souleva sa robe, découvrant encore ses fesses rosées et lui assena une bonne vingtaine de claques bien appuyées. 

" Aaaaaïeeeeuh ! D'accord, d'accord je m'y mets...

- Avant, tu enlèves ta robe, tu passes un tee-shirt, et tu feras ton devoir les fesses à l'air!"

Il lui remit une bonne vingtaine de claques du même acabit que les précédentes. Lisa partit en pleurs jusqu'à sa chambre  pour se changer. Elle avait tenté de négocier, et ça s'est terminé par des fesses rouges et brûlantes qu'elle observait dans son miroir. La soirée commençait bien. Une fois redescendue, elle chercha le regard compatissant de Nathalie. Tout ce qu'elle obtint fut un regard réprobateur de cette dernière. Et mince, il allait falloir qu'elle fasse se foutu devoir. Résignée, elle s'installa sur le canapé avec l'ordinateur et se mit au travail. Ses fesses lui interdisait de s'asseoir normalement, donc sa position à demi allongée offrait une vue tout à fait agréable à Nathalie et Luc. Ces deux derniers préparaient un bon repas tandis que Lisa travaillait consciencieusement. Malgré son cinéma de tout à l'heure, elle savait qu'il y avait l'examen bientôt et qu'elle ne pouvait se permettre de le rater. C'est vrai qu'elle s'imaginait de plus en plus juge à la cour. L'idée lui plaisait bien et écouter les différentes plaidoiries des avocats serait très intéressant. Finalement, ce n'était pas une mauvaise option. Restait à avoir l'examen. Le sujet du devoir était simple mais réclamait une analyse pointue ou le sens du droit était en dualité avec le sens moral. Dans sa décision, elle choisit de pencher pour la morale. Elle termina son devoir dans ce sens avant même que le repas ne soit prêt.

"À table !" s'exclama Nathalie. Le trio prit place autour d'une magnifique table monastère assez grande pour accueillir une vingtaine de convives sans se gêner les uns les autres. Le repas était délicieux et tous l'apprécièrent. Une fois terminé, tout le monde s'installa sur le canapé.

"Tu me laisserais lire ton devoir, demanda Nathalie.

- Bah, si tu veux, lâcha Lisa indifférente, toujours un peu remontée contre son amante de ne pas l'avoir soutenue.

- Il faut que tu aies cet examen, ma chérie.

- Je sais bien, oui." Lisa se blottit dans les bras de Nathalie. Cette dernière lut le devoir.

"Il est vachement bien ton devoir, mais il y a un point qui m'interroge : le juge a le droit de prendre parti moralement ?

- Je me suis posé la même question. Normalement, un jugement est là pour dire le droit. Toutefois, la justice, c'est aussi de tempérer la lettre pour l'adapter à chaque situation particulière, n'est ce pas ? Dans ce cas, c'est la conscience du juge qui va déterminer vers quelle décision on s'achemine. Pour ma part, j'ai privilégier la morale dans ce cas précis. J'espère ne pas m'être trompé. Les devoirs que me donne le juge sont des cas réels qui ont été jugés, pour la plupart en deuxième instance car il peut y avoir un doute. Le but n'est pas de prendre la bonne décision mais de motiver par des arguments solides la décision que l'on prend. C'est ce que j'ai fait ici. On verra ce que Latour en dit... "

Lisa envoya son devoir au juge par retour de mail. Elle était sûre d'avoir une réponse dans la soirée. Effectivement, deux heures plus tard, un nouveau mail du juge arriva dans la boîte aux lettres. Lisa le lut attentivement.

"Bonsoir Lisa. Vous avez été rapide pour ce devoir. Et pourtant il est très bien fait. Concernant votre décision, ce n'est pas celle que j'aurais prise car elle n'est pas conforme au droit, donc susceptible d'appel. Néanmoins, votre argumentation est solide et tout à fait défendable. La qualité de cette décision est que vous avez regardé plus loin que le bout de votre nez. C'est, à mon sens, un bon point pour vous. Toutefois, cette attitude risque de vous attirer les foudres de vos confrères, soyez prudente. Conclusion : c'est un devoir à la hauteur de l'examen qui vous attend, je le note donc 17/20. Mais par pitié, vous ne serez pas juge pour militer pour une cause. La seule cause que vous devez défendre, c'est la justice dans le respect du droit. Ne confondez pas les fonctions de juge et d'avocat. Vous méritez une fessée pour avoir fait l'amalgame des deux, ce dont je vous avais déjà mis en garde. Toutefois, étant donné la qualité du devoir que vous m'avez remis, je laisse à Luc le soin de décider de vous l'administrer ou non. Je vous souhaite une bonne soirée et persévérez, vous êtes sur le bon chemin."

Lisa lut et relut le mail plusieurs fois. Il avait raison. Elle s'était comportée en avocate. Elle avait mélangé les rôles. Il ne fallait pas qu'elle oublie cette leçon. Elle montra le mail à Luc. Celui-ci le lut et demeura indécis, ce qui était surprenant.

"Tu en penses quoi, toi ? Demanda-t-il.

- Il a raison. J'ai agis en avocate en prenant cette décision. J'ai tout simplement oublié que ce n'était plus mon rôle. Je ne défends pas une partie ou l'autre. Je défends le droit, la Loi, et je dois avoir une vision plus neutre. Ce genre de comportement peut me coûter ma carrière.

- Pourtant, Latour t'as mis une bonne note, non ?

- Oui, car j'ai démontré que j'avais pris la décision en mon âme et conscience. Mais je me suis comportée en moralisatrice, ce n'est pas mon rôle en tant que juge. C'est le rôle du législateur, le parlement qui vote les lois. Sinon, il n'y a plus la séparation des pouvoirs voulue par la constitution. La confusion que j'ai faite est à mon sens suffisamment grave pour mériter une bonne fessée de rappel à l'ordre, même si je la redoute.

- Déjà, répondit Luc, tu en as conscience, c'est quatre vingt dix pour cent du boulot.

- Oui, mais les dix pour cent qui restent peuvent ruiner ma carrière en tant que juge. Si je choisis cette voie de la magistrature, je ne peux pas me le permettre.

- Tu es dure avec toi-même, intervint Nathalie.

- Je suis d'accord avec Nathalie, dit Luc. Tu es trop dure avec toi-même. D'un autre côté, je comprends ton argumentation et tu veux bien faire. Du coup, cette situation me mets dans une situation délicate. Dois-je te punir pour une confusion légitime ? Tu as préféré la morale car elle te semblait plus juste. Dois-je pencher pour le droit ou la justice ?"

Luc réfléchit un long moment. Lui même était foncièrement épris de justice, même si la loi ne l'était pas toujours. D'un autre côté, il y avait l'idéalisme et la réalité.

"Je vais te donner une fessée, dit Luc. Je vais te la donner non pas pour avoir choisi la justice, car je pense que tu as eu raison de le faire mais parce que tu dois comprendre que la réalité n'est pas idéale, que nous ne sommes pas dans un monde de bisounours. Tu peux faire avancer les choses, mais pas de cette manière. Ceci étant dit, je refuse de te donner une fessée sévère car tu ne la mérites pas. Je dirais donc que c'est une fessée de rappel et d'encouragement. Viens ici."

Lisa s'approcha et s'installa sur les genoux de Luc. Ses fesses nues arboraient encore cette couleur caractéristique d'une bonne fessée reçue. Luc ne voulait pas lui faire plus de mal que nécessaire. Il commença par lui caresser les fesses doucement et tendrement. Lisa ne dit rien et savourait ce moment, elle adorait quand il faisait ça. Elle pensait à cette journée passée si riche en émotions, la déclaration de Nathalie, celle de Luc, cette nouvelle vie qui allait se mettre en place, son nouveau travail, si elle réussissait l'examen. Cela faisait beaucoup, tout d'un coup et elle se sentait oppressée. Elle voudrait libérer tout ça et pour y arriver, il n'y avait qu'un moyen, elle le savait, ce serait douloureux mais elle n'avait pas le choix.

"Chéri, dit-elle d'une voix timide.

- Oui ?

- Je ne me sens pas bien, j'ai besoin de libérer, j'ai besoin que tu m'aides à évacuer..."

Luc la releva et la prit dans ses bras le plus amoureusement possible. Il avait compris. Il allait le faire. 

"Nathalie, j'aurais besoin d'une grande serviette, tu peux me trouver ça, s'il te plaît ?

- Oh oui, bien sûr" répondit cette dernière. Et elle partit à la salle de bain chercher ce qu'il fallait. Elle prit aussi une crème apaisante qui protège la peau en même temps. Ce labs de temps lui permit de réfléchir au fait qu'elle aurait bien besoin de se libérer tout autant que Lisa. Mais elle n'avait jamais tenté cette expérience. Elle ne savait pas si ce serait efficace et elle appréhendait une telle fessée de libération. Arriverait-elle à s'abandonner totalement comme pouvait le faire Lisa ? Son caractère fort ne l'empêcherait-elle pas de se relâcher totalement émotionnellement et physiquement ? Elle passa instinctivement sa main sur ses fesses. Elle en avait envie mais elle avait aussi très peur.

Elle ramena la serviette à Luc qui la posa sur ses genoux. Il invita tendrement Lisa à venir se mettre en position. Il savait très bien comment lui faire lâcher prise. Il voulait que ça se fasse progressivement et qu'elle y trouve aussi énormément de plaisir. Le relâchement, c'est autant physique que mental. Et dans le physique, il y a aussi un aspect sexuel qu'il faut prendre en compte. Nathalie avait ramené la crème, Luc en passa généreusement sur les fesses de Lisa. Cela protégerait la peau en l'assouplissant.

"Ça va ? Demanda Luc à Lisa.

- Oui. Ça fait du bien.

- Tu vas avoir mal...

- Je sais, mais je dois libérer mes émotions.

- OK, je vais être aussi progressif que possible.

- D'accord, merci."

Luc commença une fessée très douce, légère, pas des caresses mais des claques espacées très mesurées. Lisa appréciait cette douceur dans la fessée. Son postérieur supportait très bien cela, une douce chaleur envahissait l'intérieur de ses fesses mais aussi son bas ventre. Il continua ainsi pendant deux ou trois minutes. Lisa, dont l'excitation montait doucement écarta un peu les jambes, juste assez pour permettre à Luc de constater l'humidité du sexe de la jeune femme. Il reprit la fessée un peu plus rapide et un tout petit peu plus fort. Lisa gémissait un peu mais impossible de savoir si c'était de douleur ou de plaisir. Luc qui s'était contenté de claques sur le milieu des fesses descendit sur la partie inférieure de celles-ci sans en augmenter la force. Lisa était maintenant franchement excitée, mais la fessée commençait à être douloureuse. Hélas il lui en faudrait bien plus pour lâcher prise. Luc continuait. Lisa était si excitée que son sexe coulait littéralement. Nathalie ne perdait pas une miette de ce qu'il se passait et elle se disait que ce ne serait pas mal pour elle aussi. Luc commençait à taper un peu plus fort. Lisa était au bord de l'orgasme et il le savait. Une salve juste un peu plus forte que les autres et Lisa se laissa aller à jouir, inondant une première fois la serviette. Nathalie sentait son propre sexe couler le long de ses cuisses. Luc fit une pause pour laisser souffler Lisa. Après quelques secondes, il reprit une fessée nettement plus forte. Lisa commençait à gémir et éclata d'un coup en sanglots. Luc savait que ce n'était pas suffisant, il fallait pousser Lisa dans ses retranchements pour qu'elle puisse s'abandonner totalement, alors il accentua la force des claques, Lisa pleurait de plus belle. Au bout de deux minutes, Lisa s'abandonna complètement, physiquement en mouillant la serviette du contenu de sa vessie (heureusement peu remplie) et en relâchant tout ses muscles, ce n'était plus qu'une poupée de chiffon. Mais c'était surtout un relâchement émotionnel, elle se laissa aller à pleurer et pleurer encore. Luc arrêta de la fesser et lui caressa les fesses pour l'apaiser. Il fut surpris d'entendre Lisa crier en vouloir encore entre deux sanglots. Luc reprit la fessée de plus belle. Lisa pleurait et gémissait de douleur. Elle avait besoin de ça, elle en avait envie, et elle avait conscience que c'était devenu vital pour elle, comme une soupape de sécurité dont elle ne pouvait plus se passer. Rien à voir avec un quelconque masochisme. C'était juste son antidépresseur à elle. Luc estima que ça suffisait. Il n'irait pas plus loin. Les fesses de Lisa étaient rouges vif et aller plus loin aurait été de la torture. Lisa pleurait à chaudes larmes et ne voulait surtout pas changer de position, comme si elle voulait que toutes ses émotions s'échappent d'elles par les larmes qui s'écoulaient par terre. Luc entreprit de lui repasser de la crème sur ses fesses. Cela l'apasait. Puis elle lui dit, toujours entre deux sanglots :

"Non, s'il te plaît, je veux continuer à sentir cette brûlure sur mes fesses. J'en ai besoin."

Luc compris et il laissa tout le temps nécessaire à Lisa pour se calmer avant de se relever. Lisa continua de pleurer pendant un bon quart d'heure, puis se releva et se blottit dans les bras de son fesseur amoureux qui n'osa pas prononcer un mot car en fait, il n'y avait plus besoin de mots, ils se comprenaient. Nathalie perçut alors tout l'amour qu'il y avait entre Luc et Lisa. 


A suivre.... 

Commentaires

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