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Histoire fictive : une fille très spéciale 26

Episode 26 : Première affaire.

Trois mois se sont écoulés pour le trio depuis le début de leurs aventures. Lisa, Nathalie et Luc ont trouvé un équilibre de vie en instaurant des règles strictes et respectées. Lisa a passé l'examen de la magistrature avec brio et elle est officiellement juge aux côtés de Franck Latour. Ils se partagent les affaires et cela donne un peu plus de travail à Nathalie qui œuvre pour les deux juges. Avoir deux juges permet une justice plus diligente, mais aussi plus juste car chacun peut consacrer le temps nécessaire aux dossiers qui lui est confié. Lisa est très conscieuse et n'hésite pas à demander des compléments d'informations, d'auditions aux autorités chargées de les faire et en première ligne, la gendarmerie locale qui a vu son activité presque doubler. Nathalie rentre souvent le soir exténuée car elle aussi supporte ce surcroît de travail. Lisa s'en rend rapidement compte et en accord avec son confrère, entame une campagne de recrutement. Mais elle ne veut pas n'importe qui. Elle doit être résidente du village "Le Pêcher" et pourra être soumise aux mêmes sanctions que Lisa ou Nathalie, à savoir, de possibles fessées. Les candidates, exclusivement féminine, volonté de Franck, même si c'est discriminatoire, sont averties en début d'entretien et sont libres de partir en cas de refus de ces conditions. Ce matin là, mercredi quinze octobre deux mille vingt quatre, Nathalie effectue un pré entretien avec Valérie Desailly. C'est une jeune fille de vingt quatre ans, qui vient de finir une licence en droit et s'oriente vers un master en vue de devenir avocate ou procureur. C'est une jolie fille, de taille moyenne avec ses un mètre soixante cinq, très bien proportionnée. Elle est plutôt réservée sans pour autant être timide. Pour un poste de greffier, c'est plutôt un bon point. Ses notes à la fac sont bonnes, sans être excellente. Il y a toutefois une note de la fac qui surprend Nathalie. Il y est écrit "Avertissement discipline." Forcément, cela interroge notre greffière en chef.
"Compte tenu de votre caractère, je suis un peu décontenancée par cette remarque sur vos relevés de notes. Vous pouvez m'en dire plus ?
- Hum, eh bien... Disons que je peux être un peu...rebelle, parfois. Je travaille beaucoup dessus.
- Comment travaillez-vous dessus ? Demanda Nathalie.
- Je me contrôle afin de ne pas laisser mes émotions déborder.
- D'accord. Bien. Vous allez rencontrer madame le juge Renoir."
Nathalie décrocha son téléphone et appela Lisa qui était dans son bureau. Après quelques mots échangés, Nathalie raccrocha.
"Vous êtes prête ? Je vous préviens, elle n'est pas toujours facile.
- Whaou, vous avez l'air de la craindre !
- Ne vous y trompez pas, c'est ma...compagne, donc c'est quelqu'un de très gentil et très douce. Mais dans le boulot, c'est quelqu'un de très déterminé et qui peut se montrer aussi intransigeante avec les autres qu'avec elle-même. Ne soyez pas surprise de certaines de ses réactions ou de ses questions...
- D'accord, je suis prête !
- Allons-y ! "
Nathalie frappa à la porte du bureau de Lisa. 
" Entrez, fit cette dernière.
- Bonjour madame le juge." répondit la jeune candidate.
Lisa se leva et vint serrer la main de Valérie. 
"Mademoiselle Desailly ? Je vous en prie, asseyez-vous. Avant toute chose, avez-vous bien pris connaissance de toutes les conditions de ce poste, y compris notre mode de fonctionnement ?
- Oui, madame le juge.
- Bien. Je veux également que vous sachiez que si vous acceptez le poste, nous vous demanderons une loyauté et une obéissance sans faille. En échange, nous pourrons vous appuyer pour la suite de votre carrière qui, si j'ai bien compris, vous destinez à une carrière d'avocate ?
- En fait, je ne suis pas fixée car le travail de procureur me tente également.
- Intéressant... Ça nous faciliterait la vie d'avoir un représentant du Parquet dans le village. Nous voudrions en fait avoir un pôle justice complet, avocat, procureur, juge d'instruction, peut-être un juge d'application des peines... On pourrait alors être quasiment en autonomie.
- C'est génial, ce projet, mais est-ce réalisable ?
- Avec l'aval de l'état, pourquoi pas... Répondit Lisa.
- Que voulez-vous savoir ?
- Nathalie a dû vous interroger à propos de votre dossier disciplinaire à la fac. J'aimerais en savoir plus.
- J'avoue que je ne suis pas très fier de cette histoire, vous êtes sûre de vouloir savoir ?
- Quand j'embauche une personne, j'aime bien savoir à qui j'ai affaire. J'ai besoin de pouvoir lui faire confiance.
- D'accord...bon...hem...bon voilà, on était à une petite fête entre amies de la fac. On a un peu...beaucoup abusé d'alcool et de produits plus ou moins...légaux... Pas de crack ni de cocaïne, rien de tout ça, juste un peu de cannabis et du protoxyde d'azote... 
- Du gaz hilarant ?
- Ouais... Enfin bref. Le lendemain, on avait encore des restes de la veille dans le corps. Si moi, je n'avais pas vraiment abusé, mes amies si. Évidemment, les profs s'en sont aperçu et c'est remonté jusqu'à la direction. Certaines ont été exclues des cours temporairement, je suis passée à deux doigts de l'être aussi mais comme j'étais un peu moins...touchée que les autres, j'ai juste écopé d'un avertissement.
- Je vois, fit Lisa. Autre question, vous vivez seule, ici ?
- Oui et non, c'est un peu compliqué.
- Racontez-moi....
- Euuuh ma vie personnelle ne concerne que moi...
- Pas dans ce tribunal, jeune fille, dit Lisa avec beaucoup d'autorité. Il est hors de question que j'embauche une personne avec un cadavre dans le placard ! Donc vous avez le choix : ou vous me racontez, ou vous pouvez partir, mais très honnêtement, vous êtes tout en haut d'une liste extrêmement courte... Allez-vous laisser passer votre chance ?
- Non non, attendez... D'accord... Je vais vous raconter...
- Bien... C'est mieux, et en signe de votre obéissance, vous allez d'abord retirer cette culotte qui vous gêne !
- Co...comment ?
- Vous avez très bien entendu. Je la veux sur mon bureau !"
Nathalie faisait tout pour se retenir de rire. Mais Valérie Desailly s'exécuta, honteuse et posa sa culotte bien en évidence sur le bureau de madame le juge. 
"Maintenant, vous serez plus à l'aise pour me raconter...
- Je suis en couple avec un homme. Nous avons une relation sérieuse mais pas exclusive et nous pratiquons la discipline domestique. Mais il m'arrive d'avoir d'autres fesseurs....
- C'est pourquoi vous êtes venu vivre ici ?
- Oui, une communauté comme celle-ci est unique et c'était idéalement ce que nous recherchions.
- Vous pouvez remettre votre culotte, j'avais besoin de savoir si vous m'obéireriez... C'est concluant. Mais la prochaine fois que vous me tenez tête de façon injustifiée, non seulement vous n'aurez plus de culotte mais vous aurez les fesses bien rouges, c'est compris ?
- Oui, madame le juge. Est-ce que ça veut dire que vous m' embauchez ?
- C'est exact. Nathalie sera votre supérieure directe et vous formera. Si jamais elle doit se plaindre de vous, je vous garantis que vous aurez très mal aux fesses, c'est clair ?
- Oui, madame, c'est très clair."
Ainsi, Valérie Desailly rejoignit l'équipe dans ce tribunal hors normes. Nathalie allait pouvoir souffler un peu. 
"Je veux vous voir demain à neuf heures dans mon bureau. Si vous êtes en retard, vous serez punie. À demain Valérie."
La jeune femme sortit du bureau en compagnie de Nathalie. 
"Je t'avais prévenu, Valérie, Lisa, pardon, la juge Renoir peut être intraitable !
- Oui, madame... J'ai honte, jusque là, je n'avais enlevé ma culotte que devant mon homme et parfois d'autres, fesseurs mais jamais devant un juge !
- Tu t'y feras ! Tu te feras même à l'idée qu'elle te donne une bonne fessée et crois moi, elle a la main ferme.
- Elle n'oserait quand même pas...
- Ne pense même pas un instant à la tester. "
Nathalie montra à Valérie son bureau, qui était en fait l'ancien bureau de Lisa. Et puis elle la congédia en lui rappelant d'être là le lendemain à neuf heures précise dans le bureau de madame le juge. 

Pour son premier jour de travail, Valérie fut parfaitement à l'heure dans le bureau de Lisa. 

"Bonjour, Valérie, commença Lisa. Je vais vous exposer quelques règles qui vont régir nos rapports. Lorsque nous ne sommes que toutes les deux ou avec le juge Latour ou encore Nathalie, je te tutoierai. On y gagne en efficacité et cela crée des rapports plus...serrés. En présence de toute personne étrangère au personnel du présent tribunal, je te vouvoierai. Comme promis, je t'aiderai dans la voie que tu choisiras. En échange, j'exige une obéissance sans faille. Chaque fois que je ne serai pas contente de toi, tu atterriras sur mes genoux pour recevoir une bonne fessée. Mais je saurai aussi te récompenser de tes efforts. La parole est libre et tu pourras me donner ton avis sur n'importe quelle affaire, mais jamais devant un justiciable. Si tu dois le faire malgré tout, écris ce que tu as à me dire sur un post-it et pose le sur mon bureau suffisamment proche pour que je puisse le lire sans avoir à faire d'effort... Lors d'un interrogatoire, tu peux me suggérer des questions à poser au prévenu. Tu auras des devoirs à faire pour tes études. Rends-les moi en retard ou oublies-les et tu auras mal aux fesses pour le reste de la journée. Est-ce que cela te convient ?
- Oui, madame, répondit Valérie.
- Très bien, je te confie ce dossier, c'est ta première affaire, dis-moi qu'il n'y a aucune erreur de procédure. Bon courage."
Valérie sortit avec le dossier sous le bras, alla dans son bureau et commença à l'étudier soigneusement. Deux heures plus tard, elle frappa à la porte de Lisa, juge près le tribunal du village "Le Pêcher" situé près d'un autre petit village de montagne quelque part dans le département des Pyrénées Orientales.
"Alors ? Demanda Lisa.
- Le dossier est à jeter à la poubelle. C'est un non lieu évident.
- Hein ? C'est une affaire d'agression sexuelle et on a l'auteur et ses aveux.
- Il y a un vice de procédure, sur une des auditions... Le témoin a été visiblement influencé par l'enquêteur...
- Mais quel bande de cons ! C'est pas possible d'être aussi bête. Même un étudiant de première année verrait l'erreur de procédure. Le dossier sera rejeté en appel sans même avoir recours à la cassation.
- Sauf si vous décidez de réinterroger la personne dont l'audition était irrégulière.
- Très juste. D'autant que c'est un témoin, ce n'est pas la victime ni l'agresseur. Eh bien, convoque le."
Valerie s'apprêtait à sortir quand Lisa lui dit :
"Au fait, Valérie... Bon travail, merci."
La jeune étudiante rougit mais Lisa ne put pas le voir car Valérie lui faisait dos...
Le témoin fut convoqué dans la matinée. Il fallait faire vite ou l'affaire serait classée et ce n'est pas ce que souhaitait Lisa. Ce témoin était une femme d'une trentaine d'années assez commune, sans prétention. Lisa la jugea modeste et sans prétention. Ça faciliterait les rapports. 
"J'ai lu votre audition, mademoiselle, commença Lisa. Il y a des contradictions dans vos déclarations qui me gênent un peu, voyez-vous ? Souhaitez-vous les modifier ?"
La jeune femme, Gaelle Servin, de son état civil, baissa la tête mais ne dit mot. En tant que témoin, elle n'avait pas d'avocat, alors Lisa tenta de la rassurer. 
"Écoutez, mademoiselle Servin, cet homme a fait une victime d'agression sexuelle. Alors, si vous savez quelque chose, dites-le moi. Vous le connaissiez, c'est ça ?
- Non, non, enfin...juste comme ça, mais je ne connaissais pas son nom, juste son prénom, Éric. Il m'a offert un verre dans un bar et nous avons juste discuté.
- Et après ? Que s'est-il passé ?
- Il a essayé de me draguer mais je lui ai dit que je n'étais pas intéressée. Et je suis partie.
- Oui, jusque là, ce que vous me dites concorde avec votre audition. Qu'est-ce que vous ne me dites pas ?"
La jeune fille, baissa la tête et se mit à pleurer. 
"Il m'a rattrapé...et il a insisté en me mettant sa main aux fesses.
- Pourquoi cela n'apparaît pas dans votre déclaration ?
- Je l'ai dit au gendarme mais ce dernier a dit que ça ne servait à rien de le mentionner dans le procès verbal, car le juge n'en tiendrait pas compte et que ça pourrait m'attirer des ennuis. 
- Quoi ? Lisa était furieuse.
- Il m'a dit que si ça apparaissait, je pourrais avoir à témoigner au procès et je ne veux pas. J'ai été à la gendarmerie parce que la victime est une amie, je voulais l'aider. Mais je ne veux pas aller dans un tribunal pour parler devant tout le monde.
- Étant donné que vous avez témoigné devant nous, je n'aurai pas à vous convoquer en audience.
- C'est vrai ? Promis ?
- Oui. Vous allez être entendue par ma greffière, mademoiselle Desailly pour revoir toute votre déclaration. Par contre, si vous m'avez menti, il y aura des conséquences !
- Je dis la vérité, madame le juge.
- Bien. Je vais vous laisser avec ma greffière alors. Bonne journée."
Évidemment, ces nouvelles déclarations changeaient la donne. Le dossier devenait solide. Elle pourrait statuer valablement en première instance. Pourtant, Lisa avait un sentiment étrange... Elle avait l'impression de se faire mener en bateau, et elle n'aimait pas ça. Elle appela la gendarmerie.
"Vous avez auditionné Gaelle Servin, n'est-ce pas ?
- Oui, madame le juge, répondit une voix féminine.
- Pourquoi lui avoir dit de ne pas mentionner la main aux fesses ?
- Car ça ne s'est jamais produit. Nous avons un témoin oculaire qui a vu la scène, un passant que nous avons retrouvé. Cette fille nous raconte des bobards pour enfoncer son ex petit ami.
- Pardon ? Elle m'a dit qu'elle le connaissait à peine.
- Si vivre avec quelqu'un pendant un an, c'est le connaître à peine... C'était non seulement son petit ami, mais c'était son fournisseur de cannabis. Après enquête, sur une autre affaire, on a compris qu'elle l'avait quitté car il ne voulait plus la fournir, voulant lui-même arrêter de dealer. Il voulait se ranger. Plus j'enquête sur ce dossier, plus je me dis que c'est un coup monté, cette histoire d'agression.
- Dans ce cas, trouvez moi quelque chose de solide pour étayer votre hypothèse, je mets ce dossier en attente d'informations complémentaires. Je vais avoir une discussion avec cette mademoiselle Servin. Merci de cet éclairage."
Sitôt raccroché avec la gendarme, elle fonça dans le bureau de Valérie. 
"Mademoiselle Servin, suivez-moi immédiatement !
- Mais... Pourquoi ?
- Ou vous me suivez dans mon bureau maintenant ou je vous fais mettre sous mandat de dépôt dans la demi-heure qui vient !"
La jeune femme n'insista pas et suivit Lisa dans son bureau accompagnée par Valérie qui ne pipait rien. 
"Asseyez-vous ! Dit Lisa d'un ton très autoritaire. Si vous croyez que vous pouviez me mener en bateau, c'est raté ! Vous connaissez très bien Éric Delamarre ! C'était votre petit ami, n'est ce pas ?
- Oui, s'écria Gaelle Servin. C'est vrai, et c'est un salaud et un connard !
- Parce qu'il a refusé de vous fournir votre dose habituelle ?
- Comment...non, c'est pas ça !
- Ah bon ? Il ne vous fournissait pas ? Vous êtes dans de sales draps, mademoiselle Servin. Je suis à deux doigts de vous envoyer en détention préventive, alors arrêtez vos salades et vous avez intérêt à tout me dire, ici et maintenant !
- Qu'il crève ! Il n'y est pour rien ! J'ai demandé à ma copine de l'accuser d'aggression. Je voulais me venger.
- Pourquoi ?
- Il m'a jeté comme une merde. Et oui, c'est vrai qu'il me fournissait mais ce n'est pas pour ça qu'il m'a virée.
- Ah et pourquoi donc, alors ?
- Parce que je lui avais piqué du fric, du fric qui venait de son deal. Il m'a viré pour cinquante malheureux euros.
- Je vois. Une fois que j'aurai fait confirmer vos dires, nous aurons une petite discussion, vous et moi. En attendant, vous allez rester ici, dans une des cellules du tribunal. Valérie, vous accompagnerez cette demoiselle jusqu'à sa cellule. J'appelle Nathalie pour vous aider et vous montrer où elles se trouvent. "
Nathalie vint prêter main forte à Valérie pour être sûr que Gaelle ne tente rien. Une fois seule, Lisa appela la gendarmerie afin d'auditionner la victime et l'auteur des faits sur ces nouveaux développements. La victime s'appelait Manon Saurin, et l'auteur Eric Granger. Après leur avoir mis la pression, tout s'éclaira d'un jour nouveau dans cette affaire. Eric devrait répondre de son traffic de stupéfiant mais pas d'agression sexuelle dont il était innocent. Manon Saurin et Gaelle Servin devraient, elles répondre de fausse accusations et faux témoignage. Elles risquaient cinq ans de prison. Lisa trouvait que c'était un peu abusif. Cela restait une querelle d'amoureux et Eric serait de toute façon puni pour son trafic de drogue. Lisa fit revenir Gaelle dans son bureau. Celle-ci avait pleuré, son maquillage avait coulé.
"Mademoiselle Servin, commença Lisa, vous vous êtes accusée de faux témoignage, d'association de malfaiteur en vue de nuire à une personne et de complicité de diffamation. Vous risquez une peine de cinq ans de prison et de cinquante mille euros d'amende sans compter les dommages et intérêts.
- Je suis désolée, madame le juge. J'ai vu rouge quand il m'a mis à la porte.
- Vous avez prémédité cette histoire. C'est grave. Toutefois, vous n'êtes pas connue des services de police et c'est la première fois que vous avez affaire à la justice. Mais vous avez mis aussi mademoiselle Saurin dans de sales draps par votre faute. Je vais donc vous libérer sous contrôle judiciaire strict en attendant que je prenne une décision vous concernant toutes les deux. Vous pouvez partir et n'oubliez pas de passer par la gendarmerie pour votre contrôle. "

Quinze jours plus tard, Lisa Renoir, juge au tribunal convoqua les deux prévenues qui étaient cette fois ci, accompagnées d'une avocate. 
"Bonjour mesdemoiselles, Maître. Dans l'affaire qui nous intéresse, j'ai voulu vous faire part de ma décision. Vous êtes reconnues toutes les deux coupables des faits qui vous sont reprochés et vous condamne toutes les deux à deux ans de prison avec sursis dont trois mois ferme ainsi qu'à dix mille euros d'amende chacune. Vous aurez trois jours francs pour vous rendre à la maison d'arrêt de Perpignan."
Cette décision fit l'effet d'un coup de massue sur les deux condamnées même si leur avocate les avait prévenue que ce serait compliqué. 
"Madame le juge, n'y aurait-il pas une solution alternative à ces lourdes peines ? demanda Maître Garreau.
- Pour quelle raison ? Les actes de vos clientes ont failli envoyer un homme en prison pour agression sexuelle. C'est grave ! Elles bénéficient du sursis car elles ne sont pas connues des services judiciaires.
- Elles ont un travail et elles ont compris la leçon.
- Croyez-vous ? J'ai peut-être une solution officieuse pour sortir de cette impasse mais je doute que vous soyez d'accord, Maître. Ce n'est pas vraiment légal. 
- A quoi pensez-vous, madame le juge ? 
- Disons que ces demoiselles se sont comportées comme des gamines irresponsables, n'est ce pas ? 
- Je dois le reconnaître, oui, madame le juge. 
- Comment punissait-on des gamines irresponsables, il n'y a encore pas si longtemps ? 
- J'ai peur de comprendre... Vous ne pensez quand même pas à une fessée ? 
- Eh bien ça pourrait être une solution alternative et une deuxième chance pour ces demoiselles qui ont joué avec le feu. 
- Et vous prononceriez la relaxe après cela ? 
- Avec une mise à l'épreuve de deux ans, mais oui, elle seraient libres sans inscription au casier judiciaire. 
- Puis-je en discuter avec mes clientes ? 
- Bien entendu, Maître. Valérie, donnez leur votre bureau quelques minutes, voulez vous ? 
- Oui, madame le juge. "

Les deux filles et leur avocate se retrouvèrent seules dans le bureau de Valérie. 
"Qu'a voulu dire la juge ? Demanda Manon. 
- Elle vous donne le choix, il est simple mais douloureux dans les deux cas. Ou vous allez en prison pour trois mois, avec inscription au casier et dix mille euros chacune à payer, ou vous prenez...une sévère fessée ! 
- Hein? Mais elle n'a pas le droit ! 
- Donc vous préférez la prison ? 
- Moi, je suis d'accord pour la fessée ! Tant pis si ça fait mal, je préfère ça à trois mois de prison et j'ai pas d'argent. En plus il n'y aura pas de casier, dit Gaelle. 
- Mais... Reprit Manon... Vous nous conseilleriez quoi, Maître ? 
- La fessée n'est pas illégale entre adultes consentants. Elle vous offre une porte de sortie... C'est humiliant, en effet. Mais pensez à la suite. Vous aurez sans doute mal aux fesses quelques jours, et après ? Cette histoire sera close. Réfléchissez-y, mais faites vite, avant qu'elle ne change d'avis. 
- Moi, c'est décidé, dit Gaelle. C'est un mauvais moment à passer, mais ça dure quelques minutes... J'ai pas envie de passer trois mois en taule. 
- C'est toi qui m'a entraînée dans cette affaire je te rappelle ! Moi, je ne suis qu'une victime, dans cette histoire ! 
- Pas vraiment ! Vous pouviez dire non ! Dit l'avocate. 
- Bon, dit Manon. Après tout...tu as raison. Il vaut mieux une fessée que trois mois de prison. "
L'avocate, accompagnée des deux condamnées fit par de leurs décisions à Lisa. 
"Bien, alors écoutez moi bien, jeunes filles. Vous aurez un mot de sauvegarde qui arrêtera la punition immédiatement. Toutefois, si celle-ci n'est pas menée au bout, elle sera considérée comme non exécutée, retour à la case prison. Je ne prononcerai votre relaxe qu'à l'issue de votre punition. Est-ce bien clair ? 
- Oui, madame le juge, répondirent-elles en chœur. 
- Je peux vous poser une question, madame le juge ? Osa Manon. 
- Je vous écoute... 
- C'est vous qui allez nous donner la fessée ? 
- Non, mes fonctions ne m'y autorise pas. C'est une personne, un homme en qui j'ai toute confiance qui me fera. Vous ne serez pas blessées, sauf dans votre amour propre, je vous le garantis, mais vous vous souviendrez, je l'espère de cette punition toute votre vie. À partir de maintenant, votre avocate ne sera pas présente. Je lui transmettrai ma décision finale vous concernant. Maître, puis-je vous demander de sortir ? 
- Oh euh, oui, bien sûr. "
Cette dernière sortit du bureau laissant les deux filles, Valérie et Lisa seules. 
"Valérie, dit Lisa, emmenez ces demoiselles aux toilettes, ça évitera les accidents." 
Les deux filles furent surprises mais obéirent sans discuter. Quand elles revinrent dans le bureau, un homme était présent, il y avait deux chaises supplémentaires. L'homme était assis sur l'une d'elle. Lisa se fit d'un coup moins autoritaire et plus douce. 
"Mesdemoiselles, voici celui qui va vous administrer votre punition. Ce sera douloureux mais vous méritez ce qui vous arrive. Et très honnêtement, je crois que vous avez fait le bon choix. Si vous n'avez pas changé d'avis, je vous laisse entre ses mains."
Luc, car il s'agissait bien de lui, invita d'abord Gaelle à s'approcher de lui. Cette dernière pensait qu'elle allait recevoir une fessée sur son jean mais quand Luc le déboutonna et baissa la fermeture éclair, les larmes lui montèrent aux yeux. Manon, qui observait la scène se fit la plus discrète possible. Le jean fut entièrement enlevé. Gaelle se retrouvait en culotte et envoyée au coin mains sur la tête. Décidément ce serait plus désagréable qu'elle ne le pensait. D'un autre côté, elle ressentait des choses nouvelles, ou plutôt inattendues, une sorte d'excitation et elle sentit sa culotte devenir toute moite. Ce fut au tour de Manon qui portait une jupe. Celle-ci, une fois dégrafée, tomba à ses pieds comme un vulgaire bout de tissu. Elle fut envoyée au coin, elle aussi. Elles restèrent ainsi ce qui leur semblèrent une éternité. Luc les appela toutes les deux. 
"Manon, tu t'assois sur la chaise et tu n'en bouges plus jusqu'à nouvel ordre ! Gaelle viens par ici !" 
L'autorité naturelle de Luc ne se discutait pas. Les deux filles obéirent sans un mot. Le moment fatidique approchait pour Gaelle. Elle tremblait de tout son être et les larmes coulaient déjà sur ses joues. Ce fut de vrais pleurs quand sa culotte fut baissée puis enlevée par Luc. La fessée n'avait pas commencé qu'elle pleurait déjà à chaudes larmes perdant toute dignité. Mais Luc resta de marbre et il pencha fermement Gaelle sur ses genoux. La fessée commença modérément mais c'était déjà trop pour elle. Elle regrettait déjà ses actes et demandait pardon, mais Lisa estimait qu'il fallait que cette fessée soit mémorable pour la jeune femme. Elle fit signe à Luc de continuer plus sévèrement. C'est ce qu'il fit. La fessée devenait vraiment intense et Gaelle criait, suppliait, demandait pardon. Luc n'était pas une brute et s'arrêta quelques secondes pour laisser souffler la pauvre Gaelle. Puis il reprit la fessée tout aussi intensément. Enfin au bout d'un moment, il s'arrêta, laissa Gaelle se calmer juste assez pour l'envoyer au coin les fesses très très rouges. C'était au tour de Manon qui tremblait comme une feuille. La même punition lui fut appliquée avec les mêmes réactions. Manon criait, suppliait, promettait qu'elle ne recommencerait plus...et pleurait toutes les larmes de son corps. Au bout du même temps de punition, il l'envoya au coin tout comme sa co-accusée et les fesses tout aussi rouges. 
Au bout de dix minutes, Lisa les rappela :
"J'espère, mesdemoiselles, que vous avez bien compris la leçon. Et je ne veux plus vous revoir dans ce tribunal. Je ferai parvenir la décision de la relaxe sous conditions pour vous deux à votre avocate. Rhabillez-vous et vous pourrez partir." 
Les deux se revêtirent avec difficulté et sortirent en pleurant du tribunal. 
Lisa, juge au tribunal du petit village privé "Le Pêcher" venait de boucler sa première affaire.... 

A suivre... 


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