Episode 31 : les anecdotes du quotidien...
"Aïe! Aïe! Aïe ! Mais c'est pas juste !" Dit Lisa qui se retrouvait une fois de plus sur les genoux de Luc à prendre une bonne fessée. Elle n'était pas si sévère mais elle la sentait bien passer quand même.
"Quand je te dis de ranger ta chambre, cela ne te paraît pas clair ? Demanda-t-il en accentuant sa question de claques nettement plus forte.
- Aïeuuuuuh ! Mais c'est ma chambreuuuh ! J'en fais ce que je veuuuux !
- Hors de question que cela devienne un capharnaüm ! Et tant que ce ne sera pas nickel, tu prendras des fessées !
- D'accord, d'accord, pleurait-elle, je vais ranger !"
Luc s'arrêta et Lisa fila dans sa chambre pour commencer à ranger. Elle était toujours les fesses à l'air mais n'en avait cure. Ses fesses la brûlaient trop. Luc est persuasif quand il veut. Elle mit ses affaires dans les bons tiroirs tout en se massant les fesses. Il faut dire qu'elles avaient pris une jolie couleur entre le rose foncé et le rouge. Luc vint vérifier. Il fut satisfait mais il estimait qu'il fallait être un peu plus clair. Il saisit Lisa la pencha sur ses genoux et lui remit une bonne fessée.
"Je ne veux plus le bordel dans ta chambre, c'est bien compris ?
- Ouiiiiiii, pleurait à nouveau Lisa, c'est promiiiis !"
Il la, prit alors dans ses bras et la consola. Il s'occupait d'elle et elle ne demandait pas mieux, c'était, à cet instant, la plus heureuse des femmes du monde.
C'est un peu après que Nathalie rentra du boulot...
"Mais quelle conne, putain ! Plus conne tu meurs ! Dit-elle furieuse.
- Eh ! Il se passe quoi, là ? Demanda Luc agacé.
- Rien ! Fous-moi la paix !"
Il n'en fallut pas plus pour attraper Nathalie par le bras, la déculotter vivement et la pencher sur ses genoux.
"Maintenant, tu vas me dire ce qu'il se passe et tout de suite avant que je t'en colle une que tu vas regretter !
- Mais noooon ! Mais lâche-moi !
- Pas avant que tu me dises pourquoi tu es dans cet état ! Appuyant ses propos par une dizaine de claques assez intenses.
- Aaaaaaïeeeuh... D'accord, d'accord ! Supplia-t-elle déjà en sanglotant.
- Je t'écoute !
- C'est une espèce de connasse qui a grillé toute la queue au magasin sous prétexte qu'elle était pressée. Je l'aurais giflée, j'ai failli le faire. C'est un type derrière moi qui m'en a dissuadé.
- Et tu la connais ?
- Vue une ou deux fois au village...
- Alors tu vas te calmer. Tu vas prendre une fessée pour m'avoir carrément manqué de respect et après, tu vas me décrire cette femme que j'aille lui toucher de mots !"
Il n'attendit pas de réponse et commença une bonne fessée qui fit pleurer Nathalie très rapidement. Elle promit qu'elle ne recommencerait pas. Luc la libéra et l'envoya au coin le temps qu'elle se calme. Puis, il alla la chercher et lui fit un câlin.
"Tu es calmée ?
- Oui. Pardon de t'avoir fait une scène.
- C'est oublié. Décris-moi cette femme.
- La trentaine, se prend pour le nombril du monde, brune, cheveux mi-longs. Les quelques fois où je l'ai vue, elle portait toujours un short hyper court et sexy.
- Des lunettes ? Un tee-shirt collant où on voit pour ainsi dire tout ?
- Oui. Tu la connais ?
- Oh oui ! Sophie Delage ! Une sacrée peste qui mériterait des fessées à longueur de journée.
- Elle m'a carrément insultée et je n'ai pas suffisamment de répartie pour répondre. Elle m'a traitée de prostituée du juge. J'étais choquée !
- Quoi ? Ça ne va pas se passer comme ça. Je m'en occupe. Toi et Lisa, vous restez là et vous ne bougez pas, c'est compris ?
- Oui !"
Sophie Delage était une jeune femme de trente cinq ans bien proportionnée avec ses un mètre soixante dix. Ce n'était pas la plus belle femme du monde mais on pouvait aisément la qualifier de charmante. Toutefois, son caractère était impossible, capricieuse, hautaine et se moquant des autres. Son travail au sein de la communauté du village était la tenue de la bibliothèque municipale. Rien de très valorisant, alors elle compensait en se faisant remarquer aussi bien par ses tenues délurées que par un comportement provocateur et souvent désagréable, ce qui avait le don d'exaspérer bon nombre de personnes. Elle vivait seule au village. Elle y était arrivée en couple pratiquant la discipline domestique mais son homme en avait eu marre de son caractère et était parti du jour au lendemain, la laissant seule, livrée à elle même sans cadre. Pourtant, un certain nombre d'hommes aimeraient lui offrir cette possibilité. Elle avait toujours refusé jusqu'à présent. Donc, cela faisait un moment qu'elle n'avait pas reçu une bonne fessée et elle admettait, en son for intérieur qu'elle en aurait bien besoin. C'est pour cette raison qu'elle provoquait sans cesse, en s'habillant de façon parfois limite avec des jupes très courtes ou des shorts qui couvraient à peine ses fesses. Si ça pouvait attirer le regard de certains hommes, c'était surtout l'envie de lui donner une bonne fessée qui dominait. Un homme, Eric Dussot, dont la compagne était décédée des suites d'un cancer foudroyant, avait commencé à s'intéresser à Sophie sauf que jusque là, il n'avait trouvé qu'un mur impénétrable, non que l'homme ne lui plaisait pas, c'est juste que son caractère impossible rendait toute interaction sociale compliquée. Chaque fois qu'elle se retrouvait devant quelqu'un, son attitude tournait à l'agressivité assez rapidement. Elle regrettait d'être ainsi, mais ne savait pas comment changer. Elle n'y arrivait pas toute seule et se battait constamment contre ses démons, ça la déprimait et n'osait plus se regarder dans une glace car elle haïssait ce qu'elle était devenue, personne, pas même son ex, n'avait été capable de lui dire stop, de l'arrêter une bonne fois pour toutes.
Sophie était chez elle, habillée nonchalamment juste avec un tee-shirt long et une culotte. Elle se laissait aller complètement et lorsqu'elle ne travaillait pas, ça lui arrivait, quand la température le permettait, de rester nue toute la journée chez elle. Elle n'avait jamais trop su ce qu'elle souhaitait dans sa vie sentimentale. C'est sans doute la raison de son échec dans sa précédente relation et dans ces conditions, elle était réticente à tout nouvel engagement. Ce n'est pas pour autant que sa libido s'était mise en sommeil et elle avait recours très souvent à la masturbation, parfois de nombreuses fois dans la journée, jusqu'à épuisement. Ça l'apaisait un peu pendant quelques temps.
C'est dans ce contexte que Luc, qui savait très bien où Sophie habitait et qui la connaissait bien à cause de ses nombreuses frasques, s'approchait de la petite maison de village et toqua à la porte. Il ne s'était pas trompé, c'est bien Sophie qui ouvrit la porte, surprise.
"Luc ? Que fais-tu ici ?
- Bonjour, Sophie. Je peux entrer ? Il faut qu'on discute.
- Euuh, bon, d'accord." Fit-elle, intriguée mais pas très rassurée, une visite du proprio du village n'était jamais bon signe. Elle l'invita à s'asseoir et lui proposa une boisson. Elle faisait profil bas, Luc avait la possibilité de l'expulser du village et ça, elle ne le souhaitait pas. Elle trouvait ici une qualité de vie qu'elle n'avait trouvée nulle part ailleurs. Elle souhaitait plus que tout continuer à vivre ici. Il allait falloir qu'elle se fasse toute petite et c'était sa grande difficulté.
"Je viens te voir pour une raison précise : ton comportement devient problématique. Cet après midi, tu as carrément insulté une personne en la traitant de prostituée du juge. Tu reconnais ?"
Un frisson désagréable parcourut tout le corps de Sophie. Elle se souvenait parfaitement de l'incident et elle n'était pas fière de ce qu'il s'était passé.
"Je...je suis désolée, tenta-elle. Je regrette d'avoir insulté cette personne. En plus, c'était gratuit, je le reconnais et je ne pensais pas ce que j'ai dit.
- C'est une bonne chose que tu reconnaisses t'être mal comportée. Mais ce n'est pas la première fois, Sophie ! Et je commence sérieusement à en avoir marre d'avoir à entendre les récits de tes frasques. Il faut que quelqu'un te dise stop."
Un frisson supplémentaire la parcourut, jusqu'à ses fesses et même son intimité, conséquence corollaire de ce qui pourrait arriver.
"Je suis désolée, répéta-t-elle.
- Cette fois-ci, ça ne suffit plus. Donc je te donne le choix : faire amende honorable ici et maintenant par une très bonne fessée dont tu te souviendras longtemps ou alors, je transmets l'affaire à notre tribunal avec un risque réel d'expulsion du village. À toi de choisir."
Sophie connaissait la réputation de Luc, même si elle n'avait jamais eu l'occasion de goûter à ses punitions. Le choix était compliqué. Partir du village serait sans doute la pire chose qui pourrait lui arriver. Prendre une correction de Luc serait vraiment très très désagréable, elle n'en doutait nullement, mais serait la garantie de rester dans le village. Elle prit quand même le temps de réfléchir. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas pris de fessée et celle-ci serait douloureuse. Elle choisit l'option qui lui convenait le mieux.
"Je veux rester au village, dit-elle.
- Il va y avoir des conditions, alors, répondit Luc.
- Lesquelles ?
- Tu es célibataire et ton comportement est insupportable. Je te donne deux mois pour nouer une relation disciplinaire avec la personne de ton choix. Cette personne sera responsable de toi et devra te cadrer correctement. Il est hors de question que ce comportement perdure, cela nuit à la communauté. Et là, toute de suite, c'est moi qui vais te rappeler que tu ne peux pas te comporter ainsi. On est d'accord ?
- Oui. " fit-elle penaude et résignée. Luc prit une chaise, attrapa Sophie par le bras, lui enleva sa culotte sans ménagement et la pencha sur ses genoux. Les premières claques tombèrent sur ses fesses nues avec force et rapidité. Sophie gémissait et pleurait déjà au bout de quelques unes. Elles s'attendait à ce que ça fasse mal, mais pas autant. Ça piquait, ça brûlait. Au bout d'une minute, elle avait l'impression que ses fesses étaient à vif et qu'on lui arrachait la peau. C'était la fessée de sa vie et pourtant, elle en avait prise de nombreuses et des sévères. Elle suppliait pour que Luc arrête mais il continuait de plus belle ! Elle avait du mal à reprendre son souffle entre les hoquetements des pleurs. Cela dura deux minutes. Ce fut les deux minutes les plus dures de la vie de Sophie. Luc l'envoya au coin cul nu, histoire de se calmer. Elle se jura que plus jamais elle n'aurait affaire à Luc dans ces conditions. Elle avait dépassé les bornes, ça n'arriverait plus. Maintenant, il restait la question de trouver quelqu'un qui pourrait à la fois l'apprécier, peut-être même l'aimer, et la cadrer en même temps. Elle avait deux mois, après, elle devra quitter le village et c'était hors de question.
Les jours qui suivirent virent une toute nouvelle Sophie. Elle était devenue calme et aimable, s'habillait de manière un peu moins provocante même si cela restait sexy. C'était une fille agréable à regarder. Ce matin là, elle entra dans le bar du village et commanda un café et s'assit à une table. Deux hommes discutaient au comptoir tranquillement et un autre un peu plus loin semblait perdu dans ses pensées. C'était Éric Dussot, elle l'avait reconnu mais lui n'avait même pas remarqué sa présence. Elle ne savait pas trop quoi faire... Eric finit par tourner la tête et la vit. Elle lui fit un sourire timide, assez loin de son attitude habituelle. Ça la rendait encore plus charmante, il le reconnaissait. Elle lui fit un signe discret d'invitation à sa table. C'était très inhabituel, cette attitude chez elle, nota Éric. Elle était plutôt rentre dedans. Quelque chose avait changé, mais quoi ? Il était curieux et s'approcha prudemment de la table de la jeune femme, s'attendant encore à une remarque désobligeante.
"Puis-je vous inviter à vous asseoir à ma table ?
- C'est bien la première fois que je vous vois si aimable, mademoiselle, répondit Éric surpris.
- Je... Hum... Je suis désolée de mon attitude passée, j'ai été odieuse, avec vous et avec bien d'autres personnes. Je m'en veux d'avoir été ainsi.
- Eh bien, quel revirement de comportement ! Qu'est-ce qui a changé ?
- Disons qu'une personne m'a fait prendre conscience de mes bêtises et m'a remis la tête à l'endroit.
- Je vois. Je suppose que vos fesses doivent encore avoir quelques souvenirs de ce recadrage.
- S'il n'y avait que mes fesses... C'est surtout ma conscience qui en garde un souvenir, certes douloureux mais bénéfique, à n'en pas douter.
- Eh bien ! Vous voilà sortie d'affaire, mademoiselle.
- Appelez-moi Sophie, vous voulez bien ? Et pour répondre à votre question, non, je ne suis pas sûr d'être sortie d'affaire. Chassez le naturel et il revient au galop, comme dit l'adage. Le problème est que je n'ai personne pour me dire stop. Et sans ça, il faudra que je parte du village. J'ai trop fait de bêtises.
- Que comptez-vous faire, Sophie ?
- J'ai cru comprendre, peut-être à tort, notez bien, que vous vous intéressiez à moi...
- Effectivement, c'est une option que j'avais envisagé mais vous m'en avez dissuadé.
- Et je le regrette. Vous pourriez peut-être revoir votre position ?
- Qu'attendez-vous de moi ?
- Je dois admettre que j'ai besoin d'être cadrée...au quotidien. Je ne sais plus quoi faire.
- Vous me laisseriez le temps d'y réfléchir ?
- Oh, euh oui, bien sûr. Merci de m'avoir écoutée et je vous demande pardon pour avoir eu une mauvaise attitude avec vous.
- Revoyons nous ici demain à la même heure."
Eric se leva et retourna au bar finir son verre de bière semblant à nouveau perdu dans ses pensées, comme si rien ne s'était passé, perdu dans sa bulle intérieure...
A suivre...
Encore un super récit, j'en veux encore :)
RépondreSupprimerJe plussoie à ce que dit LIli, oui une suite très vite
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