Histoire fictive : une fille très spéciale 3

Episode 3 :

Accrochez-vous, ça va être un peu long... 

Le paysage défilait à travers les fenêtres de la voiture. Le plat de sa région de départ faisait peu à peu place à un paysage plus accidenté. L'autoroute a toujours cette monotonie qui endort durant les voyages. Lisa succomba au sommeil pendant trois des cinq heures de trajet. Luc ne s'était arrêté que quelques minutes pour permettre à Lisa de se soulager et lui de se dégourdir les jambes. Détail qui a son importance compte tenu de son petit gabarit, elle avait toujours sa carte d'identité avec elle car on lui avait demandé bien des fois où étaient ses parents et donc elle était amenée à prouver sa majorité. Lisa était souvent prise pour une adolescente. Elle en avait le corps et le visage. Ses problèmes hormonaux faisait qu'elle était totalement dénuée de poils. Mais il y avait un inconvénient plus grave. Elle ne pourrait jamais avoir d'enfant. En effet, elle n'avait jamais eu ses règles ni aucune ovulation. Son système était fonctionnel, d'un  point de vue physique mais la chimie refusait le déclenchement du cycle de la vie. Elle l'avait appris lorsqu'elle avait seize ans et que ça mère s'était inquiété de l'absence des règles de sa fille. D'analyse en diagnostics, le verdict était tombé et il était sans appel. Depuis le temps, Élisabeth s'était faite à cette idée, mais il ne fallait pas évoquer le sujet de manière insistante. Elle pouvait en faire état mais ça s'arrêtait là. Tous ces détails internes avaient une influence sur ce qu'on voyait d'elle : une éternelle adolescente. Mais ses désirs, sa libido, n'en étaient que plus intenses. Au lieu de se calmer, le flot d'hormones avait décuplé ses envies sexuelle et sa sensibilité. Cela déréglait tout un équilibre, d'où ses réactions physiologiques excessives et son hypersexualité.

La voiture arriva dans un village de montagne. Lisa pensait qu'ils n'étaient pas très loin de leur destination, mais Luc continua encore plus haut dans la montagne et prit un petit chemin qui menait à une bâtisse un peu vieillotte mais qui semblait en très bon état. Il arriva devant le portail, descendit de la voiture et ouvrit le portail. Il avança la voiture et ferma le portail une fois la voiture passée. Il continua encore deux cents mètres avant d'arriver devant le bâtiment qui ressemblait plus à une ferme, vu de près. Luc gara la voiture.

"Attends moi ici. Tu ne bouges pas avant que je te le dise, tu m'as bien compris ?

- Oui, monsieur Renan."

Il alla frapper à la porte de la ferme, serra affectueusement des poignées de mains et rentra dans la ferme. Peu de temps après, les gens à qui Luc avait serré la main sortirent de la maison et rejoignirent une autre voiture. Celle-ci démarra et prit le chemin par lequel Luc et Lisa étaient montés.

Luc sortit à son tour de la maison et vint chercher Lisa. 

"Allez, viens, suis-moi, je m'occuperai des bagages un peu plus tard."

Lisa le suivit avec un peu d'appréhension. Luc ouvrit la porte de la ferme, car il s'agissait bien d'une ferme, assez grande, d'ailleurs, avec un grand rez-de-chaussée, et un étage. Apparemment, celui-ci était inoccupé depuis longtemps alors qu'il était clair que le rez-de-chaussée était régulièrement habité.

En entrant, comme dans beaucoup de ferme, Lisa découvrit une grande cuisine-salle à manger, avec tout l'équipement moderne quoique ses meubles soit visiblement d'époque mais très bien entretenu. Tout était rangé à sa place avec une précision d'orfèvre. Il y avait tous les ustensiles bien accessibles et faire la cuisine dans cet endroit devait juste être tellement facile. Même rangée, sa cuisine n'aurait pas été aussi simple à utiliser. Il n'y avait rien qui traînait sur les tables. Tout était à la place qui lui était assignée. Si l'ordre devait avoir une image, ça pourrait être celle-ci.

"Bienvenue dans ma maison de campagne, commença Luc. Nous allons donc vivre toi et moi ici pendant au minimum un mois. Comme tu as pu remarquer, nous sommes dans la pièce qui nous servira à prendre nos repas. Tu auras noté que tout est bien rangé. Je tiens à ce que ça le reste. Passons au salon.... "

Lisa était bouche bée devant l'immensité de la pièce. Rien, vu de l'extérieur ne laissait présager d'un tel espace. La pièce n'avait qu'une seule grande porte fenêtre et pourtant, l'éclairage naturel à cette heure de la journée était largement suffisant donnant un côté assez intimiste malgré les dimensions de celle-ci. Une cheminée trônait fièrement au milieu d'un des pans de mur. Les quelques cendres qui étaient encore dedans témoignait de son utilisation récente, plus pour le charme que pour la chaleur elle-même, supposait-elle. Plusieurs fauteuils étaient judicieusement disposés ainsi qu'un immense canapé moderne juste en face de la cheminée. Lisa ne le remarqua pas tout de suite mais il n'y avait point de télévision, ni d'ordinateur, ni rien de numérique. Il y avait, par contre une magnifique chaîne Hi-fi telle qu'on pouvait en trouver couramment dans les années 1980. À côté, siégeait une bibliothèque remplie de disques vynil et de CD. Il lui vint soudain un doute, elle consulta son portable. Pas de réseau, rien, pas la moindre barre.

"Euh, monsieur, osa-t-elle, il n'y a pas de réseau, ici ?

- Nous sommes équipés de la fibre, bien sûr, pour des raisons de sécurité. Par contre, pas de réseau pour nos portables. Il y a un accès Wi-Fi mais tu n'y auras pas droit tout de suite.

- Mais... Pourquoi ?

- Car il faudra que tu le mérites. Nous en parlerons plus tard, jeune fille. Suis-moi, je te montre le reste."

Lisa, se souvenant de la cuisante fessée de la veille n'osa pas insister. Elle suivi Luc qui lui montra les toilettes et la salle de bain avec un bain et une douche, ainsi qu'un lavabo double et un bidet. 

La surprise allait venir de sa chambre. Vu les autres pièces grandes et luxueuses, même la salle de bain qui était immense, elle s'attendait à avoir une chambre dans le même ordre d'idée, or il n'en fut rien. Sa chambre était assez petite, quoique suffisante et déjà plus grande que ce qu'elle avait chez elle, mais la place était occupée par deux grandes armoires anciennes en bois massif ce qui réduisait notablement la place utilisable.

"Voici ta chambre, Lisa. Elle te suffira pour le moment. Mais je vais t'en montrer une autre."

Luc la conduisit dans une autre chambre nettement plus spacieuse, certes, mais remplie d'objets divers et variés entassés presque jusqu'au plafond. Lisa regarda Luc d'un air interrogateur. 

" Tu as la possibilité d'avoir cette chambre. Mais avant de pouvoir l'utiliser, il te faudra la ranger, éliminer l'inutile et la nettoyer de fond en comble. Elle devra être aussi propre que les autres pièces de la maison. Alors seulement, tu pourras y dormir. Si tu as besoin de quoique ce soit car c'est cassé ou irrécupérables, tu pourras m'en parler et je déciderai si c'est judicieux ou non. As-tu compris ?

- Je crois...

- Bien. Si tu as des questions à propos de ça, n'hésite pas. Toutes les pièces de cette maison qui sont en excellent état sont l'œuvre de personne qui avaient les mêmes problèmes que toi. Revenons au salon."

Lisa obéit sans broncher. 

" Je t'en prie, assieds toi confortablement, nous allons discuter des règles et des objectifs que souhaites atteindre. C'est par ces derniers qu'on va commencer.

- D'accord, répondit Lisa.

- Bien je vois déjà au moins trois objectifs à atteindre, d'après ce que tu m'as dit : Le premier, c'est la propreté sur toi. Je serai intransigeant et tu pourras être inspectée à l'improviste. Le deuxième, c' et l'ordre. Je veux que tout soit rangé comme il faut. Le troisième c'est ton comportement. Il devra être impeccable. Est ce que tu es d'accord pour commencer par ces trois choses ? 

- Oui, répondit humblement Lisa. 

- Bien. En dehors de ces objectifs il y a des règles que tu devras respecter. Les voici :

1- Tu devras m'appeler "monsieur" en toute circonstance. Tout oubli sera puni. 

2- Ta chambre devra être faite, rangée et propre tous les matins, au plus tard après le petit déjeuner. Je te conseille de la faire avant. 

3- Ton linge devra être fait en temps et en heure. 

4- Tu as un couvre feu à partir de ce soir à 23h00. Tout dépassement sera puni immédiatement. 

5- Tu porteras les vêtements que je te dirai de porter et qui dépendront de l'activité de la journée. 

6- En dehors de ta chambre, tout ce que tu déranges devra être rangé et éventuellement nettoyé après utilisation. Tout oubli sera puni. 

7- Dans cette maison, je ne tolère pas de grossièreté. Si jamais tu te laisses aller, tu seras punie. 

8- Tu participes à l'entretien du lieu ou tu vis. Il doit être aussi propre que maintenant. Si je vois que tu fainéantises, tu seras punie. 

Ces règles pourront évoluer au fil du séjour. 

Maintenant, dis-moi ce que tu souhaiterais."

Lisa hésita un instant et réfléchit à ce qu'elle voulait vraiment. Elle aimait tellement la fessée en temps normal mais Luc faisait mal. Toutefois elle s'était sentie tellement bien après la fessée de la veille, alors elle se lança. 

" J'ai un vrai besoin d'être fessée, c'est comme si ça me libérait et en même temps j'y éprouve un plaisir immense. Alors j'ai envie de vous dire de profiter de chaque occasion pour me donner une bonne fessée, même si pas forcément très sévère, à vous de voir. Considérez moi comme une ado mal élevée qui a besoin d'être corrigée en permanence. Les fessées que je préfère seront toujours les fessées auxquelles je ne m'attends pas. Je ne vous demande qu'une chose : n'utilisez que votre main. Et si l'envie vous prend qu'elle soit baladeuse, ne vous gênez pas. J'ai besoin de me sentir tenue et punie. Tout ce que vous pourrez faire dans ce sens sera bon pour moi. Ne me laissez rien passer. J'ai besoin aussi que mon attitude quotidienne change. Je peux être d'un caractère très capricieux et dans ce cas, je suis imbuvable. De plus vous devrez contrôler que je sois propre....je veux dire....ma culotte. Il m'arrive de me retenir trop longtemps. C'est une chose qui ne doit plus se produire. Et puis... Vous devrez contrôler mon activité sexuelle... 

- Comment ça ? Je n'ai pas l'intention de coucher avec toi. 

- Je... Je me masturbe très souvent, trop souvent, n'importe quand, n'importe où. C'est facile à vérifier car comme je mouille beaucoup, ma culotte en fait les frais. Alors n'hésitez pas à me punir si vous estimez que j'abuse. 

- Oh... Je vois... Il va falloir que je te garde à l'œil. 

- Oui. C'est ce dont j'ai vraiment besoin. 

- D'accord. Et bien les choses peuvent commencer tout de suite. Je vais chercher les valises et tu vas commencer par ouvrir la tienne, je vais voir ce que tu as emmené. Si il y a des choses que j'estime inutile, elles te seront confisquées jusqu'à la fin du séjour. "

Luc sortit de la maison et revint avec les deux valises. Il emmena celle de Lisa dans sa chambre et sa propre valise dans la chambre à côté, bien plus spacieuse et bien plus jolie. Il retourna dans la chambre de Lisa ou cette dernière commença à ouvrir sa valise. 

"Tu m'as l'air d'avoir emmené beaucoup de choses, Lisa. 

- Ben c'est pour un mois."

Luc commença à regarder faire Lisa. Elle avait prit pas moins de vingt culottes. Luc l'arrêta. 

"Vingt culottes ? Tu n'en auras que sept. Une pour chaque jour de la semaine. Si ce n'est pas assez, tant pis pour toi, tu te retrouveras cul nu. 

- Mais... Monsieur..." 

Lisa prit immédiatement deux claques sur son jean. 

"Tu ne discutes pas, Lisa. D'ailleurs je vois que tu as emmené aussi des jeans à profusion. Tu n'en auras pas besoin et tu peux enlever celui que tu portes tout de suite. Tu n'en as pas besoin non plus." 

Lisa regarda Luc d'un air contrarié, mais elle n'osa pas répondre. Elle sortit les jeans de la valise et les mit de côté, puis elle enleva son propre jean et le mit avec. Elle se retrouvait en petite culotte. 

"Et je mets quoi maintenant ? Osa-t-elle demander. 

- Tu es très bien comme ça pour le moment. Oh, je vois aussi que tu n'as pas oublié tes consoles de jeu. Je te les confisque. Tu ne pourras y jouer que quand je te le permettrai. 

- Oh nooon... Je vais m'ennuyer... 

- Certainement pas ! Et je ne veux pas que tu joues au lit !"

Lisa fit la tête, mais continua de déballer ses affaires. Elle avait pris des petites robes d'été sympa, des jupes légères, toutes assez courtes. Luc n'eut rien à redire. Lisa continua à déballer et son tuteur n'eut plus à intervenir. Il embarqua tout ce qui était confisqué. 

"Tu as une heure pour tout ranger correctement dans les armoires. Tu restes en culotte pour le moment. Je viendrai vérifier ton rangement. Si ce n'est pas bien fait, tu seras punie, c'est clair ? 

- Oui, monsieur." 

Lisa n'avait pas trop de problèmes avec le linge, donc il fut rangé rapidement et soigneusement en moins de dix minutes. Elle posa la valise vide n'importe comment à côté de l'armoire et s'allongea sur le lit. La route l'avait un peu épuisée. Elle s'assoupit quelques minutes. Elle fut réveillée par deux choses : une envie très pressante et une très forte envie de se caresser. Elle courut aux toilettes où elle arriva de justesse, se soulagea et commença à se caresser. Être tenue ainsi était ce qu'elle désirait depuis toujours. Elle aurait voulu rencontrer quelqu'un qui partage sa vie et qui la cadre comme allait le faire Luc. Cette image l'excitait et elle parvint à l'orgasme très rapidement. Heureusement qu'elle était toujours assise sur la cuvette, ce n'était plus une inondation mais une cascade. Elle s'était toujours demandé comment s'était possible. Même les gynécologues à qui elle avait posé la question ne pouvaient l'expliquer. Encore un bizarrerie physiologique de Lisa. 

Elle retourna dans sa chambre et s'allongea sur le lit. Un quart d'heure plus tard, Luc vint vérifier son rangement. Les armoires étaient impeccables mais la valise au milieu de la chambre ne lui plaisait pas. Il attrapa Lisa par le bras et la fit se lever. 

"Quand je dis rangé, la valise est aussi concernée !" Il baissa instantanément la culotte de la jeune fille et lui mit une bonne dizaine de claques assez brûlantes. Lisa gémit de douleur. 

"Tu ranges ta valise !" 

Lisa, les larmes aux yeux, trouva une place plus appropriée pour sa valise. 

"C'était dur, hein ? Dit Luc en lui remettant deux claques sur les fesses. 

- Je suis désolée, monsieur." Répondit la jeune femme en s'essuyant les yeux et en se frottant les fesses. Elle se dit qu'il allait vraiment falloir faire gaffe si elle voulait garder ses fesses et pouvoir continuer à s'asseoir. Heureusement, les claques n'étaient pas aussi fortes que celles de la veille, mais elle les avait bien senties passer quand même. 

Luc apporta à Lisa des vêtements. Il y avait un short en jean très court, un tee-shirt et il prit une culotte propre dans l'armoire. 

"Tu vas te prendre une douche et tu mets ça ! On va aller faire deux trois courses au village. 

- Mais... Avec ce short, on va voir que j'ai pris une fessée... 

- Ne t'inquiète pas pour ça, je connais tout le monde ici et ils me connaissent aussi et savent ce que je fais. Ils ne seront donc ni choqués, ni surpris. Dépêche toi, l'heure tourne, jeune fille ! "

Lisa s'exécute, alla prendre sa douche et s'habilla comme l'avait demandé Luc. Elle se regarda dans le miroir, le rouge de ses fesses ne se voyait que si on regardait attentivement ou si elle se penchait. Ça pourrait aller. 

Lisa rejoignit Luc dans le salon. 

Suite au prochain épisode.